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Blog : Torah-Box

3 histoires du Maguid de Koznitz à raconter le soir du Séder (ségoula pour la parnassa)

Il existe une très grande Ségoula pour la Parnassa, l'abondance dans le matériel. Elle nous vient du Maguid de Koznitz. Il s'agit de raconter le soir du Séder de Pessa'h ces 3 histoires de émouna (foi en D.ieu) :

Première histoire :

Un Juif riche avait confectionné une eau-de-vie avant Pessa’h, il se mit en route pour vendre cette eau-de-vie dans un pays voisin. En traversant la frontière, les policiers postés à la frontière lui confisquèrent sa barrique, car la loi du pays interdisait de vendre de l’eau-de-vie sans autorisation spéciale. Le Juif se rendit immédiatement chez le Rabbi Elimélekh de Lizensk où il versa d’abondantes larmes à ce sujet. Le Rabbi Elimélekh demanda alors au Juif de retourner auprès des gardes-frontières et de leur demander de goûter à la barrique pour qu’ils constatent que c’était de l’eau et non de l’eau-de-vie. Le Juif suivit la recommandation de son Rav et demanda aux gardes-frontières de goûter au contenu de la barrique et ils constatèrent qu’elle était pleine d’eau et non d’eau-de-vie. Ils lui restituèrent le tonneau. Le Juif retourna chez le Rabbi Elimélekh de Lizensk et se plaignit que le tonneau d’eau-de-vie était sa source de revenus pour ses achats de Pessa’h et désormais, ses tonneaux étaient pleins d’eau. Rabbi Elimélekh lui prescrit d’en goûter le contenu et il constata que le tonneau était plein d’eau-de-vie ; ainsi, le Juif eut largement de quoi faire ses achats de Pessa’h.  

Seconde histoire :

Un jour, un roi perdit sa bague et il ordonna que l’on recherche son bijou. Toute personne qui s’engageait à rechercher la bague se voyait remettre une grande somme d’argent à cet effet. Un Juif pauvre n’avait pas de quoi se procurer les denrées nécessaires à la fête de Pessa’h. Son épouse lui dit : « Ecoute, le roi distribue des pièces à celui qui désire chercher sa bague. Présente-toi aussi et explique au roi que tu es disposé à chercher la bague et il te donnera de l’argent en échange. Avec cet argent, nous pourrons acheter les provisions pour la fête de Pessa’h. » Le Juif suivit le conseil de son épouse : il se rendit chez le roi et lui expliqua qu’il voulait chercher la bague. Le souverain lui donna de l’argent et ainsi, le Juif put faire ses achats de Pessa’h avec largesse et inviter des convives en grand nombre le soir de Séder. Le roi avait un conseiller non-juif qui détestait les Juifs, et il inventa que le Juif s’était joué du roi. Il se rendit chez le Juif le soir du Séder et dit au roi : regardez ce que le Juif a fait avec l’argent que vous lui avez donné. Le roi arriva chez le Juif au moment de la récitation du passage de « Dayénou » où le Juif disait « Si D.ieu nous avait fait sortir d’Egypte… » et tous les convives répondirent : « cela nous aurait suffi (Dayéni) », et ainsi de suite pour chaque paragraphe. Or, le conseiller du roi s’appelait « Dayéni ». Le roi déclara alors : le Juif mène une enquête sur le voleur ayant dérobé la bague et tout le monde a dit : Dayéni. Le roi ordonna à ses serviteurs d’arrêter le conseiller et de le frapper jusqu’à ce qu’il avoue son vol. Et en effet, l’homme avoua le vol de la bague et le Juif eut largement à sa disposition de quoi célébrer la fête de Pessa’h.

Troisième histoire :

Un juif travaillait chez un seigneur qui lui dit un jour : si je ne subvenais pas à tes besoins, tu mourrais de faim. Le Juif lui rétorqua : il y a un D.ieu qui nourrit et subvient aux besoins de chacun, et Il a beaucoup d’émissaires. Le seigneur se mit en colère et licencia le Juif. Cet incident eut lieu avant Pessa’h : le Juif, appauvri, n’avait pas de quoi se procurer les denrées nécessaires à la fête de Pessa’h.

Le seigneur possédait un singe : un jour, il entra dans la salle du trésor avec le singe pour vérifier les pièces et les faire briller dans sa bouche. Lorsque le seigneur en sortit, l’animal imita le seigneur et mit des pièces en bouche, les avala et s’étouffa. Lorsque le seigneur revint, il vit le singe mort et ordonna à son serviteur de jeter le singe au Juif qu’il avait licencié. Lorsque le serviteur jeta le singe par la fenêtre du Juif, son ventre se déchira. Le Juif, alerté par le bruit, arriva et aperçut un squelette de singe avec des pièces qui sortaient de son ventre. Il eut ainsi à sa disposition suffisamment d’argent pour célébrer largement la fête de Pessa’h. Le soir du Séder, le seigneur se rendit chez le Juif et vit qu’il s’était procuré toutes sortes de bonnes choses. Il lui demanda d’où il avait obtenu tout cela. Le Juif lui répondit qu’on avait jeté chez lui un singe rempli de pièces d’or. Le seigneur avoua alors : je reconnais désormais que Hachem subvient aux besoins de tous. Notre Juif eut largement de quoi célébrer la fête de Pessa’h.

Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 38 minutes