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Communauté Juive

A propos de l'interview de Gilles Bernheim

C’est en direct que Gilles Bernheim a répondu aux questions que se posait la communauté juive de France. Depuis la fin de Pessah, chaque juif pratiquant ou non se demandait dans quelle tourmente l’entraînait ces histoires de plagiat, de fausse agrégation.

Première question : Pourquoi vous vous êtes enferré dans ce mensonge ?
Extrait réponse GB : vous mentez bêtement. Quand je dis vous mentez bêtement, vous vous défendez immédiatement sans réfléchir. Et pour ma part, je regrette profondément aujourd’hui.

A ce moment de l’émission, on sait immédiatement au ton de sa voix et dans le sens de ses paroles, que le regret du juif Gilles Bernheim est sincère. A ce moment là la Techouva du juif Gilles Bernheim est complète et profonde. Si il le désire chacun peut alors, accepter ses excuses.

Seconde question : Qu’en est il du plagiat du livre de Jean-Loup Charvet de 2002 ?

Extrait réponse GB : Le livre « Le souci des autres » est un livre de cours que j’ai donné en tant qu’aumônier des étudiants pendant de très nombreuses années au Centre Edmond Fleg devant des dizaines et des dizaines d’étudiants. Ce qui veut dire quoi ? Ce qui veut dire que beaucoup plus tard il m’a été demandé d’en faire un livre. Et que pour illustrer - pas illustrer au sens d’illustration - mais parfois pour rendre plus clair, plus pédagogique, plus compréhensible des enseignements de Torah que j’avais retranscrits de mes cours, soit j’ai demandé à des personnes de me faire ce travail plus pédagogique avec donc des références littéraires ou autres

Voilà une explication claire de ce qu’il se passe quand on arrive comme Gilles Bernheim a un haut niveau de responsabilité. L’écrivain philosophe Gilles Bernheim qui devient de plus en plus populaire, de par ses cours agit comme la plupart de ses confrères. Il laisse le soin à d’autres de faire des recherches pour lui, il laisse parfois aussi le soin à d’autres d’écrire des pages sans vérifier si le contenu est « emprunté ».

Extrait réponse GB :  Lorsque vous débattez avec de grands philosophes contemporains, avec ou sans titre d’agrégation, que vous débattez sans notes, vous n’existez que si vous êtes à la hauteur, si vous maîtrisez votre savoir et ensuite c’est aux autres d’en juger.

A ce niveau là on peut encore excuser l’écrivain philosophe Gilles Bernheim car cette pratiques est courante. Dans un milieu d’intellectuels juif ou non-juif, où chacun confronte ses idées et où chacun reprend à son compte parfois sans s’en rendre compte.

Extrait réponse GB : « Et la faute qui est la mienne et je le dis très clairement, c’est que je ne mettais pas de références au point qu’elles devenaient miennes (…..), non seulement je le regrette profondément mais je sais que c’est une faute morale. »

Là aussi chacune de ses paroles est sincère, là aussi à ré entendre son interview, on entend que sa Techouva est des plus sincère

Continuons notre parcours. Quand le journaliste demande :
le 21 décembre dernier dans son discours annuel à la Curie romaine, lors d’un discours très attendu, le Pape Benoit XVI avait cité votre plaquette contre « le mariage pour tous », publiée le 18 octobre dernier sous le titre : « Mariage homosexuel, homoparentalité et adoption, ce que l’on oublie souvent de dire. ». Un événement salué par la communauté juive et la presse dans le monde entier. Là encore, on vous reproche d’avoir emprunté plusieurs pages de son livre à Joseph Marie Verlinde : « L'idéologie du Gender - Identité reçue ou choisie ? » publié en mars 2012. Vous confirmez ou vous infirmez aussi cet emprunt ?

Extrait réponse GB : Je confirme. Je n’ai rien à cacher aussi bien sur des choses anciennes que sur des choses à venir. Lorsqu’une faute a été commise, je le dis, et là-dessus c’est parfaitement acté. Il m’est arrivé, enseignant au Centre Edmond Fleg, de laisser des gens enregistrer et de retrouver des lignes ou des pages dans d’autres livres. Parfois, en général légèrement remaniées (…) À savoir que pour construire quelque chose, je me suis servi de textes anciens sans mettre moi-même la référence sur mes notes. Jusqu’à faire comme si elles m’appartenaient,…, ces enseignements ont été multiples. Enseignement sans notes. Dont des générations et des générations d’étudiant ont fait leur vie. Se souviennent et c’est eux qui peuvent en témoigner. Le livre en hébreu, et c’est tout, devant l’orateur. Que vous dire d’autre ?

Ce que l’on peut entendre maintenant c’est que le conférencier Gilles Bernheim a souvent omis de citer ses sources. Il prenait des notes en lisant d’autres livres et ces notes au fil du temps il se les a appropriés. Et là deux choses viennent à l’esprit.

Premièrement, cette façon de faire va en contradiction avec l’enseignement des maîtres du Talmud. Il est une mitsvah de citer ses sources. La Guemara en est une illustration parfaite : « Rabbi Meir dit au nom de Rabbi que… »

Deuxièmement, c’est devenu une habitude pour le conférencier de se mélanger avec l’écrit des autres. Du coup on ne sait plus si on écoute les paroles du conférencier Gilles Bernheim ou les écrits d’autres auteurs qui sont repris par le conférencier Gilles Bernheim. De ce fait ceux qui vont à leur tour « emprunter » les paroles du rabbin « emprunteront «  en fait les écrits d’autres auteurs. Et ceci devient un mélange sans fin. Or la Torah nous interdit le mélange : Le lin et la laine, le lait et la viande, l’homme et la femme, les animaux entre eux…

Troisièmement le Rabbin Gilles Bernheim s’est appuyé sur un livre écrit par un prêtre
Le père Joseph-Marie Verlinde est un prêtre catholique, membre de la Famille de St Joseph. D'origine belge, il commence à pratiquer la Méditation transcendantale alors qu'il est doctorant. Il part ensuite dans un ashram himalayen puis, suite à sa conversion après une « rencontre avec le Christ », revient en France où, bien que catholique, il se tourne d'abord vers l'ésotérisme christique avant de revenir complètement au catholicisme traditionnel. Très engagé contre le New Age, il écrit de nombreux livres et témoigne de son expérience « pour que d'autres ne perdent pas leur temps ».
(Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph-Marie_Verlinde)
 
Là se pose une question importante : Sur quelles sources le Grand rabbin de France peut il s’appuyer pour des écrits qui vont engager la Communauté ?

On peut comprendre que le pape Benoit XVI ait apprécié la plaquette du Grand Rabbin de France Gilles Bernheim.

Quitte à avoir moins de bruit médiatique, n’aurait il pas été plus prévalu que le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim cite des paroles de Torah ou de Sages du Talmud et les exemples ne manquent pas ?

Troisième question : Internet où tout se dit sans limite c’est très vite emparé de cette affaire avec aussi bien des comités de soutien à votre personne que des collectifs appelant à votre démission. Ce soir que dites-vous à ceux qui nous écoutent. Allez-vous démissionner ou rester à votre poste. J’ajoute d’ailleurs que certains qui veulent votre démission vous ont menacé de nouvelles révélations si vous vous maintenez à votre poste.

Extrait réponse GB : Permettez-moi de dire une chose très simple. C’est que démissionner sur une initiative personnelle relèverait d’une désertion (…) J’ajouterais également que ce serait un acte d’orgueil alors que je dois agir aujourd’hui dans la plus grande humilité. Ce que je voudrais leur dire c’est qu’une épreuve, traverser une épreuve comme celle que je traverse. Comme celle que ma famille, mes proches, mes collaborateurs et collaboratrices traversent doit rendre plus fort. Plus forts, tirer des leçons, ne pas recommettre les mêmes erreurs afin d’aller de l’avant. La Techouva existe à condition que l’on sache ne pas répéter les mêmes fautes.

Démissionner relèverait d’une désertion. Mais depuis combien de temps L’homme Gilles Bernheim a démissionné en cédant à des artifices trop faciles ? L’orgueil de voir son nom cité partout, ses écrits repris par tous n’a-t-il pas aveuglé l’écrivain philosophe Gilles Bernheim qui un jour a rêvé de devenir Grand Rabbin de France en se présentant à plusieurs fois ? Pour qu’enfin les électeurs se décident à l’élire non pas sans une certaine appréhension.

Quatrième question : Dernier question avec vous GB, comment avez vous l’intention de renouer les fils de la confiance qui se sont établis entre vous et la communauté juive. Entre vous et les gens qui travaillent avec vous au quotidien ?

Extrait réponse GB  Mais ceci étant dans l’activité rabbinique qui est la mienne depuis prés de quatre ans et demi, je n’ai pas commis de fautes et l’histoire de l’agrégation, l’histoire des emprunts ou des plagiats. Ceux sont des faits importants, moralement graves. Mais je n’ai pas commis de fautes dans l’exercice de ma fonction dans l’attachement aux causes qui sont les miennes.

Monsieur le Grand rabbin de France, vous avez effectivement un parcours que chacun peut apprécier à sa façon et selon ses sensibilités. Comme vous le dites, ces affaires sont des faits moralement graves. Ne vaudrait-il pas mieux que, comme vous le proposiez, vous alliez plus encore étudier la Torah… chaque jour.

Chacun de nous, selon ses sensibilités pourra choisir soit de soutenir l’écrivain philosophe Gilles Bernheim qui n’a pas fait que suivre un système basé sur des valeurs morales où le plagiat et la confusion règnent.

Ou au contraire demander au rabbin Gilles Bernheim, qui a perdu le sens de nos valeurs juives décrit avec précision notre Torah, de retourner à ses études. Et ensuite nous pourrons alors le ré écouter avec cette passion qu’il sait transmettre.

Pour ma part, je n’ai qu’une question à vous poser Monsieur Gilles Bernheim :
Croyez-vous que pendant ces moments tourmentés où la France connaît des turpitudes importantes, notre communauté à besoin d’avoir à sa tête un homme qui depuis 37 ans enseigne la Torah sans en avoir tiré parti de ses enseignements ?

159 commentaires
herve je suis d accord avec toi Noemie Caroline un rabbin non sioniste un netourey karta un satmar ?degoutant גועל נפש des rabbins antisioniste qui etaient a Teheran ?J espere que ces rabbins antisionioniste auront le mesemechene
Envoyé par Danielle_037 - le Jeudi 11 Avril 2013 à 19:01
j ai lu un excellent article sur le huffpost GILLE BERNHEIM une defaite republicaine de Claude Askolovtch
Envoyé par Danielle_037 - le Jeudi 11 Avril 2013 à 19:06
noemie caroline doit faire partie d une secte nomme netourey karta qui sont les amis de Dieudonne
Envoyé par Danielle_037 - le Jeudi 11 Avril 2013 à 19:10
Le grand Rabbin Berneim part
Un nouveau Grand rabbin sera nommé
C est mieux pour lui
C est encore mieux pour la communauté
Souhaitons bonne chance au nouvel élu
Il y a de brillants hommes qui prendront le relai au pied levé
Dans le cadre de la mondialisation des cultes à venir
le consistoire devrait travailler à réfléchir avec les consistoires européens à la nomination d un super Grand rabbin européen qui serait l interlocuteur de la communauté juive européenne auprès du vatican
Et avec son homologue d Israël et des USA seraient représentatifs du culte juif dans le monde
Envoyé par Jcl - le Jeudi 11 Avril 2013 à 19:15
Rav Gilles Bernheim a eu l'ultime sagesse de se résoudre à démissionner - ce qui a dû être, au terme d'une période très dure, une épreuve profondément pénible pour lui, sans parler de ses proches. Que HM lui permette de la surmonter et de se reconstruire.

Quant à un nouveau Grand Rabbin non sioniste, comme en rêve Noémie-Caroline, D. veuille nous épargner cette épreuve !
Envoyé par Edmond_002 - le Jeudi 11 Avril 2013 à 19:20
Judith dit à 15.49 avoir rencontré Michel Guggenheim, Grand Rabbin de Paris. Je le connaissaisai à l'époque ou il n'était que Rabbin de la Synagogue de la Place des Vosges, Olivier Kaufman qui est aujourd'hui Directeur du Séminaire rabbinique 'est un homme formidable, et sa femme aussi. Nous arrivions d'Amérique et jamais avions été aussi bien recus mon fils et moi. Et tous étaient si conviviaux. On a regretté d'avoir à déménager tant nous avions été impressionné. Il faut espérer qu'avec ces deux hommes, tout va se rétablir.
Par contre, je ne suis pas d'accord avec les commentaires qui considèrent qu'il s'agit là que d'un problème concernant la communauté juive de France. Il y a l'image que cette communauté renvoie au monde entier, et pas seulement à la communauté juive. Et cela regarde tous les Francais. C'est comme l'élection du pape, cela regarde tout le monde. Plus l'image est du GRF comme du Pape est percue positive par les autres, de religions diverses ou sans religion, plus ces gens respecteront ladite communauté.
Envoyé par Ali_011 - le Jeudi 11 Avril 2013 à 19:30
"Quant à un nouveau Grand Rabbin non sioniste, comme en rêve Noémie-Caroline, D. veuille nous épargner cette épreuve !
Envoyé par Edmond_002 - le Jeudi 11 Avril 2013 à 19:20"
D'accord avec toi Edmond,
Si par malheur un nouveau grand rabbin de France sera un non sioniste je vous promets de ne plus jamais revenir sur ce site.
Stan, sioniste non juif Star
Envoyé par Stanislas_001 - le Jeudi 11 Avril 2013 à 19:54
Un rabbin ne peut pas être non sioniste...s'il est rabbin
Laissons une chance au nouveau venu
Envoyé par Judith - le Jeudi 11 Avril 2013 à 19:58
La communauté a besoin d'un Rabbin reconnu par tous, je fais confiance à nos dirigeants qui seront bien inspirés dans leur choix,
les goyims ne peuvent influer sur le Klal Israël...
Envoyé par Herve_015 - le Jeudi 11 Avril 2013 à 20:01
J'ai envoyé mon message avant sa fin. Je voulais dire que le GRF Henri Schilli était le grand-père du Rabbin Olivier Kaufmann. C'était un orphelin né en Allemagne puis élevé en Alsace qui a passé toutes les années de l'ooccupation à sauver des Juifs étrangers qui étaient prisonniers dans des camps en france, à les aider à partir des camps, à leur donner des faux papiers, puis des juifs de France. Il a risqué sa vie des milliers de fois pour aider les siens et les autres. Il a fait beaucoup pour les jeune, totue sa vie. '' Bon sang ne saurait mentir''. Vous allez voir son petit fils, Olivier Kaufmann, qui est encore très jeune, à peu près 45 ans et qui a un maitrise et un diplome de troisieme cycle en droit va tout rétablir.
Au fait, je voulais aussi dire que l'agrégation est un titre, pas un diplome et qu'on ne peut l'avoir que si on s'engage à enseigner la matière. En gros, quand vous avez une maitrise, vous pouvez vous présenter au concours de l'agrégation et meme s'il y a 10.000 candidats, si l'Education Nationale a décidé d'en prendre que cent, ce sont les cent meilleurs qui obtiennent ce titre d'agrégé. Comme on ne fait de la philo au lycée qu'en Terminale, on recrute peu dans ce concours. Mais tournons la page. Tomorrow is another day!
Envoyé par Ali_011 - le Jeudi 11 Avril 2013 à 20:03
Membre Juif.org





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