Communauté Juive

Aides alimentaires, bourses d’entraide, fonds spéciaux et suivi personnalisé comptent parmi les actions duVaad Harabanim, l’association de tsedaka reconnue d’utilité publique. Alors que Pourim approche, les responsables de cette œuvre caritative déploient leurs équipes de bénévoles dans tout le pays afin de secourir les plus démunis. Il faut parfois s’unir pour retrouver des forces…

Ils s’appellent Avi, Judith ou Benjamin. Ils sont issus de milieux différents et ne se ressemblent pas mais ont un point commun : aider les personnes défavorisées. Leurs actions ne sont pas uniformes. Certains indiquent simplement un nom au bureau central, d’autres aident à constituer les dossiers de demandes d’aides, d’autres encore adressent des dons à l’occasion des fêtes. Pour Nathan, l’un des bénévoles du Vaad Harabanim, ils partagent la même envie de donner. « Lorsqu’on commence au Vaad Harabanim, on se rend compte de l’ampleur du travail accompli dans la plus grande discrétion, explique-t-il. Et ce qui est formidable, c’est l’adhésion du public à toutes les initiatives de l’Association. Entre les bénévoles, les donateurs et les Rabbanim, c’est une union sacrée, grâce à la volonté de perpétuer la tsedaka, cette mitsva si chère au peuple juif ».

Sur le terrain

Les idées fusent chez les dirigeants de l’Association pour mettre en pratique la volonté d’aider des donateurs. Une prière organisée à Hamadan en Iran, des millions de shékels empruntés afin de pouvoir redistribuer les dons le jour même de Pourim. Chaque initiative est pensée en équipe avant d’être réalisée sur le terrain. « Les Rabbanim sont à l’écoute et proches des gens, ce qui leur permet d’innover en matière de bien public ! Ils ont à cœur de s’occuper de chaque Juif qui souffre. Grâce à cette empathie particulière, ils donnent la possibilité aux bénévoles comme aux donateurs de tendre une main personnalisée à chacun de leurs frères dans la tourmente. C’est là que l’on sent que lorsque les forces sont réunies, elles ont davantage d’impact ! » Les personnes aidées sont aussi diverses que les moyens mis en œuvre. Des fonds spéciaux pour les veuves et les orphelins, des paniers alimentaires pour les familles nombreuses, des bourses d’entraide pour chômeurs en fin de droit. Et surtout, un suivi lorsque la situation est complexe.

Le bonheur partagé

Association connue et reconnue par tous, le Vaad Harabanim sait allier action sociale et aide aux plus défavorisés. Depuis sa création en 1992 sous l’impulsion de Rav Elyachiv, elle délivre chaque année des aides financières à des milliers de foyers en difficulté et offre un suivi à ceux qui en ont besoin. Une action soutenue par les Grands Sages de notre temps. « Cette année encore, poursuit Nathan, Rav Haïm Kanievsky, Rav Steinman et Rav Chmouel Auerbach se sont unis afin de manifester leur soutien à toujours plus de tsedaka. » L’Association, pour la fête de Pourim, respecte les recommandations des Grands Sages de la génération, à savoir redistribuer les dons le jour même de Pourim, aux nécessiteux dont les cas sont avérés et en espèces. Ils tiennent également à ce que les dons soient répartis dans tout le pays. « Les Rabbanim souhaitent que la mitsva du don aux pauvres à Pourim soit accomplie de la meilleure façon possible et pour ce faire, nous respectons leurs instructions à la lettre. Aujourd’hui, l’impulsion est donnée et l’élan du peuple juif qui tient à tout prix à aider son prochain est palpable. C’est une véritable marée montante pour notre monde. Le jour de Pourim, grâce à la générosité des donateurs, le bonheur sera parfait… et partagé ! »