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La promotion 2010 de Touro College France : questions-réponses

Comment avez-vous pris la décision d'étudier à Touro College ?

 

Sarah : Ce sont mes parents qui ont eu cette idée pour moi. J'ai évidemment dit oui pour un premier rendez-vous avec le directeur, quelques jours avant la rentrée ! Le Dr Adout m'a exposé le programme et le fonctionnement. J'ai tout de suite été enchantée et le lundi suivant, je suis arrivée à 9 heures pour le début des cours d'anglais.

 

Asher : Comme j’ai toujours voulu faire carrière dans la finance, l'ouverture d'une branche de Touro College en France a été pour moi une réelle opportunité. Après une année de Yeshiva en Israël, étudier dans une université française était impensable, à mes yeux.    

 

Yael : J’ai grandi à Brooklyn et j’ai toujours entendu parler de Touro College. À la fin de mes deux ans de séminaire, j’avais envie de commencer de bonnes études dans une école juive où l’on avait les mêmes valeurs qu’au « sem ». Quand j’ai appris qu’une branche de Touro avait ouvert en France, je me suis inscrite immédiatement. Et voilà le résultat, 3 ans plus tard : un Bachelor en finance. Je n’aurais pas pu rêver mieux.

 

Orah : Je voulais absolument intégrer une école proposant un diplôme de qualité ainsi que du kodesh, car étudier dans un environnement sain et religieux me semblait primordial.

 

David : Connaissant Touro College et voulant suivre un cursus américain, j’ai saisi cette opportunité de le faire à Paris, sans avoir besoin de partir aux USA.

 

Sarah-Flora : Mes parents me poussaient à faire des études supérieures. J'étais intéressée par un milieu universitaire juif, et c'est ainsi que je suis entrée à Touro College.

 

Esther : Je tenais à une bonne école dans le supérieur qui me permette de respecter les fêtes juives, et c’est le cas de Touro. Mais ce qui la différencie des autres par-dessus tout, c'est qu’elle propose à la fois des diplômes universitaires reconnus sur le plan international et d’excellents cours de Kodech avec d'éminents rabbanim. Le rav Brand nous faisait trois heures par semaine un cours de Business Ethics. Un bonheur.

Qu'avez-vous le plus apprécié du point de vue pédagogique ?

Sarah : Les travaux de recherche sur les différents aspects de la finance et les projets Marketing. Certes, il y a du travail à fournir, mais finalement c'est là-dedans qu'on s'investit le plus, et c'est donc de cela qu'on retire le plus de satisfaction.

 

Asher : La qualité des cours donné par des professeurs compétents, ainsi que l’avantage de progresser dans l’étude du Kodesh.   

 

Yael : Les professeurs sont très qualifiés, très motivants et ils nous ont donné le goût de la finance.  

 

Orah : On est aidé et soutenu tout au long des études. Les conseillers pédagogiques sont attentifs à nos soucis et à nos problèmes, quels qu'ils soient.

David : La qualité des professeurs et la disponibilité de la direction, toujours prête à nous aider.

 

Sarah-Flora : Les professeurs nous ont transmis quantité de connaissances. La petite
structure permettait un meilleur encadrement. On pouvait poser des questions à tout moment. Concernant les personnes qui nous entourent (Mme Rebibo, Mme Ganem, le Dr Adout), leur dévouement est palpable. On voit leurs efforts quotidiennement, c'est une inspiration pour nous. Et également un encouragement à donner le meilleur de nous-mêmes.

 

Esther : Les étudiants sont encouragés à analyser des projets en groupe. Cela nous éduque ainsi au travail d'équipe, ce qui est un avantage indispensable dans le monde du travail. 

 

Quels souvenirs garderez-vous de vos études à Touro College France?

 

Sarah : Des années intenses, inoubliables. J'ai vraiment beaucoup aimé.

 

Asher : L’un dans l’autre, cette expérience a été pour moi un grand succès. J'ai su très rapidement mettre en pratique les notions apprises en cours au profit de mon expérience. Je garderai un souvenir de fraternité entre les étudiants, toujours présents quand on en a besoin.  

 

Yael : Un très, très bon souvenir... Je m’entendais super bien avec toutes les filles et avec la direction. Avant les examens, on révisait ensemble et on s’entraidait. Il y avait une ambiance sérieuse et amicale, on ne sentait vraiment pas le temps passer.

 

Orah : Une ambiance joyeuse, des professeurs qualifiés, une école qui accueille ses étudiants chaleureusement, une entraide.

David : Trois années passées à préparer un Bachelor tout en ayant pu suivre du Limoud très intéressant, dans un cadre juif.

 

Sarah-Flora : Du travail (!), mais finalement ça nous a bien aidées. Et beaucoup de complicité avec les filles. On s'est bien amusées, il y a eu des moments de franche rigolade.

 

Esther : L'ambiance chaleureuse, les moments agréables que j'ai passés avec mes amies tout en apprenant énormément. On était sérieuses et on travaillait beaucoup ensemble afin d’obtenir notre diplôme en même temps.

 

Comment décririez-vous la Graduation Ceremony ?

 

Sarah : Impressionnante, grandiose (d'ailleurs comme tout à New York). C'était à l'échelle américaine !

 

Asher : Une expérience très enrichissante pour chacun d'entre nous, et qui a couronné la fin du premier cycle de nos études. Elle m’a aussi donné l'occasion de rencontrer des étudiants qui ont suivi le même parcours que moi, mais dans des campus différents.

 

Yael : C’était à l’américaine ! Chapeaux et robes noirs. Les familles des étudiants se sont réunies à Broadway Street, dans la grande salle du Lincoln Center. C’était très imposant. Il y a eu beaucoup de discours, puis tous les « graduates » des différents campus ont défilé pour recevoir leur diplôme.  

 

Orah : Il faut le voir pour y croire !!  Une salle remplie d'étudiants diplômés accompagnés de leur famille. De jeunes « graduates » prononçant des discours  remarquables… La preuve qu'il est possible de mener son cursus universitaire dans une ambiance religieuse.

David : Une cérémonie qui montre à l'élève que ce qu'il a accompli a de l’importance.

 

Sarah-Flora : C'était impressionnant, surtout pour nous, les Françaises, qui n'avions jamais assisté à rien de semblable.

 

Esther : Une réception à la fois grandiose et très émouvante. Elle a mis en valeur la fierté que les étudiants ressentaient d'obtenir leur diplôme et de faire partie de leur université.

 

Quels étaient vos sentiments en y participant ?

 

Sarah : C'est beau de voir que, nous aussi, on fait partie de ces élèves qui ont fait le choix de combiner carrière et pratique religieuse. Nous étions arrivés à un aboutissement.

 

Asher : Un sentiment de fierté d'être enfin arrivé au but que je m'étais fixé. Cela m’a décidé à aller encore plus loin dans mes objectifs.  

 

Yael : J’ai été très émue car je suis la première de la famille (pour l’instant) à terminer mon Bachelor. Je suis venue de Paris avec mon mari et mon petit garçon, et j’avais des parents aux Etats-Unis qui ont assisté à la cérémonie eux aussi. J’ai été très fière d’être parmi les premiers élèves de Touro France à participer à la remise des diplômes.

 

Orah :   J'étais heureuse et émue de recevoir dans de telles conditions mon diplôme, « le » diplôme tant apprécié de Touro College... C'était comme un rêve réalisé...

David : Le sentiment d’avoir atteint une étape dans ma vie.

 

Sarah-Flora : Le sentiment d'appartenir à quelque chose de grand.

 

Esther : Voyager aux Etats-Unis m'a fait réaliser l'ampleur de Touro College, et surtout sa mission principale qui est de préserver les valeurs juives, notre patrimoine, tout en nous menant vers cet aboutissement qu’est un diplôme universitaire. J'ai été impressionnée de voir autant de jeunes diplômés issus de notre milieu. Je souhaite de tout cœur à Touro France de parvenir à des effectifs aussi estimables que ceux de Touro College à New York. 

 

Quelles relations avez-vous eues avec le monde de l'entreprise dans le cadre du cursus ?

 

Sarah : J’ai été consultante dans une institution communautaire qui cherchait les moyens d’accroître la fréquentation de ses membres.

 

Asher : J’ai travaillé sur l’acquisition d’une entreprise étrangère. Cette expérience m’a amené à faire une analyse financière complète.

 

Orah : Dès la fin de ma 2ème année, j’ai été acceptée dans une grande banque française pour un stage de quatre mois. Ensuite, ils m’ont proposé un contrat d’un an à mi-temps — un poste de valorisatrice de portefeuilles boursiers. Or j’avais la chance d’être formée parallèlement par des professionnels de la finance ! Je mettais ainsi chaque jour la théorie en pratique. J’ai pu développer mes compétences informatiques, approfondir mes connaissances des produits financiers et des logiciels comptables. A la fin de ma 3ème année , j’ai effectué un stage de 2 mois dans un organisme de crédit.

David : En dernière année de Bachelor, j’ai trouvé un poste de consulting dans une entreprise leader sur le marché dans le domaine des produits textiles destinés, entre autres, à la publicité et à l’événementiel. Le problème à résoudre — la gestion des ordres de  commandes via le site web ainsi que par email/fax — m’a amené à rencontrer, par exemple, le responsable du Webshop ainsi que la coordinatrice Marketing. Après chaque entretien, je me sentais de plus en plus à l'aise. Ce genre d’expérience me passionne, car il permet d’observer l’environnement d’une entreprise ainsi que son management.

 

Sarah-Flora : J’ai mené durant plusieurs mois un travail de consulting pour un Créateur de mode.

 

Esther : J'ai agi en tant que consultant junior auprès d'une structure éducative internationale, pendant un semestre. Et cet été, j'effectue un stage de finance dans une multinationale de renom.

 

Quels aspects de votre formation à Touro France ont été les plus appréciés ?

 

Sarah : Les connaissances qui m’ont permis de mener à bien la phase d’implémentation et la séance de feedback.

 

Asher : L’entreprise a aimé l’idée d’une université américaine en France et d’un diplôme de qualité. Travailler dans une compagnie française tout en maîtrisant parfaitement l’anglais est un atout non négligeable. C’est d’ailleurs l’un des éléments qui ont fait la différence pour le recruteur alors que nous étions plusieurs à postuler. On nous a demandé de nous exprimer en anglais… C’est moi qui ai été embauché.

 

Orah : Principalement, le fait que j’étais bilingue et capable de traiter les dossiers en anglais. Mes compétences en marketing, en management  et en informatique qui me permettaient d’être polyvalente et efficace.

David : L’anglais. Quand je leur ai dit que j’avais fait  une école américaine à Paris et que cette école avait également un campus à New York, alors ils ont apprécié !

Sarah-Flora : Ma formation en Business m’a permis d’apporter des recommandations et des informations dont l’entreprise ne disposait pas auparavant. Cette expérience de plusieurs mois, très enrichissante, m’a donné envie de poursuivre sur la voie du consulting.

 

Esther : A Touro College, j'ai appris à situer la position stratégique d'une entreprise, notamment en fonction de ses concurrents, au moyen de cas concrets. On a apprécié mon esprit critique concernant ce type d’analyse, mon aptitude à proposer des solutions aux problèmes spécifiques d'une entreprise ainsi que les moyens pratiques de les mettre en place.

 

Vos projets pour l'an prochain ?

 

Sarah : Ma Alya si D. veut ! J'espère trouver du travail et continuer le MBA.

 

Asher : Un stage dans une entreprise ou dans une banque, qui me permettra dans un premier temps d'enrichir mon expérience professionnelle et par la suite de me spécialiser.   

Yael : Un programme de Master à Touro France, pour continuer dans le même cadre qu’avant. Je serais triste de m’en aller ! Cela me permettra de continuer mes études supérieures en anglais et de traiter les sujets de maîtrise en profondeur.

 

David : Un stage aux USA.

 

Orah : M'occuper de mon futur bébé, si D. veut ! Ensuite, un stage d'une durée de 6 mois.

 

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