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Communauté JuiveTicha Béav : Interdits, Halakhot & Coutumes de deuilA l'occasion de Ticha Béav, l'équipe Torah-Box vous offre un panel des Halakhot et autres coutumes de Deuil pratiquées ce jour-là. Et pour toute question pendant le Jeûne, appelez "Question au Rav" +33825566661 ou au +97237219085
Les cinq mortifications Le 9 Av, de jour comme de nuit, il est strictement interdit de manger, de boire, de se laver, d’étaler toutes substances sur la peau, de chausser des chaussures en cuir et d’avoir des rapports intimes. Toutes ces restrictions sont également applicables aux femmes. Se laver Il est interdit de se laver à l’eau chaude ou froide, même une infime partie du corps, ou encore de tremper ne serait-ce qu’un doigt dans l’eau. Néanmoins, cet interdit n’inclut que les toilettes d’agrément, par conséquent, il est permis de se laver les mains si celles-ci avaient été souillées, ou encore de laver le sang émanant d’une plaie. Il n’est pas permis de se laver le visage à l’eau lors de la toilette matinale. Toutefois, dans le cas où certaines souillures se seraient déposées sur les yeux, occasionnant certains désagréments, l’on peut rincer à l’eau uniquement l’endroit souillé. Dans certains cas, comme chez certaines personnes pour qui le manque d’hygiène est difficilement supportable, il sera toléré de se laver le visage. Les Ashkenazim qui sont rigoureux à ce sujet le jour de Yom Kippour adoptent en revanche une attitude tolérante lors du 9 Av. Une jeune mariée peut se laver le visage au réveil pendant les 30 jours qui suivent son mariage, afin de ne pas repousser son mari. Ainsi, s’il a eu lieu à partir de la date du 9 Tamouz (soit 30 jours avant) et au-delà, elle sera autorisée à le faire le 9 Av. Après avoir fait ses besoins, il y a lieu de procéder à l’ablution des mains jusqu’aux articulations et de réciter la bénédiction d’usage Acher Yatsar. Dans le cas où les mains sont souillées, il est permis de laver uniquement les endroits impropres. Si lors de grands besoins, l’usage de l’eau se révèle indispensable, il est évident que l’on permet son utilisation. Le Cohen préposé à bénir l’assemblée se lave les mains selon l’habitude durant l’année. Un malade qui consomme du pain ce jour-là procède à l’ablution des mains jusqu’au niveau des articulations. Il est strictement interdit de se tremper dans un Mikvé le soir du 9 Av. Il en est de même concernant une personne habituée à se tremper quotidiennement au courant de l’année et l’on ne pourra en aucune façon trouver de dérogation. Ainsi, une femme dont la date d’immersion rituelle correspond au soir du 9 Av ne peut en aucun cas se tremper ce soir-là et doit par conséquent repousser son immersion à l’issue du 9 Av. Il n’est pas permis d’étaler sur le corps des huiles ou crèmes susceptibles d’hydrater la peau, même sur une infime partie du corps. Il est interdit de porter des chaussures ou sandales en cuir. Le port de chaussures en cuir est autorisé pour un malade ou bien pour une femme se trouvant dans les 30 jours suivants son accouchement. L’union entre le couple est interdite ce soir-là. Quant aux lois régissant l’éloignement des conjoints au cours de la période d’indisponibilité de la femme, il n’y a lieu d’en tenir compte que lorsque celle-ci se trouve en état d’impureté, ce qui la rend par conséquent interdite à son mari. Le Choul’han 'Aroukh rapporte la coutume selon laquelle certains se couchaient à même le sol lors de leur sommeil, apposant sous leur tête, en guise d’oreiller, une pierre. L’obligation d’accomplir la Mitsva relative à l’étude de la Torah durant toute l’année subsiste également le jour du 9 Av (comme statué par les plus grands décisionnaires de l’époque, dont le ‘Hakham Tsvi, Rabbi 'Haïm Palaji, le Sdé ‘Hémed et bien d’autres). Toutefois, une personne véritablement versée dans l’étude ressent parfaitement la joie que procure la Torah comme l’atteste le verset : « Les préceptes d’Hachem sont pleins de droiture et réjouissent le cœur de l’homme ». Il est également mentionné dans un autre verset : « Sans Ta Torah qui est mon jouet ». Le Or Ha 'Haïm Hakadoch écrit à ce sujet : « Si les hommes ressentaient la douceur et les délices de la Torah, ils en perdraient la raison et s’exalteraient en la poursuivant, les richesses de ce monde comme l’or et l’argent tomberaient soudain en désuétude à leurs yeux, car la Torah rassemble en elle toutes les richesses de ce monde ». Des idées novatrices tirées à partir de l’étude des sujets permis durant le 9 Av et qui risqueraient de se voir oubliées peuvent être consignées par écrit avant l’issue du jeûne. Instituée par le Arizal ainsi que le 'Hida, cette étude quotidienne regroupant en volume réduit tous les sujets de Torah, représente une valeur inestimable et procure une grande élévation spirituelle. Néanmoins du fait des restrictions concernant l’étude ce jour-là, l’on complètera cette étude le jour précédant le 9 Av ou lors de son issue. A priori, il n’y a pas lieu d’entamer la lecture des Téhilim le 9 Av, toutefois, dans le cas où cette lecture serait formulée à la manière d’une prière pour la guérison d’un malade, l’on peut s’appuyer sur l’opinion de certains décisionnaires autorisant cette démarche. L’on ne s’enquerra pas au sujet de son ami en lui adressant ses salutations ce jour-là ; dans le cas où la personne ignorait cette règle de conduite, on lui insinuera avec finesse que les circonstances du jour ne se prêtent pas à cette forme de dialogue. Il est permis de formuler l’expression selon laquelle on souhaite le « bonjour » ou une « bonne soirée » à son ami. (Comme le statue le Troumat Hadéchen) La coutume ne permet pas de réaliser des travaux ou autres tâches domestiques le soir et durant la journée du 9 Av afin de ne pas détacher ses pensées du deuil. Certaines communautés ashkénazes ont la coutume de tolérer la réalisation de tâches domestiques après la mi-journée. Le 'Hayé Adam écrit néanmoins dans son ouvrage qu’il convient à toute personne animée de la crainte du ciel de n’exercer aucun travail toute la journée afin de ne pas détacher sa pensée du deuil. L’on rapporte à ce propos dans le traité de Ta'anit : « Rabbi 'Akiva enseigne : tout celui qui réalise un travail le 9 Av ne verra jamais la bénédiction couronner son labeur ». Ceci étant valable même dans les endroits où la coutume permet la réalisation de travaux durant la journée. Il est interdit d’effectuer des promenades le 9 Av, même sans être accompagné ou dans le cas où cette date tombe le Chabbath. Quant à ceux qui se rendent au Kotel, vestige des ruines de notre Temple, et rencontrent des amis avec lesquels il engage de futiles discussions, ils enfreignent un grave interdit.
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