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Blog : Torah-BoxHochaana Rabba : coutumes du 7ème jour de Souccot![]() Le septième jour de Souccot est appelé Hocha'ana Rabba. Ce jour-là, on abonde en étude de la Torah et en supplications. Il est dit dans le Midrach : « Hachem a dit à Avraham Avinou : Je suis unique dans Mon monde et tu es unique dans ton monde. Dans le futur, Je donnerai à tes enfants un jour spécial afin de réparer leurs fautes, c’est Hocha’ana Rabba. Si les fautes de tes enfants n’ont pas été réparées pendant Roch Hachana, elles le seront à Yom Kippour. Et sinon, elles le seront à Hocha’ana Rabba ». Le Peuple saint d’Israël a pour coutume de rester toute la nuit éveillé pendant Hocha’ana Rabba. Ils étudient la Torah, en suivant l’ordre "Krié Mo’ed" et lisent le ‘Houmach Dévarim, le Midrach Rabba sur la Paracha"Vézot Habérakha" et après le milieu de la nuit, tout le livre des Téhilim avec quelques paragraphes des supplications jusqu’au petit matin. Celui qui a veillé toute la nuit récitera au lever du jour les bénédictions du matin et les bénédictions de la Torah, excepté la bénédiction "'Al nétilat yadaim". Il fera les ablutions des mains sans bénédiction. Il ne dira pas non plus la bénédiction "Acher yatsar", sauf s’il a satisfait ses besoins. Cependant, il y a certaines personnes, parmi les achkénazes, qui ont l’usage d’écouter les bénédictions du matin et les bénédictions de la Torah de quelqu’un qui a vraiment dormi, qui aura l’intention de les acquitter de l’obligation. En tous cas, l’habitude des séfarades est différente, chacun dit les bénédictions, et même les achkénazes seront autorisés à les dire eux-mêmes. Le moment de l’aube est fixé 72 minutes temporaires avant le lever du soleil (Nets ha’hama), et celui qui dit les bénédictions de la Torah avant ce moment, prononce des bénédictions inutiles, d’après le Choul’han ‘Aroukh et la majorité des décisionnaires. Cependant, il sera permis, selon la loi stricte, de dire les bénédictions du matin à partir du milieu de la nuit (‘Hatsot). Il sera fort comme le lion et ne s’endormira pas pendant la lecture du Chém’a et de la ‘Amida, afin de ne pas perdre son mérite. Il sera bon que l’officiant ne récite pas la prière sur des airs qui risqueraient d’en allonger la durée, mais qu’il prie mot à mot, légèrement rapidement, afin que les fidèles ne s’endorment pas. Après la prière de Moussaf, on prendra cinq ‘Aravot attachées ensemble, dont la longueur est au moins de trois téfa’him (24 cm), et on les frappera cinq fois, et pas plus, sur un sol non carrelé, afin de perpétrer l’usage que les Néviim ont instauré pour le peuple. A chaque coup donné contre le sol, on pensera à l’une des cinq lettres suivantes, dans l’ordre : Mém-Noun-Tsadik-Fé-Khaf(sofit). Dans la mesure où certains disent que les Mitsva des ‘Aravot s’accomplit en les agitant, et d’autres qu’il faut frapper le sol avec, il est bien d’être rigoureux et de l’accomplir des deux manières. L’usage est qu’après cette Mitsva, on retourne dans la synagogue ouvrir le Heikhal et entonner ensemble le passage "Nichmat Kol ‘Haï" jusqu’à « Ou mé’olam vé’ad ‘olam ata Kel ». Ensuite, on prononce la phrase suivante : « Haréi ana’hnou mékablim ‘aléinou bli néder kabalat guémoura lomar ‘nichmat kol ‘haï’ béyom hocha’ana raba léchana habaa, baèt hazot a’har téfilat cha’harit ou moussaf. Véyéhi ratson milifnéi Avinou chébachamaïm chéya’htom otanou béssefer ‘haïm tovim, vénizké véni’hié chanim rabot né’imot, vénaguila vénismé’ha biyéchou’atékha », « Voici nous prenons sur nous, sans promesse, la charge importante de dire "Nichmat Kol ‘Haï" le jour de Hocha’ana Rabba pour l’année à venir, à ce moment-là après la prière du matin et de Moussaf. Que ce soit la volonté de notre père qui est dans les cieux, qu’Il nous inscrive dans le livre de la vie et que nous méritions de vivre de longues et bonnes années, que nous nous réjouissions lors de Ta délivrance ». Le Rav Hagaon David Pardo écrit que celui qui à des soucis, dira qu’il prend sur lui de dire « Nichmat Kol ‘Haï », dès qu’Hachem l'en aura sorti. Le jour de Hocha’ana Rabba, on lira deux fois le Mikra (c’est-à-dire les versets de la Torah) et une fois le Targoum(partie traduite du texte, écrite en marge de la Paracha, appelée Targoum Onkélos) de la Paracha"Vézot Habérakha". Si on a oublié ou que l’on n’a pas eu la possibilité de le faire, on les lira la nuit de Sim’hat Torah ou le matin avant la prière. Avant d’aller à la synagogue pour la prière, le soir de Sim’hat Torah, on rentrera dans la Soucca et on dira : « Yéhi ratson miléfanékha Hachem Elokaï vElokéi avotaï chébizkhout kioum mitsvat Soucca zot chékiamnou ni’hié vénizké léchana habaa léchev bé Souccat ‘oro chel Léviathan ». « Que ce soit Ta volonté Hachem notre D.ieu et D.ieu de nos pères que par le mérite de l’accomplissement de cette Mitsva de Soucca que nous avons réalisée, nous vivions et nos méritions l’année à venir de nous asseoir dans la Soucca faite de peau du Léviathan(La Soucca du Machia’h) ». Comme il est dit (Yiov 30, 21) : « Cribleras-tu sa peau de dards et sa tête de harpons barbelés ».(Kol Bo ; Rama Chap. 667) Lois & Récits de SOUCCOTComprendre le sens et appliquer les mitsvot de la fête de Souccot (fête des cabanes) et de Sim'hat Torah. Récits du peuple juif au temps du Beth-Hamikdach, lois du Etrog, de la Soucca,... | Membre Juif.org
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