Communauté Juive

Rien n’est utopique pour le Vaad Harabanim, l’Association de tsedaka présente aux quatre coins d’Israël. À l’approche de ‘Hanouka, l’organisme présidé par les Grands Rabbanim de la génération a l’ambition de permettre à davantage de familles de sortir de la misère. Le point sur une action généreuse et imaginative qui fait jaillir la lumière de la grisaille.

La fête des lumières approche et c’est justement une petite flamme que souhaite allumer le Vaad Harabanim, apparemment sur le pied de guerre. « Nous souhaitons renforcer notre action, en particulier pour soutenir les enfants en détresse issus de familles défavorisées. Ces enfants et ces adolescents sont parfois victimes de violence, parfois placés dans des orphelinats, et ont besoin d’un soutien suivi afin de remonter la pente. À leurs difficultés familiales s’ajoutent des difficultés d’ordre scolaire. Parfois, ils ne peuvent suivre un cursus normal et nous avons besoin de fonds pour leur donner la chance d’accéder à une scolarisation spécialisée » explique David Choukroun, l’un des responsables de l’Association. « Nous avons malheureusement toutes sortes de cas et les Rabbanim sont en train d’analyser chaque dossier afin d’octroyer l’aide appropriée », poursuit-il. À en juger à son regard confiant, le travail accompli est efficace. « Bien que la tâche soit colossale, la solidarité opère des prodiges », nous confie David Choukroun. « Et avant ‘Hanouka, le public a conscience de l’importance de cette œuvre. »

Un Grand monte au créneau

Rav Elyachiv, l’un des plus grands décisionnaires de notre époque et Président de l’Association, a demandé à tous les Juifs de s’associer à l’œuvre du Vaad Harabanim pour ‘Hanouka, et a béni tous les donateurs : « Quiconque adresse un don au Vaad Harabanim sera béni avec des enfants, la vie et la parnassa. »

Voulant réitérer leur reconnaissance à tous les donateurs, les Sages de la Thora ont tenu, cette année encore, à organiser ce qui est devenu le traditionnel tirage au sort de la communauté. « La solidarité juive est connue, explique David Choukroun, mais nous avons chaque jour les preuves qu’elle dépasse les statistiques. La communauté française est toujours plus généreuse et veut agir en faveur de ses frères qui souffrent, à cause d’accidents, de maladies ou de tout autre impondérable. C’est pourquoi le Vaad Harabanim tient cette année à renouveler l’expérience des années précédentes en offrant la possibilité à l’un des donateurs de se rendre en Erets afin de rencontrer les Guedolé Hador et de représenter la communauté toute entière. » Le tirage au sort « Sur les ailes de l’aigle » aura lieu le 24 janvier 2012 et désignera celui ou celle qui sera l’ambassadeur des Juifs français auprès des Sages de la génération.

Des hommes d’influence

Et pour couronner la fête des lumières, le Vaad Harabanim organise, le dernier jour de ‘Hanouka, une prière spéciale réunissant d’éminents Cohanim. « Alors que toutes les lumières brillent sur la ‘hanoukia, notre minyan de Cohanim se rend sur le Kotel, à quelques mètres de l’endroit où, il y a deux mille ans, leurs aïeux se réunissaient pour le service divin. C’est grâce à l’abnégation des Cohanim que nos frères sortirent victorieux de leur lutte contre la civilisation grecque. Aujourd’hui encore, leur prière a une grande influence dans le Ciel. Nous souhaitons que tous ceux qui nous aident à lutter contre la misère puissent profiter de ces tefiloth, et c’est pourquoi nous avons demandé à des hommes tels que Rav David Cohen (Roch Yechiva de ‘Hevron) de prier ce jour-là. De nombreuses personnes ont témoigné des miracles dont ils ont bénéficié à la suite de ces prières spéciales. Pour le Vaad Harabanim, rien n’est impossible ! » Rendez-vous le 28 décembre pour découvrir la lumière, là où elle se cache…