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Communauté Juive

Les petits ruisseaux font les grandes rivières

Il faut parfois des initiatives percutantes, un peu de bonne volonté et des bénévoles motivés pour aider de nombreuses personnes entraînées dans la tourmente de la dépression économique actuelle. Ce sont ces trois ingrédients, qui, concoctés ensemble, permettent au Vaad Harabanim d’apporter de véritables solutions à de nombreuses familles endettées. Explications.  
 
Il n’est pas si facile de rester en équilibre sur la corde raide de la crise actuelle. En Israël, les petits salariés ont déjà été touchés, et les avre’him, souvent à la tête de familles nombreuses, sont les premiers à ressentir les effets de la récession. Le chômage frappe la couche moyenne de la société et c’est souvent, en très peu de temps, la dégringolade. Pour tous, il faut assurer le quotidien : le pain, le lait, les vêtements des enfants, les factures d’eau et de téléphone. Même lorsque le niveau de vie est bas, il y a certaines dépenses superflues qu’il faut tenter de réduire. C’est là qu’intervient le délégué du Vaad Harabanim. Lorsque des familles ressentent les premières difficultés et entament le cycle infernal des découverts bancaires, elles font appel à un bénévole du Vaad Harabanim, expert en gestion. Celui-ci établit avecelles un budget rationalisé qui permet de rétablir l’équilibre. Il épluche les comptes, analyse les véritables besoins du foyer et dresse un compte rendu détaillé afin d’éviter tout achat non indispensable. « C’est incroyable ce que nous dépensions comme argent sans nous en rendre compte. Nous avons réalisé, en faisant une liste complète de toutes nos sorties d’argent, que de petites dépenses répétées chaque semaine avaient des conséquences dramatiques sur notre compte en banque. De plus, nous avons décidé de ne plus utiliser notre carte bleue comme un passe-partout magique » confie Ronite, une jeune femme de 25 ans, mère de deux enfants. Son cas n’est pas une exception et de nombreux couples font appel au Vaad Harabanim.
 
Voler de ses propres ailes
 
Parfois, les personnes qui demandent l’intervention du Vaad vivent en dessous du seuil de pauvreté. Dans ces cas-là, il n’y a pas de budget à équilibrer : il faut trouver des solutions pour augmenter les revenus. Dans un premier temps, l’Association octroie une allocation mensuelle temporaire. Il faut en effet absolument endiguer le flot des dettes afin de revenir à la surface. Ensuite, le délégué du Vaad Harabanim se met au service des personnes en difficulté afin de trouver un emploi mieux rémunéré. Dans certains cas, on quitte son travail à mi-temps pour passer à du plein-temps. Dans une troisième phase, l’aide du Vaad est principalement constituée par des paniers alimentaires et des bons d’achat dans les supermarchés. Lorsque la famille se sent assez forte, elle peut voler de ses propres ailes. Car le souci premier du Vaad Harabanim, tout en étant la plus importante caisse de tsedaka d’Israël (présente dans toutes les villes), est de ne plus, à plus ou moins long terme, distribuer de tsedaka… Rav Gefner, l’un des directeurs du Vaad Harabanim, explique la démarche de l’association en ces termes :
« Gagner sa vie apparaît parfois comme naturel : on se rend au travail, on accomplit les tâches nécessaires et l’on reçoit un salaire à la fin du mois. Qui y a-t-il de plus logique ?
La tradition explique que « Mezonatav chel adam kaché kekriath yam souf », la subsistance de l’homme est aussi difficile à obtenir que l’ouverture de la mer Rouge. D.ieu doit accomplir de grands miracles pour assurer à l’homme sa nourriture quotidienne. Pourtant, l’être humain, dont l’existence s’inscrit dans les lois de la nature, a parfois l’impression que la parnassa est une donnée constante qui ne saurait subir aucune altération. La crise mondiale est venue nous rappeler qu’il n’en n’est rien. Nous sommes tous victimes des bouleversements économiques actuels. Et chacun d’entre nous à besoin de miracles permanents. »
 
L’accalmie après la tempête
 

Nombre d’entre nous a connu les aléas du monde du travail. On se pensait hors de toute menace de licenciement. Et puis, un jour, le couperet est tombé et le temps du chômage est venu. Nous nous sommes retrouvés devant une mer infranchissable. Comment entreprendre cette traversée ? Comment assurer la subsistance de sa famille ? Certains ont bénéficié de miracles manifestes. Mais d’autres n’ont pas eu cette chance. Le Vaad Harabanim est aux côtés de tous ceux qui doivent se jeter à l’eau tous les jours. Il veille sur ceux qui doivent surmonter les épreuves d’une recherche d’emploi à un âge avancé. Sur ceux qui sont mis en retraite anticipée ou qui sont victimes d’une suppression d’emploi pour cause économique. Tous ceux-là sont pris au dépourvus et voient leurs revenus brusquement amputés. Ils ont pourtant une famille et des engagements à tenir : il faut payer l’emprunt à la banque, la scolarité des enfants, les factures tous les mois. A toutes ces personnes, courageuses mais désemparées, nous tendons une bouée de sauvetage. A l’approche de Pessa’h, rappelons-nous la sortie d’Egypte et aidons ces Juifs dans le besoin. Aidons-les à traverser la mer et à vivre leur propre délivrance.

http://www.vaadharabanim.org

Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 53 minutes