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Blog : Alain Azria

Le Hamas accepte un État palestinien dans les frontières de 1967

Le Hamas accepte un État palestinien dans les frontières de 1967
 
De notre correspondant à Jérusalem Patrick Saint-Paul
21/04/2008 | Mise à jour : 21:57 |

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Les États-Unis ont affirmé, lundi , que les avancées obtenues par Jimmy Carter ne changeaient rien sur le fond. Crédits photo : AFP

L'ancien président Jimmy Carter a tendu la main au mouvement islamiste.


http://www.lefigaro.fr/international/2008/04/22/01003-20080422ARTFIG00009-le-hamas-accepte-un-etat-palestinien-dans-les-frontieres-de-.php


Isolé et au bord de l'asphyxie en raison du blocus imposé à la bande de Gaza, dont il a pris le contrôle par la force il y a près d'un an, le Hamas tente une ouverture. Lundi , le chef en exil du mouvement islamiste, Khaled Mechaal, s'est dit prêt à accepter un État palestinien dans les frontières de 1967, c'est-à-dire s'étendant sur la Cisjordanie (y compris Jérusalem-Est) et la bande de Gaza. Khaled Mechaal a également donné son feu vert de prin­cipe à la tenue d'un référendum parmi les Palestiniens, pour entériner l'accord auquel pourraient aboutir les négociations en cours entre l'Autorité palestinienne et le gouvernement israélien d'Ehoud Olmert. Cependant, le chef du Hamas a réaffirmé que son mouvement «ne reconnaîtra pas Israël».

«Nous acceptons un État palestinien dans les frontières du 4 juin 1967 avec Jérusalem pour capitale, un État souverain sans les colonies (israéliennes), avec le droit au retour des réfugiés palestiniens, mais sans la reconnaissance d'Israël», a affirmé Mechaal à Damas. Il répondait ainsi aux propositions de Jimmy Carter. L'ancien président américain a entrepris la semaine dernière une tournée au Proche-Orient visant à convaincre le Hamas de soutenir les négociations de paix israélo-­palestiniennes.

Une avancée de taille

De retour à Jérusalem, lundi , après une série d'entretiens avec les islamistes en Égypte et en Syrie, Carter a assuré avoir obtenu l'engagement du Hamas qu'il se pliera aux résultats d'un référendum portant sur le fruit des négociations en cours. Mechaal a confirmé. Le Hamas «respectera la volonté nationale palestinienne, même si celle-ci va à l'encontre de nos convictions» , a-t-il affirmé.

L'avancée est de taille. Car le Hamas s'engage ainsi, implicitement, à ne pas saboter les négociations relancées en grande pompe, sous l'égide de la Maison-Blanche, lors de la conférence d'Annapolis de novembre 2007. Censées aboutir à un accord-cadre avant la fin 2008, les discussions n'ont produit aucune avancée significative, pour l'instant. Le mouvement islamiste avait estimé, après s'être emparé de la bande de Gaza en juin 2007, que le président palestinien, Mahmoud Abbas, n'était plus habilité à négocier la paix avec Israël au nom des Palestiniens.

Cependant, l'ouverture du Hamas risque de s'avérer insuffisante. À la suite de la victoire du Hamas aux élections législatives palestiniennes, en mars 2006, le Quartette pour le Proche-Orient (États-Unis, Union européenne, ONU, Russie) avait fixé trois conditions à la levée du boycottage des islamistes : reconnaissance de l'État hébreu, approbation des accords signés entre l'Autorité palestinienne et Israël, renoncement à la violence.

Or, si le Hamas dit accepter la possibilité d'une trêve de dix ans avec l'État juif, sa charte continue de prôner la destruction d'Israël. Le mouvement considère l'ensemble de la Palestine historique comme un bien religieux appartenant aux musulmans.

En réalité, la position du mouvement à sensiblement évolué, le Hamas affirmant désormais vouloir connaître les frontières de l'État hébreu avant de savoir s'il accepte son existence. Le mouvement considère que l'OLP (Organisation de libération de la Palestine) avait commis une erreur historique en reconnaissant Israël sans obtenir la création d'un État palestinien en échange.

Les États-Unis ont d'ailleurs affirmé, lundi , que les avancées obtenues par Carter ne changent rien sur le fond. «Je ne vois pas de changement fondamental», a déclaré le porte-parole du département d'État américain. Reste à savoir si l'UE saisira l'opportunité pour tenter d'encourager le Hamas à avancer dans la bonne direction.


C'est l'AFP elle-même qui avait commenté l'évaluation du non-évènement que constitue la tentative de Jimmy Carter de jouer un rôle :

Le Hamas dit qu'il ne reconnaîtra pas Israël niant indirectement les propos de Carter

 

 


http://afp.google.com/article/ALeqM5iDb8jakUGNVQSyRKr6KCsjtPUpzg


JERUSALEM (AFP) ? Le mouvement palestinien Hamas est prêt à accepter un Etat palestinien dans les frontières de 1967 mais il "ne reconnaîtra pas Israël", a affirmé lundi son chef en exil Khaled Mechaal niant indirectement les propos de l'ex-président américain Jimmy Carter.

 

Lors d'une conférence de presse à Jérusalem, Jimmy Carter a affirmé que le Hamas serait prêt à reconnaître Israël si un accord de paix était conclu et approuvé par un référendum palestinien.

 

Les responsables du Hamas "ont indiqué qu'ils seraient prêts à accepter un Etat palestinien dans les frontières de 1967 si les Palestiniens l'approuvent et qu'ils accepteraient le droit d'Israël à vivre en paix comme proche voisin", a expliqué M. Carter.

 

Le Hamas serait prêt à reconnaître un accord de paix négocié par le Premier ministre israélien Ehud Olmert et le président palestinien Mahmoud Abbas à condition "qu'il soit soumis à l'approbation des Palestiniens, même si le Hamas devait être en désaccord sur certains termes de cet accord", a ajouté M. Carter.

 

Ce dernier, s'exprimant à la tribune du Conseil israélien pour les relations extérieures, une organisation indépendante agissant sous l'égide du Congrès juif mondial, a rencontré vendredi et samedi à Damas M. Mechaal, malgré la vive opposition d'Israël et des Etats-Unis.

 

Réagissant aux propos de M. Carter, la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a indiqué à Manama que les islamistes devraient renoncer à la violence et cesser les tirs de roquettes contre Israël pour prouver qu'ils étaient prêts à la paix.

 

Le Hamas, considéré comme une organisation terroriste par ces derniers, a pris par la force le contrôle de la bande de Gaza en juin 2007 après avoir évincé les forces fidèles au parti rival Fatah de Mahmoud Abbas.

 

Le vice-Premier ministre israélien Shaoul Mofaz a vivement critiqué l'initiative de M. Carter. "Il parle avec Khaled Mechaal et essaie d'arriver à un arrangement, alors que continuent les attaques meurtrières contre l'Etat d'Israël. Sa démarche est vide de contenu", a-t-il dit.

 

Lors de sa conférence de presse à Jérusalem, l'ancien président s'est par ailleurs dit "déçu" par le rejet par le Hamas d'un cessez-le-feu unilatéral, soulignant qu'il ne pouvait jouer le rôle d"intermédiaire en raison du refus des responsables israéliens de le recevoir.

 

Critiquant les approches israélienne et américaine, qui refusent tous deux de discuter avec le Hamas ou à un de ses soutiens, Damas, M. Carter a ajouté: "La stratégie actuelle visant à exclure la Syrie et le Hamas ne marche pas. Elle contribue à exacerber le cycle de la violence, les malentendus et l'animosité".

 

Membre Juif.org





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