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Communauté Juive

Interview de Gilles Bernheim sur Radio Shalom

Interview de Gilles Bernheim sur Radio Shalom - © Franck Sebbah

Le GRF s’exprime ce soir et en direct sur Radio Shalom. Dans une tourmente médiatique concernant plusieurs faits qui vous sont reprochés et qui pour certains d’entre eux vous avez reconnu. Ces révélation, GB ont provoqué  étonnement, stupeur voire même un sentiment de trahison quant on sait le temps et les difficultés qui ont été les votres et celle de votre équipe pour imprimer une nouvelle image au judaïsme français plus moderne, plus dynamique, plus en phase avec la société française. Nous allons parler de cela en toute franchise car ce soir la communauté juive attend vos réponses qui comme mes confrères de la presse et toux ceux qui nous écoutent et qui ne sont ni juifs, ni journalistes.
Alors on va dans un premier temps être assez factuel. Première affaire, suite à de nombreuses attaques de plagiat sur Internet concernant « Les 40 méditations juives » parus en 2011, vous déclarez le 20 mars que l’emprunt aurait été le fait du philosophe Jean-François Liottard et de son interlocutrice qui aurait eu entre les mains la photocopie manuscrite d’un cours tenu par vous alors que vous étiez aumônier des étudiants. Devant l’afflux des révélations alors que vous vous trouviez en Israël pour la clôture de la fête juive de Pessah, vous avez changé de discours en reconnaissant le plagiat et l’utilisation d’un négre et en demandant à votre éditeur de retirer l’ouvrage de la vente ainsi que de votre bibliographie. Vous précisez aussi que c’est la seule et unique fois où vous vous êtes livré à un tel arrangement. Pourquoi cette réponse en deux temps et pourquoi vous vous êtes enferré dans ce mensonge ?

GB : Vous savez lorsque un fait  comme celui-là, des faits comme ceux là sont révélés  brutalement sur la place publique, que vous  ne vous y attendiez pas. Que vous n’êtes pas du tout préparé à la réaction, vous mentez bêtement. Quand je dis vous mentez bêtement, vous vous défendez immédiatement sans réfléchir. Et pour ma part, je regrette profondément aujourd’hui.

Deuxième affaire concerne « Le soucis des autres»,  fondements de la loi juive » paru en 2002 où ceux sont plusieurs pages qui ont été empruntés à Jean Loup Charvet dans son livre l’éloquence des larmes dont la révélation a pris corps aujourd’hui même. Sur cette affaire que répondez-vous ?

GB : Très simplement. Le livre « Le soucis des autres » est un livre de cours que j’ai donné en tant qu’aumônier des étudiants pendant de très nombreuses années au Centre Edmond Fleg devant des dizaines et des dizaines d’étudiants. Ce qui veut dire quoi ? Ce qui veut dire que beaucoup plus tard il m’a demandé d’en faire un livre. Et que pour illustrer. Pas illustrer au sens d’illustration. Mais parfois pour rendre plus clair, plus pédagogique, plus compréhensible des enseignements de Torah que j’avais retranscris de mes cours. Soit j’ai demandé à des personnes de me faire ce travail plus pédagogique avec donc des références littéraires ou autres. Et même si d’autres ont commis des fautes, j’en suis le seul responsable puisque c’est moi qui l’ai demandé. Que ceci soit parfaitement clair.
Soit autre chose et cela a pu arriver à x reprises lorsque je préparais les cours durant toutes ces années. C’est à dire depuis le début des années quatre-vingt ou j’ai enseigné au Centre Edmond Fleg. Je peux vous dire une chose, et c’est ma faute, c’est une réalité. A savoir que pour rendre plus fluide plus accessible des enseignements de Torah qui sont parfois  d’une certaine  exigence, d’une certaine rigueur, d’une certaine difficulté du langage. Je me suis servi, je prenais des notes à la main. J’écrivais au crayon pour reprendre dans tel ou tel livre quelque chose qui me semblait très proche du raisonnement de tel ou tel maitre de la tradition rabbinique.
Et la faute qui est la mienne et je le dis très clairement, j’ai gardé ces notes. Je ne mettais pas de références au point quel devenaient miennes. Jusqu’au jour où j’en ai fait un livre avec très certainement des emprunts, ce que  d’autres appelleront des plagiats, de textes qui convergent avec l’essentiel avec l’enseignement des maîtres rabbiniques mais qui restent des emprunts et cela non seulement je le regrette profondément mais  je sais que c’est une faute morale.

D’autant que vous auriez pu signaler la référence.

GB : Tout à fait.

Troisième affaire, GB, le 21 décembre dernier dans son discours annuel à la Curie romaine. Discours toujours très attendu. Le Pape Benoit XBI avait cité votre plaquette contre le mariage pour tous publié le 18 octobre dernier sous le titre : « Mariage homosexuel, homoparentalité et adoption, ce que l’on oublie souvent de dire. »
Un événement salué par la communauté juive et la presse dans le monde entier. Là encore on vous reproche d’avoir emprunté à Joseph Marie Verlinde :
« L'idéologie Du Gender - Identité Reçue Ou Choisie ? » publié en Mars 2012 plusieurs pages de son livre. Vous confirmez ou vous infirmez aussi cet emprunt ?

GB : Je confirme. Je n’ai rien à cacher aussi bien sur des choses anciennes que sur des choses à venir. Lorsqu’une faute a été commise, je le dis, et là-dessus c’est parfaitement acté. Et j’ajoute par ailleurs que lorsqu’un livre est imprimé, il y a parfois des étapes intermédiaires. Cela n’enlève rien à ma responsabilité. Ce que j’entends par une étape. C’est que d’aucun peuvent reprendre du texte et reprendre à leur compte et ensuite vous les utilisez. Il m’est arrivé enseignant au Centre Edmond Fleg. Laissant des gens enregistrés de retrouver des lignes ou des pages dans d’autres livres. Parfois, en général légèrement remanié et puis je vais vous dire une chose. Si vous imprimez une page telle quelle. C’est complétement imbécile. Quelqu’un qui est complétement pervers et qui veut se servir du travail des autres, il n’imprime pas les choses tel quel. Il les ré écrit à sa façon pour s’en inspirer. Ce qui montre bien que ma démarche était soit suicidaire, soit
parsemés d’un certain nombre d’erreur liées à la confiance mal donnée ou accordée à tel ou tel qui se servent de textes et qui ne donne ni la référence ni les guillemets. En toute situation j’assume et je suis pleinement responsable.

Et entre les deux, entre l’attitude suicidaire et la confiance mal donnée. Vous choisissez quoi ?

GB : Je chois d’abord la deuxième solution non pas parce qu’elle m’arrange mais parce qu’elle est réelle. Et aussi des textes en d’autres circonstances qu’il m’est arrivé de reprendre dans les conditions que j’ai évoqué tout à l’heure. A savoir que pour construire quelque chose, je me suis servi de textes anciens sans mettre moi-même la référence sur mes notes. Jusqu’à faire comme si elles m’appartenaient.

Dernier point il concerne votre agrégation de philosophie. La société des agrégés n’a pas de trace de votre agrégation. Soit il n’est pas agrégé, soit il s’agit d’une erreur de transcription. C’est ce qu’avance la présidente  de cette société. On a entendu plein de choses au sujet de cette agrégation sauf votre version.

GB : Ma version elle est très simple non pas parce que l’affaire fut simple à ce moment là. Nous sommes prés de 40 ans plus tard, disons 37 ans plus tard. Il est simplement une chose. Lorsque vous arrivez à un concours, il peut arriver. Et c’est ce qui m’est arrivé. Alors que les choses étaient très largement bien engagées avec une réussite sinon certaine en tout les cas probable ou très possible de craquer. Craquer non pas sur une note mais craquer parce qu’un événement tragique arrive à un moment  où l’on peut ne peut subir dans sa vie intime des événements extérieurs au travail intellectuel. Et donc cela c’est passé ainsi. L’événement tragique et puis ensuite on entre dans le déni. C’est à dire que le fait non pas de proclamer partout mais de laisser dire que l’on est agrégé permet de mettre un pansement sur une blessure qui est très forte et de vivre longtemps avec. Je me permettrais d’ajouter. Lorsque je me suis présenté en 2008 à l’élection  pour le Grand Rabbinat de France, l’information avait déjà circulé à l’époque. Je n’ai strictement rien et d’ailleurs vous observez qu’au dos de tous mes écrits jamais n’apparait l’expression : Agrégé de philosophie.
Que sur des notices elles aient pu apparaître parce que sur des notices elles ne sont pas faites par l’auteur, par le sujet que je suis. Elles peuvent être faites par d’autres personnes qui s’appuient les uns sur certains réseaux d’informations, sur le net, sur d’autre chose. Il y a des erreurs qui se véhiculent et qui finissent pas devenir pour beaucoup des vérités. Pour ma part je le regrette profondément.

Donc vous nous dites ce soir que vous n’êtes pas agrégé de philosophie. 

GB : Non

Jean Noël Darde, spécialiste des plagiats est à l’origine de toutes ces révélations. Est ce que vous le connaissez. Est-ce qu’il y a un contentieux entre vous et pourquoi ces révélations sortent maintenant alors que les livres cités ont été publiés plusieurs années.

GB : Je ne connais pas cet homme du tout. Et jusqu’à cette affaire, j’en ignorais l’existence. Je n’ai strictement rien à dire sur une personne que je ne connais pas. Quand à la deuxième question. A savoir pourquoi cette affaire sort maintenant. Permettez moi de ne pas y répondre. Parce que l’heure n’est pas à l’explication de l’histoire, de l’interprétation. L’heure est à une prise de conscience personnelle des erreurs que j’ai commises.  De manière à en tirer des leçons. Parce que vous le savez lorsque l’on a des responsabilités très lourdes, beaucoup de gens si vous réussissez un temps soit peu dans ce que vous faites vous perçoivent comme une espèce de héros. Comme quelqu’un qui aurait de très grandes capacités ou des grandes compétences et donc vous n’avez pas envie de les décevoir et de vous enfermer dans l’image que les autres peuvent avoir de vous et finalement vous donner à vous-même. Et je pense qu’à l’instant présent. C’est non seulement l’humilité mais la remise en question qui s’impose à moi. De manière à vérifier chaque jour, à ne pas commettre de fautes, d’erreurs. De ne pas viser plus haut que ce que je suis capable de faire en terme d’efforts, de réussite. Autrement dit d’être pleinement homme et pas se vouloir plus qu’un homme au dessus des autres. Et je me permettrais de rajouter ce qu’enseigner le Baal Chem Yov : « A savoir que l’homme est le bégaiement de Dieu». Il faut savoir parfois accepter de ne pouvoir bégayer et pas toujours parler parfaitement pour rien.

Vous parliez à l’instant de cette prise de conscience personnelle. Je suppose que vous même vous vous posez des questions sur ce qui vous a poussé à agir ainsi. Est-ce que vous avez un début de réponse ?

GB : Qu’est ce qui pousse  à agir ainsi ? Vous savez qu’est ce que rapporte l’histoire de l’agrégation ? Je n’en ai jamais profité. Je n‘ai jamais demandé un bénéfice, un profit, un poste, un avantage quelconque. Que ce soit en terme de situation, que ce soit en terme d’argent, de représentation. Là où j’ai été pour parler, pour enseigner, pour partager la Torah à l‘épreuve du monde. C’est à dire la pensée de la Torah à l’épreuve de la pensée occidentale. Je l’ai fait oralement, sans notes, rarement avec des notes. Ce qui nécessite une certaine compétence, un vrai travail de préparation, de réflexion, de clarté de pédagogie. Lorsque vous débattez avec de grands philosophes contemporains avec ou sans titre d’agrégation. Que vous débattez sans notes. Vous n’existez que si vous êtes à la hauteur, si vous maitrisez votre savoir et ensuite c’est aux autres d’en juger. De juger de la qualité de vos prestations. Et vous savez depuis tant d’années, c’est à dire depuis 1978 où je suis rabbin. A Paris, en France, en Europe, en Israël et ailleurs. Les débats publics ont été très nombreux. L’enseignement de la Torah j’en parlais tout à l’heure dans le cadre de l’aumônerie des étudiants puis de la Synagogue de la Victoire. Ces enseignements ont été multiples. Enseignement sans notes. Dont des générations et des générations d’étudiant ont fait leur vie. Se souviennent et c’est eux qui peuvent en témoigner. Le livre en hébreu et c’est tout devant l’orateur. Que vous dire d’autre ?

Internet où tout se dit sans limite c’est très vite emparé de cette affaire avec aussi bien des comités de soutien à votre personne que des collectifs appelant à votre démission. Ce soir que dites-vous à ceux qui nous écoutent. Allez-vous démissionner ou rester à votre poste. J’ajoute d’ailleurs que certains qui veulent votre démission vous ont menacé de nouvelles révélations si vous vous maintenez à votre poste.

GB : Permettez-moi de dire une chose très simple. C’est que démissionner sur une initiative personnelle relèverait d’une désertion. Que par ailleurs ce ne serait pas conforme à ce que j’ai toujours été dans la vie privée et dans la vie publique. A savoir un homme qui s’est prendre ces responsabilités. J’ajouterais également que ce serait un acte d’orgueil alors que je dois agir aujourd’hui dans la plus grande humilité. Et puis permettez de dire pour terminer que ce serait contraire à la collégialité qui préside une telle décision. Et je crois que mon propos est très clair, je travaille. J’assume ma fonction pleinement. Les menaces sont évidemment toujours très brutales et pour finalité d’exercer une forme de violence  et de casser la personne. Je suis solide et dans cette esprit de collégialité dont je viens de parler, j’assume chaque jour pleinement ma fonction de Grand Rabbin de France..

Donc vous ne démissionnez pas. Est-ce que le consistoire central vous soutient ?
`
GB : Le consistoire central est un ensemble de personnes. Il y a des gens qui me soutiennent, il y a des gens qui me soutiennent moyennement, il y a des gens qui s’opposent à moi, qui ne me soutiennent pas du tout. Il  y a un petit peu de tout si vous me permettez cette expression. Et bien vous savez des gens qui vous soutiennent, des gens qui s’opposent à vous. Ca a toujours existé. J’en ai vécu des situations de confrontations, d’opposition, voire de confrontations violentes. Rappelez vous 2008, l’élection au poste de GRF, rappellez-vous d’autres situations antérieures. J’assume. Il n’y a que les gens qui ne s’engagent pas qui n’ont aucun ennemi, aucun adversaire et qui quelque part survivent à toutes les situations parce qu’ils sont passés entre les gouttes d’eau.

Alors je voudrais à présent aborder votre travail comme GRF, vous en en parliez à l’instant. Avec votre équipe, je le disais au début de cette émission, vous avez imprimé une nouvelle image au judaïsme français. Plus moderne, plus dynamique, plus en phase avec la situation française. Vous avez été de tous les combats comme pour redonner un nouveau souffle au rabbinat français, réformer le séminaire israélite, rendre plus saine la filière de la cacherout en France. Se battre contre ceux qui voulaient interdire l’abattage rituel avec le le Grand Rabbin Bruno Fison. Le dossier des circoncisions avec le Grand rabbin Roger Lewine qui est aussi votre porte-parole. Celui des derniers devoirs dus aux morts avec le Grand Rabbin Claude Mamane. Vous avez alerté les pouvoirs publics sur la résurgence de l’antisémitisme en France. Vous avez rendu visite à de très nombreuses communautés juives à travers toute la France. Un travail  de tous les jours avec une équipe qui est à vos côtés depuis 4 ans et pour certains depuis bien plus longtemps. Qu’avez-vous envie de leur dire ce soir et que dites-vous aux juifs de France qui vous ont soutenus et crus en vous pour tout ce que je viens d’énoncer.

GB : Ce que je voudrais leur dire c’est qu’une épreuve, traverser une épreuve comme celle que je traverse. Comme celle que ma famille, mes proches, mes collaborateurs et collaboratrices traversent doit rendre plus fort. Plus forts, tirer des leçons, ne pas recommettre les mêmes erreurs afin d’aller de l’avant. La Techouva existe à condition que l’on sache ne pas répéter les mêmes fautes. Et donc être plus beaucoup plus exigeants et beaucoup plus vigilants après qu’on ne l’était qu’avant. Première chose que je veux leur dire. La deuxième chose c’est que l’image que j’ai de la communauté. L’idée que je me fais du Judaïsme en France et je voudrais associer le Grand Rabin Haim Corcia, qui n’a pas été mentionné tout à l’heure parmi mes collaborateurs et il y en a encore d’autres. Qu’ils ne se vexent pas de ne pas être tous rappelés ce soir. Imprime au judaïsme en France un souffle important. Et quand je dis un souffle, une plus grande proximité entre les juifs et les non juifs. Une plus grande proximité entre toutes sortes de juifs. Ceux qui pratiquent et ceux qui ne pratiquent pas. Et ceux qui sont tièdes, c’est à dire pas un judaïsme de clan où il y a un type de juifs un autre type, etc…  mais sans lien entre eux. C’est très difficile parce que cela exige du respect, parfois de la tolérance. Beaucoup de patience, là où des gens veulent réussir très vite et valoriser leurs réseaux parce qu’ils ont leurs intérêts. Et c’est vrai que ce travail doit être poursuivi.
Et si la communauté m’accorde sa confiance et si l’Histoire me permet de continuer comme je le souhaite, d’aller de l’avant. Vous avez parlé de l’école rabbinique. Il y a un gros chantier qui a été confié au Grand rabbin Kauffman et je l’épaulerais autant ce peut que faire avec la commission administrative de l’Ecole rabbinique. Avec l’amitié, le soutien et la confiance du président du Consistoire central.  Et puis le travail social, le travail interreligieux. Vous avez parlé de la cacherout, vous avez parlé de la formation continue des rabbins. Cette formation continue que nous donnons aux rabbins c’est leur permettre de mieux affronter les problèmes des familles, les problèmes sociaux, les problèmes économiques. Pour pouvoir apporter des réponses, orienter les gens. Pour pouvoir être de vrais relais lorsque les problèmes se posent à eux dans la communauté. Le travail qui a été accompli déjà depuis quelques années maintenant. Dans les hôpitaux avec l’aumônerie des hôpitaux est extrêmement important parce que nous savons que c’est dans les moments de souffrance que les gens réfléchissent, ont besoin des autres, veulent aller de l’avant. Parfois ont des choix cruciaux à faire. Et l’aumônier des hôpitaux est là pour aider ceux qui sont en grande souffrance ainsi que leur familles. Je n’ai fait que recenser quelques tâches importantes, il y en beaucoup d’autres. Le travail dans les petites communautés, les voyages, les visites, les encouragements les enseignements et surtout, surtout, surtout et surtout un enseignement de Torah qui parle à toutes sortes de juifs. Qui leur donne à penser. Que ce soit dans un langage simple ou que ce soit dans un langage intellectuel mais une Torah qui élève, qui donne l’amour de l’autre. Une Torah qui n’exclue pas, une Torah qui relie. Et c’est cette Torah que je continuerais à enseigner chaque jour, chaque semaine et peut-être après l’épreuve que je traverse une Torah que je veux enseigner encore beaucoup plus et plus encore étudier moi-même chaque jour.

Dernier question avec vous GB, comment avez vous l’intention de renouer les fils de la confiance qui se sont établis entre vous et la communauté juive. Entre vous et les gens qui travaillent avec vous au quotidien ?

GB : Deux questions. Avec la communauté, avec ceux qui travaillent avec moi au quotidien. Ceux qui travaillent avec moi au quotidien, et cela c’est important de le dire
peuvent être déçus, peuvent avoir l’impression d’avoir été trompé ou d’avoir été trahis. Il m’appartient de demander pardon à ceux que j’ai pu décevoir et de leur dire et qu’ils puissent l’entendre. Comme demander pardon à ses proches. Parce que les proches souffrent dans cette épreuve. Les proches ceux sont les amis, les proches c’est la famille, et la famille la plus, pardonnez moi l’expression, la plus intime. Et puis vis à vis de la communauté problème d’images. Problème d’images qui est à restaurer, qui est à reconstruire. ? Mais ceci étant dans l’activité rabbinique qui est la mienne depuis prés de quatre ans et demi, je n’ai pas commis de fautes et l’histoire de l’agrégation, l’histoire des emprunts ou des plagiats. Ceux sont des faits importants, moralement graves. Mais je n’ai pas commis de fautes dans l’exercice de ma fonction dans l’attachement aux causes qui sont les miennes. Dans l’accomplissement des nombreuses obligations qui me sont conférés et cela aider à retisser, à reconstruire une  image de confiance, je l’espère si Dieu veut avec l’aide du Tout Puissant.

GB merci  pour ce moment de franchise et de vérité sur Radio Shalom. C’est la fin de cette émission. Bonne soirée à tous et à toutes.

159 commentaires
Je vous prie de m'excuser j'ai oublié de mettre le lien de l'article sur Israel-Info de Gérard Fredj ''Gilles Bernheim doit partir''

http://www.israel-infos.net/Edito--Gilles-Bernheim-doit-partir-10156.html
Envoyé par Ali_011 - le Mercredi 10 Avril 2013 à 22:34
Direct 5773,5774 ( I * ) 2013,2014...

Moi ISRAEL, j'ai toute la juste fidélité d'honneur qu'à La Parole Divine-Haute Volonté, Ses
Conseils, Ses Sagesses, Ses Lois & Sa Vraie Vérité Lumière. Et c'est juste tout d'abord
que, grâce à Celle-ci étoile qui viens du plus Haut !

Attention ! Car, tous ceux qu'ont tenté par ses : injustices, faux témoignages, haines,
jalousies, hostilités, sauvageries, cœurs-impurs etc. Et tout du mauvais esprits...Donc,
qu'ont avec ça tenté contre, cette notre vraie Foi d’Hébreux juste fidélité... Alors tous
ceux en ses: fausses âmes, infidèles, lâches services d'esclaves corrompues... Donc,
tous ces hostiles sont déjà tombés, ces uns totalement et d'autres à ses punissions
selon leurs ses niveaux de culpabilité...

Bien évidement, qu'existe le pardon normale ou ceci Jour de Grand... Mais il n'existe pas
aucun d'eux, jamais, dans le cas des culpabilités contre l'Esprit Parole Vérité Lumière !

Concernent le grand rabbin Gilles, il n' y a rien du ça à pardonner... Sauf, si c'est ne pas
que, de fausse politique "française" contre intégrité et l'unité d'un vrai tout État Hébreux
avec toutes ses Hébreux familles et racines. Les fautes sont qu'à corriger à temps, car:

Comment les hommes font pour Israel c'est comme ça Le Tout-Puissant fait à eux-mêmes!

Tout bon temps à Julia fidèle âme exemplaire grâce à ses bénédictions du Lumière Divine !

Ah, ISRAEL, SelYah, Ah, SelYah !
La Vérité-Vraie-Ier*/p-s. de roi de toute ville Jérusalem David /us!
Envoyé par Marek - le Mercredi 10 Avril 2013 à 23:58
D'accord avec toi ISRAEL EDEN Le gd rabbin de france a commis des erreurs qui déchaînent une fois de plus l'antisémitisme. Ce ne devrait être qu'un problème communautaire, et n'intervient en rien dans le gouvernement français.
Je pense que s'il a donné son livre à écrire par une tierce personne, il devait vérifier ce qui était édité en son nom. il est autorisé de reprendre les idées d'un auteur mais à condition d'en citer la source et/ ou en demander l'autorisation.
Qu'il soit agrégé de philosophie ou pas, certes il n'a pas dit ouvertement qu'il était agrégé et a laissé dire mais il aurait dû démentir
Qu'il se soit rendu coupable, c'est un être humain, donc faillible, le seul problème c'est qu'il a une fonction qui demande la probité la plus totale... j'aurais préféré qu'il prenne les devants lorsqu'il a été nommé gd rabbin et fasse de lui-même ses confessions avant qu'elles ne soient révélées.
Cela aurait été à la hauteur de son titre, et je pense que dans ce cas personne ne lui aurait jeté la pierre
Je pense aussi que ce sera difficile de restaurer la confiance envers lui,
Maintenant une question: pourquoi l'Express a été fouiné dans le passé de Gil Bernheim si ce n'est une volonté délibérer de jeter le discrédit que les Juifs.
Pour conclure c'est une histoire de Juifs à régler entre nous alors je dis aux antisémites "passez votre chemin, et occupez vous des pédophiles qu'il y a dans votre Eglise, dans vos écoles!
Envoyé par Judith - le Jeudi 11 Avril 2013 à 00:42
correction: une volonté délibérée de jeter le discrédit sur les Juifs.
Je confirme Claude a raison...la bibliographie que l'on rajoute à la fin d'un livre sert justement à citer les sources de ce que l'on a "emprunté" à d'autres auteurs... et si il s'agit d'articles entiers on doit demander l'autorisation à leurs auteurs
C'est c e que j'ai fait lorsque j'ai écrit mon livre J'ai passé plus de 6 mois à écrire, contacter tous les auteurs dont je voulais citer les articles dans leur intégralité pour obtenir leur autorisation. J'ai conservé soigneusement celles ci.
Par ailleurs il est également courant lorsque l'on cite des morceaux de phrases, des paragraphes "empruntés de les mettre entre guillemets et de mettre en bas de page la source également
C'est le B.A BA et le respect de la propriété d'autrui sans compter qu'en fournissant au lecteur les sources, on lui donne la possibilité d'enrichir ses connaissances en s'intéressant de plus près à ces auteurs; et en donnant envie de les lire.
Cela ne diminue en rien notre propre travail; de faire partager ce que l'on a découvert d'enrichissant chez autrui.
Le travail de la recherche qui précède un écrit est long, fastidieux, on n'a pas à le refiler à quelqu'un
C'est comme çà que je comprends du moins l'écriture d'un livre.
Personnellement je déplore que certains utilisent ce que l'on nomme "des nègres" pour écrire à leur place comme je déplore le choix de ce terme, pour celui qui écrit mais n'en retire pas la gloire.
Envoyé par Judith - le Jeudi 11 Avril 2013 à 01:01
hum! ennuyeux.. je viens de lire:
"Gilles Bernheim aurait également menti sur ses diplômes, en fournissant au Who’s Who une fiche de renseignement indiquant qu’il est agrégé de philosophie, titre qui ne figure pas dans les archives de l'Education nationale."
selon http://www.lavie.fr/actualite/france/le-grand-rabbin-bernheim-devrait-s-expliquer-ce-soir-09-04-2013-38977_4.php

J'espère vivement que maintenant le Gd rabbin de France, réfléchira à l'importance qu'il y a, de par sa fonction de donner le bon exemple et se remettra en question; mais je pense que c'est ce qu'il est en train de faire .
Toutefois je rappelle que si des lois strictes existent concernant le droit d'auteur, le plagiat etc... c'est qu'il y a une raison, et le respect du travail d'un auteur est un minimum de bienséance
Envoyé par Judith - le Jeudi 11 Avril 2013 à 01:31
Envoyé par Israel, Eden_001 - le Mercredi 10 Avril 2013 à 13:51

C'est de ça que j'ai parlé

"Le « BernheimGate » secoue et divise la communauté juive de France"
http://www.juif.org/blogs/49107,le-bernheimgate-secoue-et-divise-la-communaute-juive-de-france.php
Envoyé par Stanislas_001 - le Jeudi 11 Avril 2013 à 05:16
israel eden dans cet affreux accident nous avons eux 6 morts et 15 blesses Jespere que le chauffeur du camion et son patron vont passer quelques tres longues annees en prison
Envoyé par Danielle_037 - le Jeudi 11 Avril 2013 à 06:27
Merci Marek , mais n'exagérons pas "exemplaire" les seuls exemplaires sont les authentiques serviteurs de Dieu, les authentiques Tsadikim, les Juste, "Heureux ces hommes ! Heureux leur sort,,combien grand est le bien que Tu leurs as réservé, "Ceux dont l'œil n'a jamais rien contemplé excepte Toi, Eternel, Il agira envers ceux qui espèrent en Lui" (L.Tefiloth Servir D..en toute vérité "Mayanot Hatsadik" Breslev

Heureux l'homme a qui les fautes sont pardonnés"
"Achré Témimé Darekh ("Heureux ceux dont la voie est intègre, qui marchent selon la Torah de l'Eternel". Ps 119;1
Il est dit encore :" Ils ne se rendront plus impurs à cause de leurs idoles de leurs immondices et de leurs fautes; je les ferai sortir de tous les lieux où ils auront fauté; je les purifierai, ils seront mon peuple et Je serai leur D.; Mon serviteur David sera leur roi et leur berger unique."
"A cause de mes nombreux péchés, fautes et transgressions que j'ai commis contre Toi, Eternel, mon D., j'ai gâché toutes ces vertus. C'est pourquoi me voici déversant ma supplique devant Toi, Maître de miséricorde et de pardon pour que Tu me pardonnes, expies et amendes mes innombrables fautes, péchés et transgressions."L.T .1-24 Equilibre spirituel

Pour te dire Marek que moi aussi je doit réparer, corriger ....., et ne oublions pas que la Torah ne pas été donné aux anges, ! et surtout dans notre génération ! bon bonne journée à toutes et à tous Hazak! Sourire
Envoyé par Julia - le Jeudi 11 Avril 2013 à 08:34
Ah! et au lieu de critiquer les autres et chercher a la loupe leur vie, nous devrions nous regarder a la loupe nous mêmes, on serait paralyse de terreur de nos innombrables fautes accumules depuis notre enfance.
"Car Il n'a point dédaigné, Il n'a point méprisé la misère du malheureux, Il ne lui a pas caché Son visage ni manqué de l'entendre quand il L'implorait."
Ai pitié de nous en vertu de Ton nom.
"Il grandit les délivrances de Son roi et comble Son oint de bienfaits, pour David et sa descendance à jamais".
Amen et Amen.
Breslev. Mayanot Hatsadik
Courage, Hazak !


Am Israël Hay !
Envoyé par Julia - le Jeudi 11 Avril 2013 à 08:50
Que celui qui n a jamais fauté, jette la première pierre. Moi même durant ma vie ,j ai fauté. Et cela est le lot de toutes et tous. La plus grande preuve,? C est que nous sommes encore sur ce plan de vie ... Quand nous auront appris de Maat-EMETH. La divine vérité , Nous irons sur un plan plus élevé ,,,,,
Je veux dire ce jour , Que ceux et celles ,qui ont crucifiés et tourmentés un homme ,pour le plaisir de le dépecer vivant, Ceux la vont connaître dans leur chair ,et la chair de leur âme ,,, tous les tourments de la brûlure Divine , Dans leur vie , et dans celle de leur descendances... Eux même seront révélés , dans toutes leurs abjections. EMETH les met a jour de vérité des maintenant... Je demande a tous les descendants d Israël de se tenir proche ,du grand rabbin de France. Nous ne sommes q un seul corps, un seul cœur, nous battons en nous le chant DIVIN. Plus ils nous salissent , et plus l allégresse monte dans mon cœur ,car ce sont les temps de DIEU ANNONCÉS. Par tous nos prophètes. Que demain lors du Shabbat allumions une bougie pour notre frère GILLES BERNAIM. Et toutes et tous offrons lui quelques secondes de pensée SHEMA ISRAËL notre dieu est un. UN. UN Jesuis YOSSEF Que la lumière baigne les descendants D ISRAËL. AMEN. SHABBAT SHALOM.
Envoyé par Josef - le Jeudi 11 Avril 2013 à 09:58
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