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Blog : Alain Azria"Conférence de presse du CRIF sur l'affaire Al Doura : « Le journaliste Daniel Pearl a été décapité sous le portrait de Mohamed Al Doura. »".Par Sabine Roitman
Contributeurs Spécialisés Conférence de presse du CRIF sur l'affaire Al-Dura et une commission d'enquête à son propos 02/07/08
Texte repris du site Israël Valley Titre complet : "Conférence de presse du CRIF sur l'affaire Al Doura : « Le journaliste Daniel Pearl a été décapité sous le portrait de Mohamed Al Doura. »".
EXCLUSIF - Le CRIF a donné, ce mercredi, une conférence de presse sur l'Affaire Al Doura. Son président Richard Prasquier a voulu être aussi factuel que possible : « Je ne suis ni pour les uns, ni pour les autres. Je ne suis pas non plus contre France 2. La recherche du CRIF est celle de la vérité pleine et entière, car les conséquences de ce reportage ont été considérables : l'image de l'Israélien "tueur d'enfant palestinien" a fait le tour du monde, a importé le conflit en France et a directement entraîné les violences faites à la communauté juive entre 2000 et 2002. Pour la première fois depuis la Deuxième Guerre mondiale, les cris de "Mort aux juifs !" ont été entendus, en octobre 2000, à Paris, pendant une manifestation où l'on portait un petit cercueil symbolisant la mort du jeune Mohammed. Le journaliste Daniel Pearl a été pendu sous le portrait de Mohammed Al Doura, et des Israéliens ont été lynchés par des Palestiniens en colère ». Un journaliste d'origine israélienne, Gil Mihaely, a présenté les faits réellement connus à l'heure actuelle. Il a montré le reportage de France 2 au carrefour Netsarim le 30 septembre 2000, puis s'adressant aux journalistes présents leur a dit : « Ecoutez le commentaire du journaliste Charles Enderlin et posez-vous ces trois questions: - Voit-on effectivement l'agonie ou la mort du petit Mohamed ? - Peut-on dire d'une manière certaine d'où viennent les tirs ? - Voit-on sur les images que le père et son fils sont touchés ? » Il a bien fallu admettre qu'aucune trace de sang n'est visible, ni sur le mur, ni sur le sol, ni sur les corps. Sur le mur, on ne relève que 7 impacts de balles, alors que le cameraman palestinien avait parlé de 45 minutes de tir. Or les armes israéliennes tirent 600 à 800 coups par minute' Par ailleurs, les impacts des 7 balles sur le mur sont ronds ? ce qui veut dire qu'elles sont venues de face, explique l'expert en balistique auprès des tribunaux français, Jean-Claude Schlinger. Or les Israéliens avaient un angle de tir de 35° qui aurait dû provoquer un impact ovale. De plus, les rushes non diffusés à la télévision et où, selon Charles Enderlin, l'enfant est déjà mort, montrent son bras qui bouge. Les réponses à divers interrogatoires du cameraman Talal Abou Rahma, de Charles Enderlin et du père de Mohammed, ont varié au fil des 8 années qui viennent de s'écouler, et ne font que consolider la thèse d'une éventuelle mise en scène ? en tout cas de l'impossibilité que les tirs soient venus du côté israélien. Enfin, un autre reportage de France 2 a achevé d'ébranler la salle : diffusé le lendemain de la fusillade de Netsarim, ce reportage prouve clairement, grâce aux rushes qui le précèdent, que la fusillade qui y est montrée est effectivement une véritable mise en scène. Interrogé sur cette fausse fusillade, Charles Enderlin s'était défendu, nous dit-on, en arguant que ces images donnaient « la vérité du contexte ». « Cette notion de "vérité du contexte" ne saurait être acceptée », martèle le président Richard Prasquier. Pourrait-elle l'être par France 2 ? La question de l'insuffisance de déontologie des médias français a également été largement évoquée. « C'est la crédibilité des journalistes français qui est en jeu », déclarait, à l'issue de la conférence, une journaliste de la presse étrangère. Le président du CRIF a conclu en indiquant qu'il avait adressé à l'Elysée une lettre demandant la nomination d'une commission d'enquête ayant pour mission d'établir enfin la vérité sur ce qui s'est réellement passé, en 2000, au carrefour Netsarim. Cette commission devrait avoir à sa tête une personnalité indiscutable, qui pourrait s'entourer d'experts en tous genres. L'Elysée n'a pas encore donné sa réponse. Sabine Roitman Photo: Alain Azria
© Israel Valley
-------------------------------------- SAVOIR PLUS :
L'AFP (Copyright) : Selon le président du Crif, cette commission devrait compter des spécialistes de balistique, de médecine légale, de traumatologie et des images de télévision, choisis par le président de cette commission, « une personnalité indiscutable », ainsi que des représentants de France 2. Mardi, la Haute Cour de Justice israélienne a rejeté un appel visant à retirer sa carte de presse israélienne à Charles Enderlin, le correspondant de France 2 en Israël, auteur des commentaires de ce reportage filmé par un cameraman palestinien. Une association juridique, marquée à droite, Shurat HaDin, qui accuse Charles Enderlin d'avoir mis en scène cette mort, avait exigé que le Bureau de presse gouvernemental lui retire sa carte. En première instance, un tribunal avait rejeté cette demande. La Cour suprême, siégeant en tant que Haute Cour de Justice, a confirmé cette décision. La plus haute instance judiciaire israélienne a toutefois souligné que sa décision « n'implique pas une prise de position concernant la fiabilité du reportage. Ces questions ont été discutées et le seront peut-être, dans un autre cadre, à l'avenir ». Par ailleurs, le journaliste Charles Enderlin a perdu, le 21 mai, devant la cour d'appel de Paris un procès en diffamation intenté à Philippe Karsenty , qui avait affirmé que le journaliste avait truqué son reportage. La cour d'appel a jugé que M. Karsenty, directeur de Media-ratings, société qui se présente comme une agence de notation des médias, avait « exercé de bonne foi son droit de libre critique », et qu'il n'avait « pas dépassé les limites de la liberté d'expression ». M. Karsenty avait été condamné, en première instance, le 19 octobre 2006, par le tribunal correctionnel de Paris, à 1.000 euros d'amende et un euro de dommages et intérêts, pour diffamation. A la suite de l'arrêt de la cour d'appel, quelque 200 personnes, pour la plupart des journalistes, ont signé une pétition de soutien à Charles Enderlin.
© AFP Qui a tué Daniel Pearl ? Bernard-Henri Lévy
Il a retrouvé les témoins, les acteurs et les lieux. Il s'est plongé dans un monde de fanatismes et de passions sanglantes, de traques interminables, de manipulations périlleuses et de mensonges d'Etat. Il a côtoyé la nébuleuse terroriste dans ses ramifications les plus stupéfiantes, dans ses complicités les moins avouables. A chaque étape de cette immersion dans l'univers des nouveaux "possédés", deux questions: qui a vraiment tué Daniel Pearl ? Quel secret s'apprêtait-il à révéler quand ses assassins l'ont égorgé ? Bernard-Henri Lévy explore ces ténèbres en journaliste, en romancier, en philosophe. Son livre propose un tableau moderne du mal. C'est une descente vers les enfers où couvent, peut-être, nos prochaines apocalypses. http://www.onze-septembre.com/livre_21.php
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