Blog : Balagan

A peine élu, Shimon Peres vient de faire cette écoeurante déclaration: Israël devra se retirer des territoires palestiniens. J'ai changé de fonction mais mes convictions n'ont pas changé.

Cette déclaration est doublement fausse puisque ces territoires ne sont pas palestiniens et qu'Israël n'a absolument pas à s'en retirer mais elle est de plus atterrante puisqu'après tout le terrorisme créé par Oslo et le retrait du Liban, Peres nous affirme qu'il a conservé les mêmes convictions et qu'il veut poursuivre dans cette voie sans issue qui ne peut aboutir qu'à la destruction d'Israël. Une commission d'enquête a été mise sur pied suite aux errements de la guerre du Liban, il serait temps d'en mettre une sur pied sur les erreurs tragiques et meurtrières de la prétendue politique de "paix" qui a fait tant de victimes et qui n'a aucune raison de cesser d'en faire si l'on poursuit dans cette voie.

Yoram Hazony a publié un livre The Jewish State dans lequel il relate un certains nombre de propos de l'ignoble Shimon Peres comme par exemple: Il ne fait aucun doute que le prochain objectif d'Israël devra être de devenir membre de la Ligue arabe.

Tant qu'à faire partie d'une organisation criminelle, Peres devrait aussi demander l'adhésion d'Israël à Cosa Nostra ou aux Triades chinoises pour être cohérent avec lui-même.

Dans ce livre, on trouve aussi une interview qu'il a donné en 1996 après sa défaite face à Bibi et qui le décrit encore mieux:
Interviewer: Que s'est-il passé dans cette élection'
Peres: Nous avons perdu.
Interviewer: Qui ça nous'
Peres: Nous, les israéliens.
Interviewer: Et qui a gagné?
Peres: Tout ceux qui n'ont pas une mentalité israélienne.
Interviewer: Et qui sont-ils'
Peres: Les juifs.

Or justement, cette version locale de Jimmy Carter n'est pas du tout un israélien car il n'est pas un patriote israélien attaché à son pays et à son peuple mais bien plutôt une sorte de juif de diaspora habitant en Israël qui se complait plus à plaire aux européens et à la gauche mondiale qu'à oeuvrer pour la défense des vrais intérêts d'Israël. Peres a une mentalité de colonisé tourné vers sa métropole et non pas de citoyen d'un état souverain. De plus, comme Carter, c'est un faible qui essaye d'échapper par la lâcheté et la fuite à la nécessité de faire face à l'ennemi et de l'affronter. Carter était d'ailleurs terrorisé par les lapins.

Dans les faits, il y a peu de différences entre lui et Avraham Burg.