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Blog : Torah-Box

"Rien ne se perd, tout se transforme" : un secret de la Chimie ou de la Torah ?

« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. » Cette maxime bien connue, on l'attribue au célèbre chimiste Antoine Lavoisier. Lavoisier est l’un des fondateurs de la chimie moderne. Il démontra au travers de ses expériences chimiques qu’il n’y a pas désintégration de la matière. Si on brûle du papier, ses molécules s’éparpilleront dans les airs, mais ne s’annihileront pas.

En 1778, le chimiste a l’idée de brûler de l’étain dans un vase rempli d’air et hermétiquement clos. Ayant pesé l’étain et l’air avant la combustion, il les pèse aussi après et constate que les cendres sont d’une masse supérieure à celle de l’étain de départ et que la masse de l’air a diminué. La conclusion logique s’impose à l’esprit du scientifique : l’air s’est combiné à l’étain lors de la combustion.

Explication de la notion de conservation de la matière

Lors d’une réaction chimique, la relation entre les différents éléments utilisés pour l’expérience change. Les matières se transforment, s’amalgament ou mutent ; mais on retrouve les mêmes quantités de matière dans les éléments chimiques formés (les produits de la réaction) que dans les éléments qui ont été consommées (les réactifs). 

C’est ce qui permet la stœchiométrie, le calcul permettant d’analyser les quantités de réactifs et de produits présents au cours d’une réaction chimique, étant donné l’axiome selon lequel la matière se conserve indubitablement. 

Dans son ouvrage Traité élémentaire de chimie parut en 1789, Lavoisier parle de la matière en ces termes :

« On voit que, pour arriver à la solution de ces deux questions, il fallait d’abord bien connaître l’analyse et la nature du corps susceptible de fermenter, et les produits de la fermentation ; car rien ne se crée, ni dans les opérations de l’art, ni dans celles de la nature, et l’on peut poser en principe que, dans toute opération, il y a une égale quantité de matière avant et après l’opération ; que la qualité et la quantité des principes est la même, et qu’il n’y a que des changements, des modifications. »

Bien que le premier à qui l’histoire prête cette citation, en l’occurrence le philosophe grec Anaxagore qui disait déjà « Rien ne naît, ni ne périt… », c’est Lavoisier par ses travaux expérimentaux qui fit passer cette maxime du statut de pensée philosophique au statut de principe physico-chimique.

Ces découvertes ont été développées par Albert Einstein sur le rapport entre l’énergie et la matière : E=mc2. Einstein nous a enseigné que la matière est en réalité composée d’énergie et qu’elle est donc indestructible. Toute destruction de la matière la transforme en énergie.

Pour résumer

La science affirme par le biais de ses expériences que rien ne se détruit mais que tout se transforme. Il n’y a donc aucun élément nouveau depuis le début de la création (Big Bang d’après les scientifiques) et aucun élément ne sort véritablement du monde. Il n’y a ni création (ex-nihilo) de la matière, ni annihilation de la matière. 

La science n’explique pas pourquoi les choses sont ainsi faites, elle constate simplement qu’il en est ainsi. 

Que dit la Torah à propos de ces découvertes ? Le savait-elle déjà ? Si oui, en explique-t-elle la raison ?

La Torah – Sagesse divine

Il y a à peu près 3000 ans, le roi Salomon écrivait dans son livre Kohélèt (l'Ecclésiaste): 

« J'ai reconnu aussi que tout ce que D.ieu fait restera ainsi éternellement : il n'y a rien (possibilité) à y ajouter, rien (possibilité) à en retrancher… » (Kohélèt 3, 14)

En d’autres mots le roi Salomon nous dit exactement ce que Lavoisier nous dira des milliers d’années plus tard : la matière ne se désintègre pas ! 

A l’époque où ces lignes sont écrites par le roi Salomon, toute personne voyant un bout de bois brûler et se faire réduire en cendre n’imaginait pas que les éléments carbonisés sont en réalité conservés, et que les molécules sont éparpillées dans l’espace. Qui pouvait savoir à cette époque que le feu ne détruit pas mais qu’il dissocie les molécules entre elles sans les détruire ?

Pourtant, le Rav Saadia Gaon, décédé en 942 de notre ère, écrit dans son livre Emounot Vé Déot (part. 7chap. 1) : « Il n’y a pas aucune possibilité de détruire la matière, même si on la brûlait, cela ne la détruirait pas. »

Ou encore « le feu ne détruit pas, il sépare les éléments entre eux » (ibid.)

Mais il y a encore plus fort…

La science ne connaît pas la raison pour laquelle l’annihilation totale de la matière est impossible. La Torah oui !

Le Rav Saadia Gaon dit : « Ne peut détruire que Celui qui a créé » (ibid.)

Autrement dit, seul D.ieu Tout-Puissant qui a créé la matière ex-nihilo, c’est-à-dire du néant, a le pouvoir de la ramener au néant. L’Homme n’a ni le pouvoir de créer ni celui de détruire, c’est un pouvoir détenu uniquement par D.ieu…

3 commentaires
L'homme passe son temps à changer les choses de place et à tenter d'avoir autre chose à faire que constater qu'il y a du "il y a". Mais je remarque 2 choses: la première c'est qu'effectivment c'est une grande différence d'accélérer le mouvement, déplacement des parties du tout immuable (sauf si dieu en décide autrement) et constater l'existence de toute chose et de nous-mêmes. Et d'autre part, si on formule l'hypothèse d'un dieu pour expliquer l'existence du tout (que l'on suppose fini) il y a contradiction à placer dieu hors du tout. C'est pourquoi il est plus logique de dire que dieu est le tout et d'ajouter que nous ne savons rien sur le tout en tant que tel ni même s'il est quelque chose dans rien ou s'il est infini donc pas dans un espace vide.l'idée d'infini inclut l'espace lui-même comme chose...mais il est très difficile d'imaginer l'existence de l'espace comme chose situé dans rien. L'idée de rien est seconde relativement au "quelque chose". L'esprit ramène tous ses objets au quelque chose. Dieu est ce quelque chose au sujet de quoi nous ne savons rien sinon qu'il nous permet de penser qu'il y a quelque chose plutot que rien. Il y a donc 2 domaines: dieu ou le donné et les productions humaines....mais l'homme ne fait qu'accélérer les déplacements des éléments du donné. Sur le plan moral, métaphysique; c'est Blaise Pascal qui a aperçu la présence de l'homme comme agitation et vanité. Comment évacuer ce rregard porté sur nous- mêmes puisque le xviième découvre le mon
Envoyé par Laurent_064 - le Mercredi 18 Décembre 2019 à 12:44
Puisque le 17ème siècle découvre que le monde auquel nous avons accès n'est d'abord qu'une représentation subjective et non ce qu'il est en lui-même.
Envoyé par Laurent_064 - le Mercredi 18 Décembre 2019 à 12:56
D'où l'apparition de l'idée de multiples mondes (Fontenelle, Leibniz) pour joindre métaphysique et éthologie (qui est l'étude des mondes animaux et humains.....chaque sujet étant dans SON monde qui ne communique pas avec les autres ( idée de "monade" leibnizienne. Et toute la philosophie de Husserl pour explorer ce que le concept de "sujet" a modifié dans l'effort de la philosophie pour nous éclairer sur le réel.
Envoyé par Laurent_064 - le Jeudi 19 Décembre 2019 à 12:33
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 38 minutes