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Blog : Torah-Box

Les dévoilements de D.ieu dans la Bible : preuve irréfutable d'une transmission inaltérée

Le fondement de la foi juive est la révélation divine au mont Sinaï où fut présent tout le peuple, témoin oculaire de l’événement. Quelque 3,5 millions de personnes recensées par la Torah. 

Fait historique incontestable, le récit la révélation fait l’objet d’une transmission ininterrompue au sein du peuple d’Israël, depuis qu’il eut lieu.

Jeunes comme moins jeunes, hommes comme femmes, tous basent leur croyance sur le témoignage de leurs ascendants.

Mais est-ce réellement le seul événement historique au cours duquel le Tout-Puissant se manifesta au peuple juif ?

Une transmission de preuves intergénérationnelle

En fait, la Torah dénombre d’autres événements semblables, autant de témoignages d’une transmission fiable de la tradition juive. Comme pour la révélation au Sinaï, c’est le témoignage oculaire de masse qui est sa marque d’authenticité. 

C’est le cas par exemple de l’épopée des hébreux sous la responsabilité de Josué en l’an 2488 (depuis la Création) où le peuple tout entier vécut maintes fois des miracles sensationnels.

Lors de la traversée du Jourdain, le livre de Josué (chap. 3) relate l’aventure : « Donc, de bon matin, Josué et tous les enfants d’Israël partirent de Chittîm et s’avancèrent jusqu'auprès du Jourdain ; là ils passèrent la nuit avant d’effectuer le passage. (Josué 3, 1) » « Et Josué dit au peuple : “Sanctifiez-vous ! car demain, l’Eternel accomplira au milieu de vous des merveilles” (Josué 3, 5). On notera que Josué annonce préalablement le miracle à venir, signe qu’il n’est pas le fruit du hasard.

« Et il ajouta : ”Voici qui vous prouvera que le D.ieu vivant est au milieu de vous, et qu’Il saura chasser de devant vous le Cananéen, le Héthéen, le Phérizéen, le Ghirgachéen, l’Amorréen et le Jébuséen. Voyez, l’arche d’alliance du Maître de toute la terre va, à votre tête, traverser le Jourdain. » (3, 10-11)

« Arrivés au Jourdain, sitôt que les prêtres porteurs de l’arche eurent trempé leurs pieds dans ses eaux, lesquelles couvraient toutes ses rives à cette époque de la moisson. Les eaux d’amont s’arrêtèrent et formèrent comme un mur, à une grande distance, depuis Adâm, la ville voisine de Caretân, tandis que les eaux d’aval, dans la direction de la mer du Désert ou mer de Sel, achevaient de s’écouler ; et le peuple effectua son passage en face de Jéricho. Les prêtres, porteurs de l’arche d’alliance de l’Eternel, restèrent à pied sec au milieu de Jourdain, immobiles, pendant que tout Israël passait à pied sec, jusqu’à ce que la nation entière eût achevé de traverser le Jourdain. » (3, 15-17) 

La conquête de Jéricho fut tout aussi miraculeuse, ses murailles s’engloutirent littéralement dans le sol au son des cors sonnés par les prêtres.

Ainsi relate le texte : « Lorsque la corne retentissante émettra un son prolongé, tout le peuple en entendant ce son de cor, poussera un grand cri de guerre, et la muraille de la ville croulera sur place, et chacun y entrera droit devant lui » (6, 5) « Le peuple poussa des cris lorsqu’on sonna du cor. Dès qu’il entendit le cor retentir, il poussa un grand cri de guerre ; et la muraille s’écroula sur elle-même, et le peuple s’élança dans la ville, chacun devant soi, et il s’empara de la ville. » (6, 20)

D’ailleurs, les découvertes des archéologues allemands Sellin et Watzinger (1907-1913), Garstang (1930-1936) et Kenyon (1952-1958) ont désormais établi l’épisode de la tombée de la muraille de Jéricho comme une vérité scientifique.

Sellin et Watzinger, et plus tard Kenyon, trouvèrent à Jéricho les restes du mur de briques écroulé, s’apparentant à la grande muraille de la ville de Jéricho. L’archéologue Bryant Wood date la destruction du mur du temps de Josué (- 1400 avant l’ère commune). 

Les douzaines de jarres remplies de grains de la dernière ville cananéenne de Jéricho trouvés par Garstang et Kenyon mettent en évidence que ces jarres datent du temps de la récolte au moment où la ville fut brûlée (et non pillée) par Josué. Ainsi, les trouvailles archéologiques correspondent parfaitement avec le récit biblique.

Dans son livre « Digging up Jericho », Kenyon déclare : « les archéologues ont découvert de nombreux cas d’effondrement, qui témoignent de tremblements de terre, la muraille (de la ville de Jéricho) s’est effondrée vers l’extérieure alors que ses briques sont intactes… aucun signe n’indique que l’effondrement de la muraille ne soit dû aux creusages de l’ennemi ».

De nombreux autres miracles furent accomplis par D.ieu en présence de tout le peuple du temps de Josué : « Tandis qu’ils fuyaient devant Israël, comme ils se trouvaient sur la pente de Béthorôn, l’Eternel fit tomber sur eux, jusqu’à Azêka, d’énormes grêlons qui les tuèrent ; et il en périt un plus grand nombre par ces grêlons que par l’épée des enfants d’Israël » (Josué 10, 11). C’est le cas également de l’arrêt du mouvement du Soleil et de la Lune : « Et le Soleil s’arrêta et la Lune fit halte, jusqu’à ce que le peuple se fût vengé de ses ennemis, ainsi qu’il est écrit dans le Livre de la droiture. Et le Soleil immobile au milieu du ciel, différa son coucher de près d’un jour entier » (Josué 10, 13).

L’époque du prophète Samuel en l’an 2884 perpétue la chaîne des phénomènes miraculeux avec la tombée de la pluie en plein été à la demande du prophète en présence de tout le peuple. « N’est-ce pas, c’est aujourd’hui la moisson du froment ? Je vais invoquer le Seigneur, pour qu’il fasse tonner et pleuvoir : comprenez alors et voyez combien vous avez mal agi aux yeux du Seigneur en demandant un roi. Alors Samuel invoqua le Seigneur et le Seigneur, en ce jour même, fit tonner et pleuvoir ; et tout le peuple éprouva un profond respect pour D.ieu et pour Samuel » (Samuel 12, 17-18).

Le transfert de l’arche d’alliance de la cité de David par le roi Salomon en présence de toute la nation offre à la tradition des miracles une nouvelle occurrence. Le Livre des Rois relate : « Le roi Salomon et toute la communauté d’Israël rassemblée près de lui, se plaçant ensemble devant l’arche, firent des sacrifices de menu et de gros bétail, si nombreux qu’on n’aurait pu les compter » (8, 5) « Or, lorsque les prêtres sortirent du lieu saint, une nuée s’étendit dans la maison du Seigneur. Et les prêtres ne purent, par suite, s’y tenir pour faire leur service, parce que la majesté divine remplissait la maison du Seigneur » (8, 10-11).

Lorsque le prophète Eliahou reproduisit la révélation comme au mont Sinaï

Après le décès du roi Salomon en 2964, le royaume d’Israël, se scinde en deux : le royaume des rois de Juda et le royaume des rois d’Israël. Une époque où les tribus d’Israël sont divisées et où l’idolâtrie bat son plein. Le roi Achab et sa femme Jézabel règnent alors sur le royaume d’Israël. Traquant et exterminant les prophètes de l’Eternel, ils entrainèrent le peuple à adorer la divinité de Baal. 

C’est dans ce climat bouleversé que D.ieu envoya le prophète Elie pour réunifier à nouveau le peuple au moyen d’une révélation céleste magistrale. 

« Elie s’avança devant tout le peuple, et s’écria : « Jusqu’à quand clocherez-vous entre les deux partis ? Si l’Eternel est le vrai D.ieu, suivez-le ; et si c’est Ba’al, suivez Ba’al ! » Mais le peuple ne répondit mot. Et Elie dit au peuple : « Je suis resté moi, seul prophète de l’Eternel, tandis que les prophètes de Baal sont quatre cent cinquante. » (18, 21-22)

Les versets décrivent ensuite le procédé par lequel Eliahou entreprit de prouver à nouveau la véracité de D.ieu au peuple d’Israël. « Alors vous invoquerez votre dieu, et moi j’invoquerai l’Eternel, le dieu qui répondra en envoyant la flamme, celui-là sera le vrai D.ieu Tout le peuple s’écria : «  C’est bien dit » (18, 24).

Et ainsi se déroula l’événement : «  Ils prirent le taureau qu’il leur avait laissé choisir, l’accommodèrent, invoquèrent Baal depuis le matin jusqu’au midi, en disant : « O Ba’al, exauce-nous ! Mais point de voix, point de réponse… Sur le midi, Elie les railla, disant : « Criez plus fort, puisque c’est un dieu, quelque affaire l’occupe, une expédition, un voyage… Peut-être dort-il, il s’éveillera. » (Les Rois I 18, 26-27).

Alors qu’ils finirent d’invoquer vainement leur divinité, Elie le prophète s’avança vers l’autel réservé au miracle, l’inondant d’eau, pour ne pas qu’on pense que le feu qui s’y abattrait est le fruit d’une combustion manuelle et il déclara devant tout le peuple : «  Exauce-moi, Seigneur, exauce-moi, afin que ce peuple reconnaisse que c’est Toi le vrai D.ieu ; et Tu auras ainsi amené leurs cœurs à résipiscence. Le Feu de l’Eternel jaillit alors, consuma la victime, le bois, les pierres, la terre et absorba l’eau de la tranchée. Tout le peuple, à cette vue tomba sur sa face et s’écria : « L’Eternel est le vrai D.ieu ! L’Eternel est le vrai D.ieu ! » (Les Rois I 18, 37-38)

Pour finir

La foi du peuple juif est fondée sur des manifestations divines à travers les générations, des preuves concrètes vécues et retranscrites par les témoins de ces événements. Il ne s’agit pas là uniquement d’un fait ponctuel accompli sous les yeux d’une génération, il s’agit d’une chaîne de preuves authentiques qui se transmet par des millions de gens au travers des générations et retranscrite sur papier. La Bible abonde de preuves du même type au travers de l’histoire que ce soit les miracles d’Elisée le prophète, ou des miracles accomplis à la face du Roi Ezéchias et bien d’autres encore.

Ainsi, la Bible offre à celui qui désire connaître la véracité de D.ieu et de Sa Torah un chemin clair et sûr, qui n’a pas son pareil dans les autres religions où tous les dits miracles n’ont été perpétrés devant aucun témoin, donc sans aucun moyen de les examiner, si ce n’est par la foi aveugle de leurs adeptes.

Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 6 minutes