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Communauté Juive« A Pourim, pas de place au hasard ! »Chmouel, l’un des responsables du Vaad Harabanim nous raconte 24 heures de Pourim dans les bureaux de l’Association de tsedaka. Il nous livre les secrets d’un projet qui ne laisse rien au hasard… Juif.org : Tout le monde reconnaît le travail exceptionnel du Vaad Harabanim tout au long de l’année. Mais que se passe t-il le jour de Pourim ? Chmouel : Il se passe énormément de choses ! Ce sont sans doute les heures les plus intenses de l’année… Recevoir et redistribuer les matanot laevionim le jour même est notre objectif n°1. Juif.org : Pouvez-vous nous donner un aperçu de votre emploi du temps ? Chmouel : En fait, pour comprendre ce qui se passe au Vaad Harabanim ce jour-là, il faut remonter un peu dans le temps. Car le travail commence bien avant la fête. Durant les mois qui précèdent Pourim, nous recevons des milliers de dossiers. Notre première tâche est de les examiner et de vérifier chaque donnée afin de résoudre les contradictions éventuelles. Les Rabbanim qui nous ont transmis les dossiers sont contactés et nous donnent des informations complémentaires sur la situation : état des finances, montant des dettes, etc. Ils indiquent également l’estimation de l’aide à octroyer. Juif.org : Vous commencez alors la récolte de fonds ? Chmouel : Précisément. Cela nécessite une importante organisation. Il faut préparer les moyens de communiquer dans le monde entier, et dans plusieurs langues : en hébreu, en anglais (pour les Etats-Unis, le C anada et la Grande Bretagne), en français (pour la France, la Suisse et la Belgique). Ensuite, dans chaque pays, un standard est ouvert, capable de répondre à tous les appels. Juif.org : Les dons sont adressés par chèque ? Chmouel : C’est l’un des moyens utilisés mais pas le seul. Nous recevons également des paiements par carte bleue et des dons en liquides, qui peuvent être recueillis sur place par des délégués. Puis il faut passer à l’ultime étape, celle de la redistribution ! Juif.org : C’est le moment le plus délicat ? Chmouel : Oui, en un sens car toute la difficulté est de redistribuer l’ensemble des dons le jour même de Pourim. Or, nous ne disposons pas de cette somme sur le moment. Nous devons donc l’emprunter d’après nos estimations afin de réaliser la mitsva comme nous l’ont prescrit les Rabbanim. Ce système permet aux donateurs français, par exemple, d’adresser leurs matanot laevionim jusqu’au moment ultime de la fête. Juif.org : Et de donner en toute sécurité ? Chmouel : C’est certain. Le public nous fait confiance car il sait que nous adressons la tsedaka aux personnes qui en ont vraiment besoin et dans la plus grande discrétion. Ce sont là deux critères fondamentaux auxquels sont attachés les Rabbanim. Leur souci est également de permettre au public de réaliser la mitsva avec « hidour » (en respectant tous les aspects de la hala’ha, ndlr). Juif.org : Ce sont les Rabbanim qui ont défini les règles ? Chmouel : Oui, en particulier Rav Elyachiv zatsal. Toutes les recommandations que nous suivons ont été édictées par cette immense autorité hala’hique. Encore aujourd’hui, après sa disparition, ce sont les Rabbanim qui dirigent l’Association, en particulier Rav Azriel Auerbach. Grâce à eux, l’intégrité et la transparence sont assurées. Ce sont les Guedolé Israël qui ont été à l’origine de Vaad et ce sont eux, aujourd’hui encore, qui en garantissent l’existence. 2 commentaires
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out Israel et a tout les amies d'Israel .(que la paix soit sur JERUSALEM)