Blog : Torah-Box

Question : Cette période de l’année est ponctuée de jeûnes ; certains sont obligatoires - Tsom Guédalia, Kippour et d’autres facultatifs (veille de Roch Hachana, 10 jours deTéchouva). Doit-on en déduire que jeûner est toujours bien dans le processus de Téchouva ou est-ce une démarche qui doit rester limitée ?

Réponse :

Les grands décisionnaires de notre époque ont écrit qu’il ne faut pas jeûner alors que d’autres pensent que le Tikoun ne se réalise précisément que par leur moyen. Nous ne trancherons pas, mais nous nous contenterons de citer les propos du Pélé Yoets qui a adopté une position médiane : durant une année entière ou une partie de l’année, comme le mois d’Eloul, les dix jours de Téchouva et la période des Chovavim, il est conseillé de jeûner, même si on ne peut de ce fait étudier en profondeur. L’étude se fera de façon plus superficielle, en passant rapidement sur les textes, lecture du Zohar qui apporte de la sainteté même sans compréhension du texte, des paroles de Moussar ou encore, récitation des Psaumes. Durant le reste de l’année, il n’est pas recommander de jeûner mais d’étudier en profondeur comme on en a l’habitude, sans jeûner. On aura ainsi la possibilité de se conformer aux deux avis à la fois.

(Les étudiants en Yéchivot et Collélim devront poser à leur Rav la question de savoir s’il doivent prendre sur eux ces jeûnes facultatifs car ils risquent de ce fait de réduire la quantité et la qualité de leur étude et celle de leurs compagnons).

Il existe aussi des « substituts » aux jeûnes :

1.       S’interrompre en pleine consommation d’un aliment que l’on aime particulièrement, cela étant compté comme un jeûne.

2.       Jeûner quelques heures ou retarder l’heure de son repas.

3.       Se priver d’une sorte d’aliments particuliers comme des fruits ou de la viande.

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