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Blog : Torah-Box

Hiloula de Rabbi Chmouël Halévi Eidels, de mémoire bénie

A l'occasion de la Hiloula (jour anniversaire de décès) de notre maître Rav Chmouel Eliezer EIDELS, l'équipe Torah-Box est heureuse de vous faire découvrir très brièvement son parcours de vie. Celui qui parle du Tsadik de jour de sa Hiloula, celui-ci priera pour lui ! Allumez une bougie et dites "Likhvod XXX, zékhouto taguèn 'alénou" puis priez. Que son mérite protège tout le Klal Israel, Amen !

A l'occasion de la Hiloula (jour anniversaire de décès) de notre maître Rabbi Chmouël Halévi Eidels, l'équipe Torah-Box est heureuse de vous faire découvrir très brièvement son parcours de vie. Celui qui parle du Tsadik de jour de sa Hiloula, celui-ci priera pour lui ! Allumez une bougie et dites "Likhvod Rabbi Chmouël Halévi Eidels, zékhouto taguèn 'alénou" puis priez. Que son mérite protège tout le Klal Israel, Amen !

Le Maharcha, Rabbi Chmouël Halévi Eidels est né en 1555 à Kazimierz à côté de Cracovie. Son père est Rabbi Yéhouda Halévi, un descendant de Rabbi Yéhouda Ha'hassid. Dès son jeune âge, on découvrit son génie en Torah, c'était un enfant particulièrement doué. On l'appelait : « le génie de Cracovie. » Comme il était très beau, les ministres et les comtes l'observaient avec émerveillement. Lorsque ses parents s'en rendirent compte, ils décidèrent de lui laisser pousser les cheveux afin de dissimuler sa beauté, de peur qu'il ne rencontre des enfants au mauvais œil. Plus tard, lorsqu'il étudiait la Torah avec assiduité, il attachait ses cheveux au mur de sorte que s'il tombait de sommeil au moment d'étudier, il se réveillait du fait de ses cheveux.

Arrivé en âge de se marier, alors qu'il aurait pu choisir des jeunes filles riches et de lignée prestigieuse, le Maharcha accepta une proposition moins « attirante », et épousa Dvora, qui était orpheline de père. C'était la fille de Mme Eidel Ashkénazi Lifschitz de Poznan, veuve du Gaon Rabbi Moché Ashkénazi Lifschitz, président du tribunal rabbinique de Brisk. Lorsqu'elle entendit parler des talents du jeune homme, elle voulut avoir le Maharcha pour gendre, et promit d'entretenir le couple toute sa vie pour qu'il puisse étudier la Torah sans devoir subvenir aux besoins du foyer. Après le mariage, il s'installa à Poznan, où il créa sa Yéchiva Guédola 'Ha'havoura Hakédocha, où tous les élèves se consacraient à l'étude dans l'ascétisme.

Jusqu'en 1568, il fut entretenu par sa belle-mère Mme Eidel, mais après son décès, il n'eut d'autre choix que d'accepter un poste de rabbin et fut nommé au poste de Rav de la ville de Chelm. Plus tard, il devint également rabbin et président du tribunal rabbinique de Lublin, puis rabbin à Tykocin et Ostrog, une ville réputée pour ses géants en Torah. Rabbi Chmouël Eliézer Halévi Eidels estimait beaucoup sa belle-mère et disait toujours d'elle qu'elle était sa seconde mère et au fil du temps, il attacha à son nom le sien : Eidels.

Dans les Yéchivot et Collélim de notre époque, presque tout le monde connaît le commentaire du Maharcha, sur Tossefot, la Guémara et Rachi. Ses écrits sur le Chass se divisent en deux : 1) Des 'Hidouchim sur les Halakhot, où il explique la partie hilkhatique du Talmud. 2) Les 'Hidouché Agadot – une explication des Agadot de nos Sages.

Ces deux ouvrages sont considérés comme des références dans l'étude de Tossefot. Le 'Hazon Ich (suivi par les Ashkénazes) recommande d'étudier avec assiduité les ouvrages du Maharcha, partie essentielle dans la compréhension des concepts élémentaires de l'étude.

Le Ba'al Chem Tov, en s'exprimant sur les écrits du Maharcha, a déclaré : « Le commentaire du Maharcha a été écrit sous inspiration prophétique, et si on avait reconnu sa vertu, on aurait mis de la cendre sur sa tombe. »

Les Maîtres séfarades, comme Rabbi Ezra Attia, Roch Yéchiva de Porat Yossef, avait l'usage d'étudier avec ses élèves le commentaire du Maharcha, après l'étude des Tossefot, et depuis, cet usage se poursuit jusqu'à aujourd'hui.

L'un des plus beaux commentaires du Maharcha sur un verset dans le traité de Brakhot : « tout est dans les mains du Ciel », mise à part la crainte du Ciel, est l suivant : « Tout est entre les mains du Ciel. Lorsqu'un homme prie pour quelque chose, la décision d'écouter sa prière est entre les mains du ciel. Mais la crainte du Ciel fait exception. Si l'homme prie pour acquérir la crainte du ciel, on sera obligé d'écouter sa prière, et de réaliser son souhait. »

Par tradition, les histoires sur le Maharcha ont la faculté de guérir les malades. On relate que lorsqu'Adèle, la fille de Rabbi Na'hman de Breslev tomba gravement malade, Rabbi Na'hman lui rendit visite et lui raconta trois histoires sur la grandeur du Maharcha pour la guérir ; le miracle se produisit et Adèle se rétablit totalement.

Le Motsaé Chabbath de la Paracha de Toldot, le 5 Kislev 1631, à l'âge de 76 ans, le Maharcha fut rappelé au ciel. Il fut enterré le dimanche à Ostrog, Ukraine.

On raconte une histoire intéressante sur son enterrement : dans la communauté d'Ostrog, les Juifs étaient beaucoup persécutés par les non-Juifs ; par exemple, ils avaient décrété que tout enterrement qui partait en direction du cimetière juif devait passer par l'église.

Privés de choix, les Juifs étaient contraints de suivre ce protocole. À chaque fois qu'ils passaient par l'église, ils recevaient leur part de cris, d'insultes et même de coups de la part des prêtres de l'église. Dans cette église, on exerçait également des sortilèges qui influaient sur les passants et suscitaient en eux des pensées hérétiques.

Au moment du décès du Maharcha, il prescrit à son entourage que lorsqu'ils devraient l'enterrer, ils déposeraient sur son cercueil les ouvrages de sa composition, les 'Hidouché Halakhot et les 'Hidouché Agadot, et une fois arrivés dans l'église, ils devaient déposer son cercueil à terre.

Le jour de l'enterrement, une grande foule accompagna le Maharcha vers sa dernière demeure, et lorsqu'ils s'approchèrent de l'église, les cloches se mirent à sonner. Le cercueil du Maharcha fut dépose à terre comme il l'avait demandé, et à la stupéfaction de toutes les personnes présentes, il se leva subitement, s'assit sur son cercueil et commença à feuilleter ses livres comme s'il était vivant!

Les prêtres hébétés qui observaient l'enterrement ne comprirent pas comment c'était possible, mais les Juifs qui savaient que leur Rav était un homme de D.ieu, extrêmement saint, comprirent qu'un miracle allait se produire. À chaque page qu'il feuilletait, l'église s'enfonçait de plus en plus dans la terre jusqu'à ce qu'elle soit avalée totalement. À ce moment-là, le Maharcha ferma les yeux et retourna dans son cercueil.

Que son mérite protège tout le peuple d'Israël, Amen.

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Dernière mise à jour, il y a 45 minutes