Blog : Torah-Box

Débridé, décomplexé, délirant, différent : le journal de l'heureuse Maman d'une petite trisomique.

Mes amies et moi avons eu un débat ce matin, et je voudrais vous en parler.

J’habite Tibériade et “chez Rabbi Méïr” (façon familière de dire sur son tombeau), il y a désormais des stands pour acheter un tas de petits souvenirs, bougies, Ségoulot, Kémiyot et divers articles de la vie juive. 

Parmi les objets… Je rêve !! Une grosse peluche géante de Mickey.

Vous savez, le style qu’on gagne en cartonnant dans une fête foraine.

Alors imaginez le choc de voir un gros rat chez Rabbi Méïr ! Symbole des films de Walt Disney, de la princesse qui attend son prince et d’Aladin qui frotte sa lampe...

Mickey a-t-il sa place dans ce saint lieu ? 

Un jour, une dame âgée m’a dit que je verrais des diamants dans une poubelle. Elle avait raison.

Si elle était encore dans ce monde, depuis la naissance de mon trésor, née avec son petit chromosome en plus, ce que les autres voient comme une infirmité, moi j’y vois une perle !

Tout est une question de regard !

Outre le fait que ma fille est couverte de Mickey à l’heure où j’écris, je me dis que Mickey a voulu aller chez Rabbi Méïr et profiter de sa lumière ! 

La souris la plus célèbre du monde a aussi le droit de s’élever en sainteté, elle et tout ce qu’elle représente, devenant le symbole de la Téchouva.

D'après vous, Qui a mis dans la tête du vendeur de bougies d’emmener une peluche de Mickey avec lui… ?

Nous pouvons tous, peu importe d’où nous venons, aller chez Rabbi Méïr demander un miracle et retrouver foi et espoir lorsque tout semble désespéré.

S'il a tiré Mickey de sa bourbe, il peut m’aider, moi aussi.

C’est pour moi une leçon d’Émouna - de foi -, une preuve d’à quel point Hachem nous aime d’un amour inconditionnel et qu’Il veut notre bien : qui que nous soyons et où que nous nous trouvions…

La Maman de Sheyna