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Extrait fabuleux du livre : "Réjouis-toi dès ta jeunesse" (Rav Avigdor Miller)

Extrait fabuleux du livre : "Réjouis-toi dès ta jeunesse"  (Rav Avigdor Miller) - © Rav Avigdor MILLER
Voici un extrait du formidable livre : "Réjouis-toi dès ta jeunesse".
 
Comme 'Hazal  nous l’enseigne, notre père Avraham a recherché et découvert Le Créateur de l’univers. 
Seulement tout le monde se demande : Comment a t-il fait ? Quelle a été sa démarche ? 
Rav Avigdor Miller (zatsal) une des plus grandes figures du Judaïsme Américain nous retrace sa démarche, en voici un petit extrait, attention accrochez-vous, c’est à couper le souffle…
(Le livre est fait sous forme de discus3ions entre un sage et un jeune homme, ci-dessous la "discussion" n° 156 etc. )
 
156 JH : « Pourriez-vous me dire brièvement en quoi consisterait l’enseignement d’Abraham ? »
S : « 1° Il a d’abord remarqué que l’Univers est rempli d’une sagesse infinie, de projet et dessein (28-35, 61-67, 160-185). Il en a déduit que la sagesse infinie était l’auteur de l’Univers ;
2° Il a remarqué que le monde était conçu au service de l’homme (181-187). Il a ainsi compris que l’homme était le but suprême de toute la Création ;
3° Il a remarqué que l’homme était pourvu de plusieurs manières de l’utile et de l’agréable (188-198), ce qui indique le désir du Créateur d’octroyer le bonheur à l’Humanité ;
4° Il a remarqué l’immense capacité intellectuelle de l’homme et l’immense panoplie de ses émotions et aspirations ; il vit qu’elles excédaient de loin le besoin de cette existence limitée (200-206). Il a conclu qu’un Créateur aussi infiniment sage ne pouvait doter l’Homme de cette grande intelligence et de ces émotions pour les gaspiller et que l’existence de l’Homme devait forcément continuer au-delà de sa vie physique ;
5° Il en a aussi déduit que, puisque le Créateur ne révélait rien d’autre de lui-même que Ses actes, c’est qu’Il souhaitait que l’Homme ne Le connaisse qu’à travers ses attributs de bonté révélés dans Ses actes et que ces attributs devaient être imités par les hommes (190) ;
6° Abraham a aussi réfléchi qu’il serait convenable que les hommes soient reconnaissants (694, 775) envers leur bienfaiteur en le remerciant et en parlant de Sa Bonté, de Sa Sagesse et de Son Pouvoir, exprimant cette gratitude en se consacrant à Son service ;
7° Il a enfin conclu qu’il conviendrait de réclamer ses besoins au Créateur pour montrer notre humilité devant Celui que nous reconnaissons comme le Maître de l’Univers (819-829). »
 
157 JH : « D’après toutes ces thèses, il a trouvé la doctrine que c’est le Créateur qui est la source de toute bonté, sagesse et pouvoir, qui a fait l’Univers dans le but d’accorder à l’Homme le plus grand bonheur possible. Un tel bonheur n’est pas de ce monde et pour l’atteindre, il faut exprimer sa gratitude au Créateur en se dévouant à sa volonté ce qui implique :
1° L’étude de Ses paroles (406, 791), de Ses actes (792) ;
2° Imiter le Créateur par la pratique des actes de bonté envers autrui ;
3° La prière et les louanges ;
4° Être prêt à Le servir de toutes les manières. »
S : « Bien dit. »
 
158 JH : « Il serait intéressant de tenter de retracer le parcours d’Abraham tout en faisant ses déductions pas à pas avec notre propre logique. »
S : « Ce serait intéressant et inestimable. Bien que le monde d’aujourd’hui soit mensonger, comme nous avons déjà vu, et que le mensonge soit conforté par des traditions vieilles de plusieurs siècles et une énorme littérature parsemée de folie et de perversité, il serait pourtant bénéfique de procéder à cette analyse. »
 
159 JH : « Aurions-nous été capables d’arriver à des résultats aussi parfaits que ceux d’Abraham si nous avions vécu en son temps ? »
S : « Seul un homme de génie (154) pouvait atteindre de tels résultats à la suite d’efforts gigantesques, mais d’étonnantes possibilités sont à notre portée si nous observons l’Univers autour de nous et en nous. Le Rambam (Yessod Hatorah II, 2) affirme qu’on peut atteindre l’amour et la crainte de D.ieu par ce processus. Une bonne partie de cette œuvre ancienne (Les Devoirs du Cœur) est consacrée à ce sujet. »
 
160 JH : « Permettez que j’entende un exemple de cette étude ? »
S : « Considérons par exemple la pomme. De nos jours les aliments sont empaquetés dans des emballages imperméables qui les protègent contre les avaries. Si de tels emballages poussaient sur les arbres, un tel miracle provoquerait l’admiration devant la Sagesse du Créateur et Sa prodigalité. Or la peau de la pomme est supérieure à l’emballage humain le plus sophistiqué. La peau du fruit contient de l’huile qui la rend imperméable et qui la protège des fortes pluies durant la période de croissance et de maturation. En outre cette huile contient un arôme caractéristique qui rend le fruit plus désirable. La peau du fruit comporte encore d’autres vertus, telles que la couleur qui indique le stade de maturation. Tant qu’elle est verte, elle indique que le fruit n’est pas prêt à la consommation et, lorsqu’il est prêt, la peau devient rouge, ce qui rend en même temps le fruit plus attrayant afin d’exciter l’appétit de ceux qui le voient. Le leurre essentiel du fruit est sa peau. De même que la beauté des jeunes gens est un appel pour encourager la procréation, ainsi la beauté du fruit est un appel à la consommation. Voici donc un aliment enveloppé : 1° dans un paquet imperméable sur mesure ; 2° ayant une couleur qui indique quand il devient mangeable ; 3° dont la teinte réveille l’appétit ; 4° dont l’arôme est un attrait de plus. Ce sont là quelques vertus de la peau du fruit. Quand le fruit est mûr, il doit être consommé, sinon il pourrit ! Il présente sa plus belle couleur quand il est juste à point, ni avant ni après. Il est donc évident que le but du fruit est d’être consommé et qu’il y a une volonté supérieure derrière ce but. Cette volonté prouve Son existence par les efforts investis pour protéger le fruit avec une enveloppe imperméable et en rendant le fruit désirable par sa couleur et son parfum. »
 
161 JH : « Il n’y a pas de doute possible là-dessus ; on ne peut expliquer autrement tous ces phénomènes comme j’ai pu le démontrer hier (43). »
S : « Le fruit a une tige qui sert : 1° comme moyen de suspension du fruit ; 2° comme conduit principal de l’eau et d’autres minéraux nourriciers provenant de la terre et véhiculés par la sève pour permettre la croissance du fruit. Même si l’homme venait à apprendre à extraire de la terre les composantes du fruit, l’outillage nécessaire serait extrêmement compliqué et volumineux. Ce merveilleux système complexe fait pour transformer les matériaux terrestres en fruit prêt à manger s’accomplit par un processus conçu par une sagesse supérieure. La tige du fruit fonctionne d’une façon merveilleuse. Elle retient fermement le fruit seulement tant qu’il est vert. Mais aussitôt que le fruit ne dépend plus de l’arbre, parce qu’il est prêt pour la consommation, la tige, comme si elle était automatiquement réglée, relâche son étreinte et permet au fruit de se détacher facilement. »
 
162 JH : « Ce qui démontre une fois de plus cette volonté que le fruit soit consommé. »
S : « A l’intérieur du fruit, le liquide ne se concentre pas en une quantité qui pourrait s’écouler et se perdre quand on ouvre le fruit, mais liquide et solide sont ingénieusement combinés pour permettre au fruit d’être sectionné sans que le jus s’échappe. Considérez aussi le chef-d’oeuvre dans la combinaison des sucres et des acides qui font que le fruit n’est ni trop aigre, ni trop doux. »
 
163 JH : « La pomme ne pourrait plus clairement indiquer sa fonction que si elle portait l’inscription : « venez me manger ». »
S : « Le fruit parle plus clairement et a bien plus à nous dire que cela, mais continuons. Considérez comme les graines logent dans une chambre aux parois solidement plastifiées ce qui les protège de l’acidité du fruit. Cela empêche ainsi que les pépins ne soient consommés avec le fruit, car cette matière plastifiée ne peut être mâchée. Chaque pépin est logé dans sa propre enveloppe solidement « cuirassée », ce qui la protège contre bien des déboires dont le passage possible dans le système digestif d’un animal. Voici tout un paquet, arbre de nourriture délicieuse qui, après consommation, vous fournit un coupon qui vous donne droit à un autre paquet : après avoir joui du fruit, on recrache la graine dans la terre assurant ainsi la production future prévue par la sagesse qui voit tout sans négliger le moindre détail. »
 
164 JH : « Dans certains fruits, la graine est protégée contre les dents par une enveloppe dure comme les noyaux des prunes, cerises, pêches, olives, dattes, etc. »
S : « Oui, et il est remarquable qu’aucune partie de ces arbres ne soit composée de matériaux aussi durs que le noyau. Le noyau est la seule partie de l’arbre qu’on ne peut scier. C’est là l’expression simple du but : la graine de reproduction doit être protégée du consommateur. Considérez aussi le projet soigneusement conçu qui réside dans les replis de la graine. Considérez les mécanismes qui font émerger la racine de la graine dans la direction de la terre tandis qu’une tige émerge vers le ciel et capte la lumière quelle que soit la position de la graine dans la terre. Les bourgeons des pommes contiennent des volumes de plans et desseins complexes. Outre le but de réjouir le cœur humain, les bourgeons produisent le pollen et contiennent l’ovaire qui deviendra fruit. Ils possèdent le nectar qui attirera les abeilles et autres insectes qui porteront le pollen de fleur en fleur. Nous avons déjà mentionné (31) la chaîne des merveilles qui aboutissent à la pollinisation de l’ovaire : 1° le nectar ; 2° l’abeille ; 3° les étamines du pollen ; 4° la poche de miel de l’abeille ; 5° l’enzyme qui transforme le nectar en miel ; 6° l’habilité de l’abeille à sécréter de la cire ; 7° le dard et 8° le poison sécrété par l’abeille pour défendre la ruche. Si un détail venait à manquer, le reste serait inutile. Le naturaliste connaît des centaines de détails supplémentaires. Combien sont merveilleuses les oeuvres du Créateur ! Nous avons sous les yeux Ses miracles flagrants et Sa Sagesse Infinie. Et tout cela n’est cependant qu’un grain de poussière dans le vaste univers de sa création. Tout ce que l’homme a appris n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan de la sagesse. Où que nous tournions les yeux nous voyons plan et desseins ! »
 
165 JH : « Voudriez-vous dire, Maître, que rien dans l’Univers n’existe sans dessein ? »
S : « Tout à fait ; l’univers est surchargé de phénomènes tous avec un but précis. « Que Tes oeuvres sont nombreuses ô Éternel... Tu les as toutes faites avec Sagesse. » (Psaume 104, 24.) N’est ce pas merveilleux que, de même que l’homme a la faculté de procréer, de même sa nourriture a le pouvoir de procréer. Tout aliment engendre des générations d’aliments parallèlement aux générations humaines. Si la nourriture se trouvait à l’état statique comme les dépôts de fer et de cuivre, la source en serait vite épuisée. Or nous voyons une conception absolument ingénieuse : toute nourriture consommée par les hommes ou les animaux retourne à la terre sous forme d’excréments ou de cadavres. Les graines qu’on ne mange pas (163-164) retournent à la terre aussi pour renouveler tout le cycle. Bétail, volaille ou poissons se reproduisent pour maintenir un apport intarissable de nourriture. Les feuilles des arbres tombent et retournent à la terre les matériaux qu’elles en avaient extraits. Dans des temps plus reculés les gens percevaient aisément ce cycle quand ils rendaient la bouse à la terre qui en était la source première. La pratique moderne, qui consiste à charrier tous les déchets vers les rivières, dépouille la terre de matériau aussi précieux que l’or. »
 
166 JH : « Notre terre est donc appauvrie par rapport à l’ancien temps ? »
S : « Sans doute, mais l’emploi du temps céleste n’a permis la pratique moderne qu’après avoir révélé à l’homme comment fabriquer des fertilisants synthétiques pour remplacer le cycle original, jusqu’à un certain point. »
 
167 JH : « Le cycle de la nourriture est parallèle au cycle de l’eau que vous avez décrit hier (69). »
S : « Oui. Seize millions de tonnes de pluie tombent chaque seconde, mais les océans ne sont pas plus remplis ni la terre plus humide. La chute de pluie est minutieusement équilibrée par l’évaporation. Le monde réutilise la même eau continuellement (Isaïe 55, 10) et la même nourriture sans cesse. Il réutilise les mêmes corps humains aussi. Si tous les corps humains qui ont vécu depuis la création étaient préservés, une grande partie du terroir diminuerait. Cependant, les hommes font usage des cadavres désagrégés de ceux qui ont vécu avant eux de même qu’ils consomment des aliments produits par des matériaux déjà avalés et éliminés par les générations précédentes, de même que nous buvons l’eau déjà utilisée par les générations avant nous. »
 
168 JH : « C’est là un panorama majestueux qui s’étale devant nous. La terre nous apparaît comme une fontaine gigantesque se mouvant au ralenti, jaillissant de la terre, générations après générations humaines, accompagnées de générations alimentaires pour leur profit et de générations de laine, lin, et coton pour les vêtir. Tandis que chaque génération humaine et ses besoins retombent et se désintègrent dans la terre, une nouvelle génération émerge à la surface du sol avec ses aliments et ses vêtements pour un temps limité. »
S : « Bien dit. Les merveilles du cycle de la nourriture et de l’eau faisaient certainement partie des phénomènes qui ont amené notre patriarche Abraham à reconnaître la présence du Créateur. Un des facteurs essentiels dans le miracle du cycle nourricier est l’habileté du sol à décomposer les déchets, tels que les excréments, les feuilles et les carcasses animales, en matériaux originaux de la terre. Les feuilles et les herbes mortes se décomposent en humus précieux qui enrichit la terre. Ce processus, sans lequel le cycle de la nourriture ne fonctionnerait plus, est favorisé par la présence d’une bactérie dans la terre. Les différents insectes présents dans la terre sont d’une utilité inestimable ; sans les vers de terre, toute végétation périrait et la vie serait impossible sur la terre. Ainsi la terre n’est pas seulement un grand producteur, mais aussi le grand récupérateur de matériaux. »
 
169 JH : « Alors sans la bactérie, il n’y aurait pas de cycle nourricier et sans le ver de terre non plus. »
S : « Il y a bien d’autres facteurs de ce genre et, s’il manquait un seul d’entre eux, la vie sur terre serait impossible. Ainsi la terre démontre sa propre raison d’être. C’est une grande usine avec un cycle de pluie incorporé. Les nuages, les vents, le soleil, la force de gravité (63), les composantes de l’eau avec la complicité de la terre constituent une usine gigantesque conçue pour fonctionner en synchronisation avec une machinerie de précision infiniment complexe, afin de produire les aliments et les produits pour l’homme. Tous ces éléments parlent pour eux-mêmes : nourriture et reproduction de la vie. »
 
170 JH : « Le plan global est trop vaste pour que mon esprit le saisisse à fond. L’évidence qu’il y a un plan et un dessein, dans leurs détails, commence à prendre forme pour un débutant comme moi. »
S : « Mais ce n’est pas évident pour un débutant seulement. Les plus grands sages pensent voir la présence divine dans les plus petits objets et la manifestation d’une Sagesse divine à volonté. Par exemple on peut apprendre des graines pas moins que des étoiles. Cet érable a laissé tomber de nombreuses graines au sol comme vous pouvez le voir tout autour de nous. C’est comme si cet arbre prouvait, tout simplement, que son espèce se perpétue. Chaque année cet arbre persiste dans sa tentative de procréer. Il est aussi remarquable de voir comme chaque graine est équipée d’une aile pour s’envoler à l’appel du vent. Cette aile parle pour elle-même et nous crie : « Il y a dessein ». Certains arbres laissent tomber des graines à deux ailes indiquant un double but. D’autres arbres encore émettent des graines à deux ailes qui sont torsadées exactement à la manière d’un propulseur qui s’éjecte dans l’air sous un coup de vent, comme l’hélice d’un hélicoptère exactement. Les arbres n’ont pas une intelligence propre ; il est donc clair que la complexité de leur fonctionnement émane d’une Intelligence externe. Certaines plantes répandent leurs graines en faisant exploser leur anthère. Les graines sont entassées dans une anthère dans laquelle se développe un mécanisme semblable à un ressort comprimé. Dès que les graines arrivent à maturation, le ressort se détend et fait exploser l’anthère éparpillant les graines dehors. Ici on voit un dessein dans un projet impliquant un mécanisme et un minutage. La peau de l’anthère doit sécher et devenir cassante et le ressort se déclenche seulement après maturation des graines prêtes à germer.
Considérons aussi la merveille des graines produites en hauteur par des parachutes (32). Quand un de ces parachutistes flotte sous votre fenêtre, élevé au moindre courant d’air, ce n’est pas moins une apparition que si un ange avait flotté là. Ainsi le simple pissenlit exprime des volumes de plans complexes.
Considérons aussi le miracle des chardons. Tandis que les hommes et les animaux traversent les buissons, les chardons s’accrochent à eux et sont emportés au loin. Chaque chardon est une anthère à graines où chaque graine est équipée d’un minuscule harpon. Ces harpons ne sont pas le fait du hasard et leur rôle est clair ; ils interpellent le passant pour qu’il les prenne et les disperse au loin. Ainsi ils s’accrochent à la fourrure des animaux de passage qui répandent cette espèce ailleurs. Regardez ces sycomores et les innombrables boules suspendues à leurs branches. Ce sont les anthères de graines. Quand elles tombent à terre et qu’elles explosent, chaque graine apparaît, équipée d’une petite plume duveteuse. Au premier souffle de vent cette graine de sycomore s’élève dans les airs et se disperse. Les arbres expriment leur désir de répandre leur espèce sur le globe terrestre. »
 
171 JH : « Ces phénomènes sont l’indiscutable évidence d’un profond projet et dessein. Incidemment ils indiquent l’importance du vent hors du cycle de la pluie (63). »
S : « Le vent est le grand marieur du monde végétal. Plusieurs espèces de graines sont le produit du vent et plusieurs plantes sont fécondées par le pollen que le vent transporte. Or, chaque cycle divin est chargé d’innombrables desseins. Nous pouvons ainsi constater les nombreux bienfaits du vent pour la nature et l’humanité. C’est encore une expression manifeste d’un but universel. »
 
172 JH : « Continuez dans ce sujet fascinant s’il vous plaît. »
S : « Chaque insecte a ses multiples fonctions dans le projet de la Création. Certaines espèces végétales ne se produisent qu’à l’aide de certains insectes. Si ces insectes se raréfient, ces plantes aussi deviennent plus rares. Ainsi, un de3 rôles de l’insecte est la pollinisation. Le nectar des fleurs sert : 1° à attirer l’insecte qui transporte le pollen de la fleur ; 2° à fournir le miel qui nourrit les petits de l’insecte ; 3° à produire du miel pour l’usage de l’homme. Certains insectes aident à la décomposition de la végétation morte en composants utiles à la terre. Plusieurs insectes sont eux-mêmes une alimentation nécessaire à d’autres bêtes. Ces bêtes, à leur tour, ont pour fonction de restreindre la prolifération des insectes. Si ces bêtes sont décimées, les espèces des insectes prolifèrent et deviennent dangereuses. Ces petites bêtes sont empêchées de devenir dangereuses par de plus grandes bêtes qui s’en nourrissent. Ainsi ces plus grosses bêtes indiquent leurs buts : 1°empêcher les petites bêtes de devenir un fléau ; 2° fournir de la chair pour les nations du monde ; 3° produire peaux et fourrures pour l’usage de l’homme. Chaque insecte, bête ou poisson est pourvu d’organes, d’aptitudes et d’instincts qui ont pour but d’aider à réaliser le plan divin. Le poisson est équipé d’une queue gouvernail et de nageoires qui le propulsent en avant et servent de turbines exactement comme dans un sous-marin. L’oiseau est pourvu d’ailes dont les plumes sont d’une légèreté superbement appropriée pour lutter contre la pression de l’air. Le bec pointu a pour dessein de permettre à l’oiseau de fouiner dans la terre pour en extraire insectes et graines. Le cheval et la vache ont la capacité de déplacer leur peau d’avant en arrière pour en chasser les mouches et leurs queues sont assez longues et touffues pour la même raison. Le bœuf, le bouc et le cerf sont armés de cornes en forme de baïonnettes pour repousser l’ennemi. Les félins ont des griffes acérées comme des poignards qui se rétractent aisément quand elles sont inutiles. La fourmi est dotée d’habiletés innées pour construire une fourmilière et maintenir une vie communautaire. L’abeille est dotée de l’habilité de construire une ruche et l’araignée possède le don merveilleux de tisser une toile ingénieuse. L’oiseau n’a pas besoin d’instruction pour fabriquer un nid et le castor naît avec l’art de bâtir une digue. Les oiseaux et les poissons sont, d’instinct, migrateurs sur de longs parcours et ils reviennent avec exactitude à leurs lieux d’origine. Ainsi, où qu’on se tourne, on voit la démonstration écrasante d’un plan déterminé lié à un but. »
 
173 JH : « Hier vous avez indiqué (61) des exemples frappants de dessein volontaire dans le putois, le calmar, le porc-épic, le serpent et l’anguille électrique. Ces créatures démontrent sans conteste, un plan déterminé. »
S : « Certes, un moteur qui peut repousser l’ennemi en projetant une forte puanteur, ou en émettant un barrage d’encre noire, aveuglante, ou en dressant un étendard de flèches ou en injectant un poison hypodermique, ou en communiquant des chocs électriques, est sûrement un moteur conçu à dessein. Or, la simple vache n’en est pas moins un exemple. Voyez les vastes champs d’herbes presque sans usage pour nous. Mettez une vache dans ces champs et cette merveilleuse machine autonome nous transforme l’herbe en lait, beurre, fromage blanc, fromage fermenté et même en caséine et acide lactique. La vache peut aussi transformer l’herbe en viande et en cuir et, là où l’on utilise les vaches pour labourer et tirer des charrettes, l’herbe est transformée en labeur. Toutes les parties de cet animal sont utiles. Les cornes peuvent repousser l’ennemi, les dents sont faites pour arracher l’herbe et la mâcher, la longue queue touffue joue un mouvement de balancier pour chasser les mouches de la peau, les sabots en cartilage spongieux sont durables et résistants aux chocs, les longues mamelles sont des bidons de lait et l’art de ruminer est une machine à traiter les fibres résistantes de l’herbe. Imaginez une machine aussi perfectionnée dont le fonctionnement permet de transformer de l’herbe inutile en matériaux d’inestimable valeur pour l’humanité et qui, non seulement est autonome, mais est aussi capable de reproduire d’autres machines de la même espèce ! Enfin, quand cela est nécessaire, cette machine peut être détruite pour donner de la viande et des vêtements à son propriétaire. »
 
174 JH : « Comme nous sommes aveuglés par l’habitude, Maître, que même une preuve aussi flagrante de Présence Divine peut rester inaperçue par l’homme ! »
S : « En vérité l’aveuglement engendré par l’accoutumance est un des principaux ennemis de l’homme. L’homme qui est capable de considérer le monde, comme s’il le voyait pour la première fois, est celui qui peut atteindre la grandeur. Notre patriarche Abraham a eu recours à ce stratagème. Quand on rentre chez soi et qu’on voit une miche de pain sur sa table, on doit s’en émerveiller comme devant un miracle spectaculaire ! D’un sol gréseux et immangeable a jailli une miche de pain appétissante. Les graines ensemencées contenaient un vaste complexe chimique et physique, leur conférant le pouvoir de transformer la terre inerte en pain précieux et vital qui, à son tour, possède l’habilité de devenir une semence et des cellules de reproduction qui engendreront des êtres humains. « La subsistance de l’homme est aussi difficile à accomplir que le partage de la mer Rouge. » (Pessakhim 118a.) Cela ne veut pas dire que c’est difficile pour l’homme, car nous voyons bien que l’homme obtient sa nourriture alors qu’il ne peut pas accomplir le miracle de partager la mer. Or, du point de vue du Créateur, le miracle de la nourriture est aussi spectaculaire que le miracle de la Mer Rouge. « A la Mer Rouge il y eut 250 plaies. » (Mechilta 14, 31.) Or, le processus par lequel la graine transforme la terre en nourriture est un complexe de processus miraculeux encore plus grand. »
 
175 JH : « Ce sont là des arguments puissants. Le miracle de « faire jaillir le pain de la terre » (Psaume 104, 14) se situe sur un pied d’égalité avec le miracle « qui vous a fait sortir d’Egypte » (Lévitique 22, 23). »
S : « C’est pour cette raison que nous traitons le pain avec respect, puisqu’il est le témoignage de la présence divine et de sa bonté envers l’humanité. Nous respectons le pain en tant qu’aliment principal. Or, l’homme se leurre, car il faut battre le grain, le vanner, le moudre, le tamiser et le faire cuire pour faire du pain. Ainsi l’homme s’imagine qu’il l’a produit. On voit plus facilement le doigt du ciel dans une coupe pleine de fruits. Là se trouvent divers aliments prêts à la consommation, esthétiquement enveloppés dans une peau colorée et imperméable, aromatisés artistiquement par un amalgame de sucres et d’acides et parfumés de senteurs appétissantes. La banane, la pomme, l’orange, la pêche, la cerise, le raisin, l’ananas et le melon sont des miracles de nourriture rafraîchissante et de goût succulent qui proclament la sagesse et la bonté divines. L’écorce de la cacahuète est intelligemment conçue pour être friable et faciliter sa consommation et sa noix est protégée par une enveloppe adhésive qui empêche la poussière d’y pénétrer, le tout planifié avec minutie.
La noix, la noisette, la noix de pécan, sont conçues avec des compartiments contenant l’aliment et leur écorce est plus dure et résistante que n’importe quel bois provenant de leur arbre. Examinons l’écorce de la noix de pécan : elle est vernie et lisse, ce qui la rend imperméable à l’eau. À l’intérieur, l’écorce est rugueuse parce que là l’imperméabilité est inutile. La peau de banane est lisse à l’extérieur, de couleur jaune pour inciter à la consommation, mais imperméable quand même. À l’intérieur elle est pulpeuse et incolore. Les arbres ont-ils l’intelligence de planifier tout cela ?
La pastèque lourde est protégée par une couche épaisse, pulpeuse et sans couleur. Mais à l’extérieur elle est lisse, de couleur vert foncé pour attirer et est imperméable. Dessein ! La chair de la pastèque est rouge bien distincte de la partie blanche, immangeable. Dessein ! Bien sûr, les pépins sont éparpillés dans la chair, de sorte qu’il est impossible d’en manger sans en recracher les pépins dans la terre où ils engendreront de nouvelles pastèques. Si un homme trouve une montre dans le désert, il ne peut pas imaginer un seul instant qu’elle a émergé là, par accident ou sous un coup de vent. Or les fruits que nous trouvons sur les arbres sont infiniment plus complexes et planifiés qu’un mécanisme fait par l’homme. Notre patriarche Abraham a incontestablement tiré des enseignements de cela. » 

176 JH : « Ce sujet est inépuisable. »

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