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La caricature du momentLes Grands de l’Histoire![]() Les pressions que subit Israël aujourd’hui me semblent bien plus lourdes que celles subies précédemment. Le président américain semble plus connecté que jamais à son prénom Hussein plutôt qu’à Barak, l’Europe suit le pas avec le plus grand des plaisirs, sans parler du reste du monde.
Face à tout ca nous avons Bibi, qui semble se demander comment arriver à jongler avec ces pressions extérieures et celles de l’intérieur. Un conseil : notre sécurité avant tout !
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Le jeu truqué
Caroline Glick , THE JERUSALEM POST - Adaptation française de Sentinelle 5769
lundi 31 août 2009
Mardi, le ‘Guardian’ a rapporté que le gouvernement Obama fait aujourd’hui à Israël une offre qu’il ne peut refuser : en échange du gel des constructions pour les Juifs à Jérusalem, en Judée et en Samarie, l’administration des USA adoptera une « ligne beaucoup plus dure envers l’Iran sur son programme supposé d’armes nucléaires ».
Israël doit refuser cette offre.
Ce dont le ‘Guardian’ rend compte démontre que l’administration Obama s’apprête à reprocher à Israël l’échec de sa tentative de compromis avec les semblables du dictateur iranien, l’ayatollah Ali Khamenei et le président Mahmoud Ahmadinejad.
En septembre, le président des USA Barack Obama va traverser une passe difficile. Il a posé une limite de temps à son choix de courtiser les mollahs. Cette stratégie politique implique de différer de nouvelles sanctions contre Téhéran, sauf à renoncer ouvertement à l’usage de la force militaire pour détruire les installations nucléaires de l’Iran, en attendant poliment que les mollahs s’assoient pour prendre le thé avec les officiels américains.
En soutien aux efforts de compromis d’Obama, les comités des affaires étrangères du Congrès et du Sénat ont mis en veilleuse des lois assorties de veto qui imposeraient des sanctions aux compagnies exportant du pétrole raffiné en Iran. Mais le Congrès, aujourd’hui en vacances parlementaires, se réunira en septembre et ses membres attendent anxieusement le feu vert de la Maison Blanche pour soumettre les lois au vote.
Ainsi, à moins que quelque chose ne le sauve, Obama aura l’air stupide le mois prochain. Sa politique de compromis a donné aux mollahs huit précieux mois de travail sans entraves pour leurs installations nucléaires. Leur installation d’enrichissement d’uranium à Natanz fonctionne maintenant avec quelques 5.000 centrifugeuses, et 2.400 supplémentaires bientôt en marche. C’est une multiplication par huit de l’activité des centrifugeuses en un an.
Si Obama réussit dans sa manœuvre avec Netanyahou, la discussion dans les media américains sur les sanctions se concentrera sur la question de la puissance israélienne dans la politique des USA. Le soi-disant lobby israélien sera martelé alors que des ‘experts’ discuteront la question de savoir si Obama avait raison ou tort de se soumettre à la pression israélienne de soutenir les sanctions du Congrès. Personne ne se souviendra qu’Obama avait été obligé de soutenir les sanctions parce qu’il n’avait pas d’autre choix, puisque le mois prochain, sa politique de négociation [avec l’Iran] deviendra indéfendable.
D’un autre côté, si Israël refuse de jouer ce jeu et n’apporte pas à Obama une concession qu’il sera « obligé » de payer d’une ligne plus dure envers l’Iran, eh bien il devra de toute façon adopter une ligne plus dure. Dans ce cas cependant, ce sera mis sur le compte de l’échec de sa politique de négociation avec l’Iran plutôt que sur le succès de sa diplomatie au Moyen
Selon la défense d’Obama, il faut noter qu’il se préoccupe au moins d’être piégé par sa politique iranienne. Il sait que l’immense majorité des Américains considère l’Iran comme un ennemi de leur pays. Dans un sondage chez des électeurs américains réalisé en mai, environ 80 % ont déclaré qu’un Iran doté de l’arme nucléaire constituerait une menace à la Sécurité Nationale des USA, et 57 % ont répondu qu’il serait justifié qu’Israël lance une frappe préventive contre les installations nucléaires de l’Iran.
Les choses sont différentes de l’autre côté de l’Atlantique. Les homologues européens d’Obama ne sont pas confrontés à une situation comparable. Ils n’ont aucune raison de se sentir dans l’embarras quand l’Iran deviendra une puissance nucléaire, parc
Le principal fantasme qui gouverne la posture de l’Europe au Moyen Orient est de croire à la vénalité militariste israélienne, au messianisme fondamentaliste, et à l’appétit territorial. C’est ce fantasme qui met à l’abri les dirigeants européens de la nécessité de rendre compte de leurs six années d’échec dans la politique de compromis avec l’Iran, pendant lesquelles l’Iran a fait ses plus rapides progrès pour parachever son programme d’armement nucléaire.
C’est la prédominance des postures anti Israël à travers le continent qui permet aux dirigeants européens de faire paraître légère la menace nucléaire iranienne alors même que des franges croissantes du continent tombent à la portée des missiles balistiques de la république islamique.
Un simple coup d’œil à la couverture quotidienne du Moyen Orient de votre journal européen habituel suffit à démontrer les abîmes de l’obsession européenne de la haine d’Israël. L’absence de paix est toujours la faute d’Israël. Le fait que les Arabes n’aient jamais accepté le droit à l’existence d’Israël est soit camouflé, soit justifié. De même, le terrorisme arabe est toujours explicité alors que pour tout acte – grand ou petit –
Follath : vous blâmez l’intransigeance palestinienne (de l’absence de paix). Les dirigeants occidentaux demandent bien sûr un accord de compromis du côté arabe sur certaines questions. Mais ils mettent aussi la pression sur Israël pour faire des concessions, en particulier concernant la politique agressive d’implantations* sur la rive occidentale.
Meridor : Une telle politique n’existe pas.
Follath : Vous ne considérez pas les nouvelles implantations dans les territoires occupés comme l’obstacle majeur dans le processus de paix ?
Meridor : C’est exactement pourquoi nous ne construisons pas de nouvelles implantations. Nous n’en n’avons approuvé aucune.
Follath : vous éludez la question. Le président des USA Barack Obama ne presserait pas Israël d’arrêter la politique d’implantations s’il n’avait pas de raison de le faire…
Meridor : ce que vous décrivez n’est ni la politique officielle de Premier Ministre Netanyahou, ni la politique officielle du gouvernement ». Les questions de Follath, et sa détermination obstinée à ignorer tout ce que Meridor a déclaré reflètent cette propension européenne générale à adhérer au fantasme de la criminalité d’Israël et la volonté israélienne de ne rien faire en faveur de la paix.
« Nous sommes déterminés à ce que l’Etat d’Israël soit reconnu comme l’Etat nation du peuple juif et ce dans le cadre de tout accord politique qui pourrait intervenir à travers le processus de paix. La communauté internationale exige d’Israël de reconnaître le principe de la solution de deux Etats pour deux nations. En fait lorsque l’on parle de deux Etats, il s’agit de deux Etats pour une seule nation ; au mieux, deux Etats pour une nation et demi. En effet, on attend d’Israël de reconnaitre l’Etat palestinien comme l’Etat nation du peuple palestinien mais il s’avère que la partie palestinienne n’a nullement l’intention de reconnaître l’Etat d’Israël comme l’Etat nation et le foyer du peuple juif. Ceci est inacceptable. Nous continuerons d’exiger qu’Israël soit reconnu comme l’Etat nation, foyer national du peuple juif ».
Benjamin Netanyahu, Premier ministre lors du Conseil des ministres hebdomadaire – Jérusalem le 20.04.2009
Source : Terre d'Israel