Blog : Torah-Box

Le deuxième pilier du travail qu’il nous appartient d’accomplir durant le mois d’Eloul est celui de la prière, la Téfila.

À nouveau, nos Sages ont identifié un verset de notre tradition dont les initiales forment le mot « Eloul » et qui fait allusion à la prière. Il s’agit d’un verset bien connu du Cantique des cantiques « Ani Ledodi Vedodi Li » « Je suis à mon bien aimé et mon bien aimé est à moi ».

Ce verset nous invite à orienter notre esprit et notre cœur vers Hachem, et Lui consacrer de longues périodes prières. La tradition séfarade a déjà codifié durant le mois d’Eloul, un mois de prières intensives, les fameuses « Seli'hot » qui permettent d’exprimer notre amour d’Hachem, nos regrets pour les fautes que nous avons commises et nos requêtes pour une bonne année.

De même, durant les 10 jours de Téchouva, nous rajoutons des versets spécifiques dans la 'Amida mais aussi à l’issue de celle-ci avec la récitation solennelle des « Avinou Malkénou » où nous rappelons la Royauté de D.ieu et nous Lui demandons de nous prendre en pitié.

Il convient de compléter ces prières par une profonde introspection personnelle et l’instauration d’un dialogue avec Hachem. Ces prières personnelles peuvent se faire naturellement dans sa langue maternelle, et elles nous permettent d’exprimer toute notre gratitude, de formuler nos regrets et nos bonnes résolutions, et d’adresser les prières et les requêtes qui nous tiennent à cœur.

Le mois d’Eloul inaugure ainsi une période de prières intensives durant laquelle chacun a la possibilité de s’adresser à D.ieu et de Lui parler en toute authenticité. Comme nous l’avons vu, il s’agit d’une période toute particulière, de grande proximité entre les enfants d’Israël et l’Eternel, où les prières ont une résonance très forte.