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Communauté JuiveLes Bné MénashéAux temps messianiques, le Peuple juif se rassemblera sur sa Terre. Ce sera la fin de l’exil et les tribus égarées rejoindront la Terre d’Israël. Les Bné Ménashé en font partie.
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Dernière mise à jour, il y a 3 minutes
Selon ses textes fondateurs, en particulier le Tanakh[5], la foi des anciens Israélites et de leurs descendants les Juifs serait basée sur une alliance contractée entre Elohim[6] et Abraham[7] , qui aurait ensuite été renouvelée entre YHWH[8] et Moïse[9].
Les juifs fondent le judaïsme sur la religion abrahamique qui fleurira ensuite dans la Loi mosaïque (la Torah), les écrits prophétiques (des Neviim) et les autres Écrits (dits Ketouvim), collectivement désignés par l'acronyme Tanakh, dont le texte constitue la Miqra ou Bible hébraïque.
Cette religion se fonde sur le culte du Dieu[10] d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, au Nom ineffable, qu'elle conçoit comme une Essence éternelle (YHWH), qui détient tous les pouvoirs (Elohim), transcendant Seigneur des seigneurs (Adonaï) qu'elle considère Un et Unique et qu'elle qualifie ainsi : omnipotent, omniscient, juste et miséricordieux. Cette religion professe aussi que le rassemblement de toutes les puissances (Elohim) manifesta le Créateur du monde qui continue de s'impliquer dans sa destinée en faisant irruption dans son Histoire[11], comme lorsqu'il fit sortir d'Égypte les enfants d'Israël. Les cohanim du Temple de Jérusalem par deux fois détruit assuraient Son culte. Les rabbanim ont transmis ensuite la tradition juive jusqu'à nos jours.
Le judaïsme est l'une des plus anciennes traditions religieuses monothéistes encore pratiquées aujourd'hui. Les valeurs et l'histoire du peuple juif sont à la source de la fondation d'autres religions abrahamiques, tels le christianisme, l'islam et le bahaïsme. Il n'est toutefois pas à la base du samaritanisme, qui est une tradition abrahamique antérieure et concurrente.
Moise n´est pas entrer en Israel, des interpretations il y en a plusieurs (selon) mais toutes se rapportent à l´attitude de Moise vis à vis des attentes de Dieu.
Quand tu dis concluant, c´est par rapport à quoi? si c´est une preuve de ce qui est où pas de la main de Dieu, je ne te rapporte pas ce que Dieu fait ou n´a pas fait pas, mais ce que les décideurs en disent.
Quand tu dis le résultat de ce test, pour le connaître encore faut-il arriver au terme de l´histoire du peuple hebreu.
Dés qu´il y a commandement, punition et libre arbitre, il y a mathematiquement test.
Les quatre habitants de Gouda, âgés de 14 ans pour trois d’entre eux et de 15 pour le quatrième, sont soupçonnés d’incendie volontaire. L’incendie a été signalé à 17h45 par un individu qui a pu fournir des informations à la police qui l’ont conduite à la résidence d’un des suspects, où trois jeunes ont été arrêtés. Le suspect de 15 ans a été arrêté plus tard dans la soirée.
Trois des suspects ont passé leur nuit en prison. Ils comparaitront devant un tribunal mardi. Une jeune de 14 ans a été libéré après interrogatoire, faute de preuves sur son implication. La police continue l’enquête.
Un porte-parole de l’église a déclaré qu’il y avait souvent des bagarres dans le secteur, mais que c’était la première fois qu’on leur lançait un cocktail Molotov. L’administrateur de l’église a déclaré que des fenêtres avaient été cassées dans le passé, et qu’ils l’avaient attribué à des jeunes trainant dans les rues.
J´attend encore ce ryad qui va nous sortir le coup du : "y a du bon et du mauvais partout"!
Le journal La Croix publie un dossier sur ces situations dramatiques. Voici quelques extraits de témoignages poignants :
La Guinéenne Diaryatu Bah avait 13 ans quand elle a consenti à être mariée à un homme de 34 ans son aîné. Sous pression. Car il fallait aider sa famille plongée dans la misère, avec un père polygame ayant 32 enfants à charge. À la clé ? La promesse de virements d’argent réguliers entre Paris et Conakry. La jeune femme aime, parfois, se raconter une autre histoire : « Je me dis aussi que ma mère espérait me faire échapper à son sort, elle qui, en tant que quatrième épouse de mon père, menait une vie d’esclave. » [note de DanSK: des statistiques officielles datant de 2005 estiment que 85 % de la population de la Guinée est musulmane]
(…)
« C’est atroce d’avoir une mère qui vous explique qu’elle sera abandonnée si vous refusez de vous marier », soupire Medina, une Française d’origine mauritanienne. [note de DanSK: le nom complet de la Mauritanie est: République islamique de Mauritanie]
(…)
la lycéenne de 18 ans d’origine algérienne, victime de « violences aggravées » de la part de sa famille, voilà deux semaines, à Toulon, parce qu’elle refusait d’être mariée en Algérie à un homme de 30 ans. D’après la jeune femme, qui a eu le visage et l’abdomen lacérés au couteau et s’est réfugiée au commissariat pour déposer plainte, les auteurs de cette agression sont sa mère, de nationalité algérienne et âgée de 52 ans, et ses deux sœurs mineures, âgées de 14 et 16 ans. Toutes les trois ont été déférées au parquet et mises en examen.
Lire l’article en entier ici.
Bien entendu, les musulmans affirmeront que les mariages forcés vont à l’encontre des principes de l’islam. Et c’est vrai. On trouve ces déclarations dans les hadiths :
«La chaste n’est mariable qu’avec son autorisation quant à la femmes veuve ou divorcée ne l’est qu’avec sa demande explicite… » (Bukhâry, nikâh 4741).
Le prophète a annulé un mariage forcé et arrangé d’une fille de Médine lorsqu’il lui a dit : « tu as le choix d’approuver ou d’annuler ce mariage » (Ibn Mâja nikâh 1864).
« Khansâ Bint Khidâm la Médinoise s’est plainte auprès du prophète du mariage conclut par son père sans son consentement. Et le prophète l’a tout simplement annulé » (Bukhâry ikrâh 6432).
Néanmoins, quand le coran, le livre sacré qui est la parole littérale d’Allah pour les musulmans, déclare dans la sourate 4 (intitulée Les Femmes):
11. Voici ce qu’Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles.
34. Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu’Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu’ils font de leurs bien. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l’absence de leurs époux, avec la protection d’Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand !
comment s’étonner que la femme soit, dans les sociétés islamiques, considérée comme une inférieure et, par conséquent, exploitée ?
Voir également l’article sur le Site Point de Bascule (ici) : des savants d’une mosquée de Toronto affirment qu’un père peut marier sa fille de force à un homme dont elle ne veut pas si elle a moins de 9 ans. Si elle a 9 ans ou plus, c’est interdit.
Choudary qui dirigeait avec Bakri l’organisation fanatique Al-Muhajiroun - tristement célèbre avant son interdiction et dissolution en 2004 pour sa glorification du terrorisme et des attentats du 11/9 - a réchauffé la foule, il y a deux semaines, avec sa propre rhétorique incendiaire.
« Il est de notre devoir religieux de nous préparer physiquement et mentalement à nous soulever contre l’oppression des musulmans et à prendre ce qui nous revient », a-t-il dit. « Le djihad est un devoir et une lutte et une obligation qui repose sur les épaules de chacun de nous. Nous ne prendrons pas de repos avant que la bannière d’Allah, le drapeau de l’islam ne soit hissé sur le 10 Downing Street ».
Sous un fond de bruyantes acclamations de Allah Akbar [allah est grand], il a déclaré : « Il existe trois types de musulmans, ceux qui sont en prison, ceux d’entre nous qui sont sur le chemin de la prison, et les musulmans non pratiquants. Frères et soeurs, si vous ne craignez pas une descente de la police koufar (infidèle) dans votre maison, c’est que vous n’appliquez pas la charia ».
Plus tard, devant une énorme bannière qui exhorte « les musulmans à se soulever contre l’oppression britannique », il a présenté l’étoile de la soirée, Omar Bakri, 50 ans, qui était au Liban. Un écran géant, mesurant six pieds par six pieds, avait été installé pour projeter l’image de l’extrémiste connu sous le nom de « l’Ayatollah de Tottenham ». Son retour au Royaume-Uni a été refusé en 2005 « comme n’étant pas propice au bien public » après qu’il ait exprimé le souhait que les musulmans infligent à l’Occident un 11/9 jour après jour ».
Mais quand un problème avec le lien Internet en direct a empêché la projection de l’image de Bakri, M. Choudary a téléphoné à son collègue et mis le récepteur sur le microphone. La connexion était forte et claire et Bakri a parlé pendant 15 minutes.
Sauf pour un groupe d’hommes âgés portant de longues barbes blanches assis dans la rangée avant, la plupart des 200 hommes présents étaient des musulmans sur la fin de l’adolescence ou au début de la vingtaine, la plupart vêtus de shalwar kameez avec des accessoires occidentaux – des baskets, des capuches et des jackets. A l’arrière de la salle, derrière des cloisons, se tenaient plus de 50 femmes portant des burkas.
« N’obéissez pas aux lois britanniques », a dit Omar Bakri. Il a salué son héros Osama bin Laden pour être un guerrier, et s’est exclamé : « Nous devons nous battre et mourir pour l’islam – c’est le chemin qui mène à Jennah [le paradis] ». Il a dit que les musulmans n’ont pas besoin d’obéir aux lois des hommes et que si quelqu’un leur ordonne de le faire, ils doivent répondre « haut et fort, avec fierté » qu’ils sont musulmans. Il a qualifié les nouvelles lois contre l’extrémisme de « malades ».
Il s’agit effectivement des nouvelles mesures annoncées il y a deux semaines par Jacqui Smith, qui visent à empêcher les « prêcheurs de haine de répandre l’extrémisme au sein de nos communautés ». Pourtant, c’est exactement ce que Bakri faisait, préparant potentiellement la prochaine génération de kamikazes. Et aucun policier en uniforme n’était en vue.
L’assemblée d’une durée de quatre heures, organisée par Choudary via un site Web appelé Islam for The UK (L’islam pour le Royaume Uni), a eu lieu au nez et à la barbe du Conseil de Tower Hamlets dans le Centre communautaire des arts que le Conseil loue pour £ 78 l’heure. Mais ni le Conseil ni la police ni le ministère de l’Intérieur ne semblent avoir réalisé que Bakri était diffusé en direct dans le cœur de Londres.
Est-ce que les organisateurs - et peut-être le Conseil de Tower Hamlets - enfreignaient la loi en permettant à Bakri de prendre la parole ?
Personne ne semblait le savoir. Un porte-parole du ministère de l’Intérieur a déclaré : « Cela ne semble pas couvert par les nouvelles mesures, qui visent seulement à empêcher des individus de venir ici et de prêcher la haine en personne. »
Plus tard, dans une déclaration, le ministère de l’Intérieur a dit : « Le Royaume-Uni est déterminé à empêcher ceux qui propagent l’extrémisme de prêcher des messages violents dans nos communautés, mais il appartient à la police et au Ministère public d’enquêter sur toute violation de la loi ».
Lorsqu’il a été informé de cela, un porte-parole de la police métropolitaine a été complètement déconcerté. « C’est le ministère de l’Intérieur qui fait les lois », a-t-il dit. « Si le ministère ne sait pas si quelque chose est contraire à la loi, alors qui le saurait ? »
Pourtant, bien sûr, la police a le devoir de faire enquête et de décider si les organisateurs devraient être poursuivis.
Choudary, un avocat de 41 ans, - dont on dit que lorsqu’il était à l’Université de Southampton (où il se faisait appeler Andy), il s’adonnait à l’alcool, au cannabis et au sexe avant d’embrasser le fondamentalisme - est le seul qui semble avoir une réponse claire. Il a dit au Standard : « Le gouvernement a décidé que la présence d’Omar Bakri ici n’est pas propice au bien public, mais il n’a été reconnu coupable d’aucun crime et il n’y a pas de restriction empêchant qu’on interagisse avec lui au moyen d’un lien vidéo ou par téléphone. »
Un porte-parole du Conseil de Tower Hamlets a confirmé que l’assemblée avait eu lieu au Brady Arts and Community Centre, une propriété du Conseil située sur la rue Hanbury tout près de Brick Lane. Il a déclaré : « Nous avions contacté la police qui nous a avisé qu’il n’y avait pas de préoccupations majeures concernant l’organisation de l’événement par ce groupe. Nous ne savions pas que Omar Bakri était impliqué, car cela n’avait pas été mentionné sur la publicité annonçant l’événement. À l’avenir, nous allons renforcer nos vérifications en demandant une liste des orateurs, y compris ceux qui communiquent par liens vidéos. »
Mais Ed Husain, co-fondateur de la Fondation Quilliam, un groupe de réflexion contre le terrorisme, dit que Tower Hamlets a longtemps fermé les yeux sur les activités des extrémistes. « Nous ne pouvons nous permettre de laisser Tower Hamlets, où vit la plus importante population musulmane de Grande-Bretagne, devenir un foyer de radicalisme. Les graines de la terreur sont semées à ces événements », a-t-il dit.
Il a également critiqué la police pour sa complaisance. « Il est bien connu que Choudary est le porte-parole de Bakri au Royaume-Uni, et que ce groupe, Islam for The UK, est une faction dissidente d’Al-Muhajiroun et de Hizb ut-Tahrir, qui sont à l’origine de l’extrémisme en Grande-Bretagne. Alors, pourquoi ce groupe n’est-il pas interdit et ses dirigeants, arrêtés ? Exhorter les jeunes musulmans à désobéir aux lois britanniques et à se soulever jusqu’à ce que la bannière de l’islam flotte au-dessus du 10 Downing Street est alarmant et terrifiant ».
L’événement, identifié comme une conférence « pour se lever debout et défendre l’honneur des musulmans », a été publicisé sur plusieurs sites extrémistes ayant des liens avec le site Islam For The UK, qui promeut l’application de la charia en Grande-Bretagne. Au-delà d’un kiosque offrant des currys faits maison et du Coca-Cola pour £ 3 et un présentoir avec des DVD islamiques vendus au prix de £ 2, il y avait une grande salle où le public priait en arabe avant le début de la réunion.
Outre Bakri, il y avait trois autres orateurs : Abu Muaz, chef du Mouvement de la jeunesse salafiste du Royaume-Uni ; Abu Yahya, porte-parole pour les adeptes de Ahlus Sunnah Wal Jama’aah, et Abou Rumaysah, étudiant à la London School of Shariah.
Chacun a parlé pendant 40 minutes, entrecoupé par des clips vidéos de l’Irak, de l’Afghanistan et de Guantanamo conçus pour alimenter le thème victimaire des musulmans opprimés en Grande-Bretagne et en Occident. À titre d’exemple de cette oppression, un orateur a déclaré : « Au Royaume-Uni, les terroristes font 40 ans de prison tandis que les assassins et les pédophiles sont remis en liberté au bout de cinq ans ».
Abu Muaz a critiqué les imams du Royaume-Uni, affirmant qu’ils sont trop souples et tolérants. Il a dit que « les paroles ne suffisent pas » et qu’il était temps de « passer à l’action ». « Vous devez détruire l’Occident », a-t-il déclaré.
Mais le plus provocateur a été le leader étudiant Abu Rumaysah, qui a parlé à la foule comme s’ils étaient des terroristes à l’entraînement. « Supprimez le matériel superflu de votre ordinateur, prenez des précautions pour ne pas attirer l’attention sur vous et préparez votre famille à une descente de la police », a-t-il dit. Il a ajouté qu’ils devraient soutenir les familles des musulmans qui sont arrêtés et que l’Islam ne prendra le pouvoir au Royaume-Uni que si les musulmans sont proactifs et appliquent la charia dans leurs propres communautés.
« Les femmes doivent être couvertes, les hommes coupables de fornication [hors mariage] doivent être fouettés et il faut couper la main du voleur ou de celui qui a enfreint la charia », a-t-il dit.
Quand une femme en burka a demandé comment il pouvait justifier cela alors que l’islam est censé être une religion de paix, la foule s’est moquée d’elle. Mais c’est Choudary qui s’est levé pour la remettre à sa place. « L’islam n’est pas une religion de paix », a-t-il dit. « C’est une religion de soumission. Nous devons nous soumettre à la volonté d’Allah ».
Plus tard, le Evening Standard a demandé à Choudary si le fait d’exhorter les jeunes musulmans britanniques à « se soulever » n’était pas une incitation à la violence ? Il a ri. « Par se soulever je veux dire se lever debout et clamer votre point de vue haut et fort », a-t-il dit. C’était du double langage classique de Choudary. Le public comprend clairement ses intentions. Mais avec l’indécision du ministère de l’Intérieur sur ces assemblées, il semble savoir exactement jusqu’où il peut aller, et s’en sortir impunément.
vendredi 7 novembre 2008
Une étude du ministère de l’Intérieur révèle l’ampleur du succès des sites djihadistes en France et décrypte la stratégie informatique de la mouvance al-Qaida.
Le djihadisme sur Internet a pris des proportions industrielles et menace ouvertement la France. Dans ses derniers Cahiers de la sécurité, consacrés à la criminalité numérique, l’Institut national des hautes études de sécurité (Inhes), dirigé par Pierre Monzani, se penche sur le phénomène.
Deux experts proches des milieux militaires, Walter Akmouche et Henri Hemery, ont donc analysé pour le compte de cet organisme, directement rattaché à Michèle Alliot-Marie, la propagande des islamistes radicaux. Ils révèlent dans leur étude que les sites appelant à la guerre sainte enregistrent des milliers de connexions depuis l’Hexagone. La seule adresse d’un site de soutien à la « résistance irakienne » comptabilise deux cents visites quotidiennes. Ce qui place la France en « cinquième position des pays consultants, devant l’Égypte ou l’Arabie saoudite ».
Selon les auteurs, des as du marketing conseillent les djihadistes. Le discours d’al-Zawahiri, numéro deux d’al-Qaida, est mis en scène par une agence de communication. Abou Moussab al-Zarqaoui avait lui troqué ses traditionnelles invectives en dialecte jordanien pour un discours calme et posé. Il était même devenu adepte du « Web 2.0 ou Web contributif », sous forme de chats et autres forums de discussion. N’hésitant pas à multiplier les provocations face aux « mécréants et infidèles ». On comptait 74 sites djihadistes en avril 2006. Ils sont sans doute « près de deux cents aujourd’hui », assure un policier spécialiste de la veille sur Internet qui reconnaît la « complexité grandissante » de son travail.
Walter Akmouche en connaît les raisons : « Les djihadistes sont désormais en mesure d’utiliser la stéganographie (logiciel permettant de camoufler un message dans un fichier photo, par exemple). » Ils ont aussi accès à des logiciels de cryptographie, téléchargeables gratuitement. Or il faut parfois « neufs jours » pour « casser » ces algorithmes.
Formations à distance
« Conscients de la relativement faible connaissance de l’arabe par les jeunes générations, des sites clairement islamistes et même djihadistes n’hésitent pas à proposer des versions françaises, allemandes, anglaises, etc. », notent Akmouche et Hemery. « L’inconvénient, ajoutent-ils, est qu’il existe aussi sur Internet des sites proposant des formations à la guérilla (urbaine notamment, comme certaines revues au format PDF), à la fabrication d’explosifs à partir de composants du commerce, au maniement des armes à feu. » On peut y lire ce type d’instructions : « Nous vous recommandons des cibles faciles au début (…) Par exemple, (…) en Algérie, les Français (…). Pour les cibles humaines », après « les juifs », les « chrétiens seront classés dans l’ordre suivant : Américains, Britanniques, Espagnols, Australiens, Canadiens et Italiens ». Ce texte mais aussi d’innombrables fatwas sont actuellement disponibles d’un simple clic.
À en croire les deux experts, la propagande se double parfois de « formations à distance (« e-learning ») des internautes susceptibles de passer à l’acte ». Un danger loin d’être virtuel. Les membres de la filière irakienne de Montpellier condamnés jeudi à Paris comptaient parmi leurs complices un certain Shraidi, que l’Algérie vient de condamner à douze ans de prison. Il avait pris directement contact, via sa messagerie d’ordinateur, avec l’ex-GSPC pour lui proposer ses services.
Les modérateurs des forums extrémistes, invitent désormais leurs « frères internautes » à plus de prudence dans l’évocation de leurs projets. Mais un juge antiterroriste le dit : « Sur ces sites, les jeunes finissent par se monter la tête. »