Blog : Torah-Box

On est réjoui lorsque l’on voit un manque comblé ! Si la femme se focalise uniquement sur ce qu’elle n’a pas, comment parviendra-t-elle à être heureuse ?

Choulamit a été acceptée dans un bureau, au poste qui l’intéressait, mais son petit salaire ne la satisfait pas.

Talia a préparé un Chabbath royal, mais elle ne se remet pas de son gâteau qui a brûlé.

En se mariant, ’Hanna a eu un appartement très coquet de trois pièces. Elle jalouse pourtant sa jeune sœur qui habite dans un quatre pièces.

Choulamit, Talia et ’Hanna sont des femmes chanceuses. On peut compter sur le bout des doigts celles qui obtiennent un emploi intéressant, acquièrent une maison ou sont dotées d’un véritable talent culinaire !

Pourtant, elles se sentent misérables…

Souvent, on remarque un millionnaire affligé, croulant pourtant sous le poids de ses billets, alors que son voisin démuni est ravi de son sort !

La raison est que la joie ne dépend pas de ce que l’individu possède, mais des lunettes qu’il chausse pour contempler sa vie !

Le saint Ba’al Chem Tov observa un jour un puiseur d’eau, marchant à petits pas, plié sous le poids de sa charge.

« Comment vas-tu ? » lui demanda-t-il.

Ce dernier lui raconta en détail tout ce qu’il endurait : ses mains étaient gelées, ses forces s’amenuisaient, les seaux d’eau étaient très lourds et son salaire se résumait à quelques piécettes ! Il semblait porter sur son dos toute la misère du monde.

Le lendemain, il le rencontra à nouveau :

« Comment te sens-tu aujourd’hui ? » s’intéressa le Ba’al Chem Tov.

Cette fois-ci, le puiseur d’eau sourit :

« Que D.ieu soit béni de me permettre de subvenir aux besoins de ma famille ! Je Le remercie de ne dépendre d’aucun être de chair et de sang et d’avoir un emploi si plaisant. J’ai l’occasion de respirer de l’air pur et je jouis d’un paysage merveilleux tout au long de la journée. »

Le Ba’al Chem Tov s’exclama :

« C’est ce que disent nos Sages : « L’homme est jugé à nouveau chaque jour ! »» (Traité de Roch Hachana 16a)

Il y a des jours gris où la tristesse t’envahit. Tu te sens lasse et il te semble que tu rates tout ce que tu entreprends dans ta vie.

Il ne faut néanmoins pas désespérer ! Chausse les bonnes lunettes et apprécie la beauté du monde, la maison s’emplira alors immédiatement de bonne humeur !

Ouvrage-référence sur la valeur de la femme juive à l'intérieur de son foyer, dans notre société contemporaine. Conseils, idées originales, exemples pratiques pour s'épanouir. Choisissez de "vivre heureuse" !

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