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La caricature du momentGuerre civile en Egypte ?![]() Peut-on appeler les violences en Egypte un début de guerre civile ? Le Sinaï est en guerre, entre les forces armées égyptiennes et les milices terroristes islamistes, le Caire est à feu et à sang, toute l'Egypte sombre dans le chaos, une importante partie de la population supportant l'armée, contre les Frères Musulmans, des extrémistes islamistes qui étaient pourtant arrivés au pouvoir de manière démocratique. A part l'écrasement des islamistes par l'armée, on a difficile à voir quelle solution mettrait aujourd'hui fin aux heurts en Egypte.
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L’Occident tout entier est outré, offusqué, scandalisé parce que
l’armée égyptienne a osé déloger les Frères musulmans des deux
bastions de Rabia et de Nahda, où ils s’étaient barricadés depuis
plusieurs semaines. Bilan : plus de six cents morts dans les deux
camps.
Aussitôt, les média bien pensants poussent des cris d’orfraie et
demandent que le Conseil de Sécurité et les associations
internationales des droits de l’homme condamnent avec la plus extrême
fermeté cette sauvage agression.
Pauvres Frères musulmans victimes de la violence ! Ces gentils
moutons, bien connus pour leur douceur et leur innocence, sont l’objet
de procédés inacceptables. Il faut donc les défendre contre les loups
dévorants de l’armée et de la police égyptiennes. USA, Grande
Bretagne, France, Allemagne, Turquie, Onu… se lèvent alors comme un
seul homme pour dénoncer l’injustice, défendre ces innocents et
inviter le monde à voler à leur secours. Les média internationaux
enfourchent aussitôt Pégase pour pourfendre les coupables…
Cette levée de boucliers pour réclamer et proclamer le droit de tout
citoyen à manifester « pacifiquement » a quelque chose de
tragi-comique.
Mais, passons aux faits :
- La mosquée de Rabaa, où s’étaient enfermés les Frères, était une
véritable poudrière, où l’on a découvert un arsenal de guerre inouï.
Aucune dénonciation de l’Occident.
- Depuis des semaines, les milices des Frères, armées jusqu’aux dents,
sèment la terreur dans l’ensemble de la population d’Egypte :
meurtres, enlèvements, kidnappings, demande de rançons, rapt et viol
de filles mariées de force à des musulmans. Aucune réaction de
l’Occident.
- Plus d’une vingtaine de postes de police pillés et brûlés ; près
d’une cinquantaine de policiers et d’officiers massacrés et torturés
de la manière la plus sauvage. Silence de l’Occident.
- Mausolées soufis détruits et familles chiites massacrées ne
soulèvent aucune émotion internationale.
- Une cinquantaine d’églises, d’écoles et d’institutions chrétiennes
brûlées dans la seule journée du 14 août. Aucune protestation de la
part de l’Occident.
- Prêtres et chrétiens attaqués et tués – dont des enfants en bas âge
- pour la seule raison qu’ils sont chrétiens. Aucune dénonciation
occidentale qui serait taxée d’ « islamophobie », qui est aujourd’hui
le crime des crimes.
- Près de 1500 personnes massacrées par les milices de Morsi au cours
de son année de règne. Silence des médias
- Accords secrets de Morsi pour vendre l’Egypte à ses voisins, morceau
par morceau : 40% du Sinaï à Hamas et aux Palestiniens, la Nubie à
Omar el-Béchir, et la portion ouest du territoire à la Libye… Tout
cela est pain béni pour l’Occident, puisque c’est son œuvre…
Lorsque l’Egypte décide enfin de réagir pour mettre un peu d’ordre
dans la baraque… l’Occident crie à la persécution, à l’injustice, au
scandale.
Ce n’est un secret pour personne que les élections présidentielles
furent une vaste mascarade et que le scrutin fut entaché d’énormes
fraudes. Malgré tout, les média persistent à affirmer que Morsi a été
le premier président de l’histoire d’Egypte élu « démocratiquement »
et qu’il a pour lui la « légitimité ».
Le peuple égyptien, qui a bon dos, a quand même accepté de jouer le
jeu, en se disant : voyons-les à l’œuvre. Le résultat fut tellement
catastrophique – insécurité, chômage, inflation, pénuries de pain et
d’essence, économie en chute libre, tourisme agonisant… - que
l’ensemble de la population, au bout d’un an, demande à Morsi de
dégager.
En moins de deux mois, le mouvement « Tamarrod » rassemble plus de 22
millions de signatures réclamant son départ. En vain ! Face à son
obstination, plusieurs dizaines de millions d’Egyptiens – dont une
majorité de gens du petit peuple qui étaient ses anciens partisans –
déferlent dans les rues des grandes villes pour exiger son départ.
Encore en vain !
L’armée – jusqu’alors neutre – se décide à intervenir pour soutenir le
peuple et écarter l’indésirable, qu’elle garde en résidence
surveillée. Au cours de longues heures d’interrogatoire, elle obtient
de lui des révélations d’une gravité exceptionnelle, qui compromettent
aussi bien les Frères musulmans qu’un certain nombre de pays
étrangers.
Face à la prise de pouvoir de l’armée, l’Occident crie aussitôt au «
coup d’Etat ». Si « coup d’Etat » il y a eu, celui-ci fut populaire et
non militaire, l’armée n’ayant fait qu’obtempérer à la volonté du
peuple. Celui-ci, excédé par un président qui l’avait trompé, floué,
berné, a donc, par une réaction de survie, réclamé son départ.
Une petite histoire très savoureuse illustre bien ce que je dis.
Quelqu’un achète au marché une boîte de conserves qui, une fois
ouverte, se révèle avariée. Que va-t-il faire ? La manger ou la jeter
? La jeter bien entendu. C’est un peu ce qu’a fait le peuple égyptien
auquel Morsi et les Frères promettaient monts et merveilles. Une fois
la boîte ouverte, il s’est aperçu que l’intérieur était pourri. D’où
sa réaction de rejet.
Suite à l’exclusion de Morsi, l’armée a voulu quand même associer les
Frères musulmans au nouveau gouvernement en leur proposant de faire
équipe avec les autres tendances. Ils se sont heurtés à un refus
obstiné et systématique.
Après de nombreuses tentatives infructueuses de dialogue et de
négociations avec eux, un nouveau gouvernement provisoire est mis en
place.
Ils décident alors de « prendre le maquis » et de semer la terreur, ce
en quoi ils ont bien réussi. Mais cette stratégie ne fait qu’augmenter
leur impopularité, et l’on peut dire aujourd’hui que le peuple
égyptien les exècre et les honnit.
Equipés des armes les plus sophistiquées, ils s’organisent un peu
partout pour brûler, attaquer, tuer, détruire…
L’armée décrète alors l’état d’urgence et impose un couvre-feu du
coucher au lever du soleil. Mais les Frères musulmans s’estiment
dispensés d’obéir. Hier soir, 16 août, de ma chambre, toute proche de
l’avenue et de la place Ramsès grouillantes de leurs miliciens,
j’entends explosions, coups de feu et tirs de mitraillette provenant
des rues avoisinantes.
Après plusieurs sommations aux jeunes de rentrer chez eux, l’armée
décide alors d’envoyer ses chars pour faire respecter le couvre-feu.
Face aux dégâts probables, l’Occident bien pensant incriminera alors
l’armée d’avoir eu le culot d’attaquer des manifestants « pacifiques
»…
Mais de qui se moque-t-on ?...
Alors réfléchissez :
- Dés la déclaration du coup d’état une dizaine de chaînes qui n’ont pas voulu entrer dans l jeu de la propagande noire contre les frères musulmans ont été suspendus, et beaucoup de journalistes emprisonnés ou même tués.
- Le 14/08/20 jour du drame les militaires ont brûlé l’hôpital de camp où étaient placés les cadavres des assassinés froidement par l’armée sur la place des manifestants. Certains témoins disent que même des blessés encore vivants ont été froidement liquidés.
- Le 16/08/20 13 les militaires ont envahi la mosquée où l’on s’apprêtait à faire la prière sur l’âme de victimes et ont confisqué les cercueils.
- Quand les parents des victimes viennent réclamer les cadavres à l’hôpital publique on les force de signer un formulaire attestant le suicide de ceux qui ont été tués par balles.
- L’armée n’a d’arguments que quelques scènes qu’elle ne montre jamais dans l’immédiat, donc après un ajustement souvent débile comme l’a toujours été le cinéma égyptien.
Reponse : un militaire barbu!
Pauvre peuple égyptien, quel choix a t-il? Une dictature militaire ou la charia islamique.Comme dirait Coluche:
"Choisi ton camp masri!" De toute façon la mort est au bout du chemin.
AM ISRAEL HAY