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Communauté JuiveComme chaque année, la Commission du Souvenir du CRIF avec le concours du Mémorial de la Shoah préparent avec les organisations de la déportation et de la résistance juive, la cérémonie du soulèvement du ghetto de Varsovie.Elle aura lieu le : Dimanche 19 avril 2009 à 15h, Au Mémorial de la Shoah 17, rue Geoffroy l'Asnier, 75004 Paris sous la présidence d'honneur d'Henry Bulawko, et en présence de nombreuses personalités, dont Daniel Shek, Ambassadeur d'Israël en France, Thomasz Orlowski, Ambassadeur de Pologne en France . Richard Prasquier, président du CRIF, et Pierre Kauffman, secrétaire général du Mémorial de la Shoah. Articles connexes
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Dernière mise à jour, il y a 42 minutes
traduction de l'Hébreu par Michael M.
Les différents mouvements de jeunesse juifs qui ont été anéantis dès le début de la révolte du ghetto sont ceux qui ont été les premiers à agir en faveur d’une révolte. L’Organisation Militaire Juive trouve ses racines dans les rangs du Betar et avec le temps, des groupes de jeunes Juifs du ghetto se sont joints à elle. L’Organisation Militaire Juive (en polonais : Zydowsky Zwionzek Wojskowy- Z.Z.W.) est fondée bien avant que les Juifs ne soient enfermés derrière les murs du ghetto de Varsovie.
Les membres de la ZZW ont été entraînés au maniement des armes avant le début de la guerre par des officiers de l’armée polonaise, dans l’intention de rejoindre la lutte pour la souveraineté juive en Erets Israel. Ils se sont organisés en cellules dans le but de mener des opérations de sabotage contre les allemands.
Le ZZW devient peu à peu une force militaire aguerrie possédant une la quantité la plus importante d’armes dans tout le ghetto. L’organisation agit sans contacts, ou très peu, avec l’OJC. Il y a plusieurs tentatives de réunions des deux groupes, mais sans résultat. La dernière de ces tentatives a lieu le 18 avril 1943, la veille de Pessach, mais le ghetto est sous le siège allemand et la révolte est déclenchée le lendemain. Bien qu’elles ne soient pas réunies en une seule force, les deux organisations ne cesseront de coordonner leurs actions.
Bien que le ghetto soit isolé, il existe encore quelques liens entre le ZZW et la résistance polonaises de droite et lorsque la révolte éclate, cette dernière viendra combattre au côté des Juifs.
Le quartier général du ZZW est mitoyen de la frontière nord-est du ghetto, 7 place Moranowsky. Les membres de l’organisation ont creusé sous les fondations de l’immeuble un tunnel menant à l’extérieur du ghetto, coté aryen.
L'histoire des camps de concentration en France est un des chapitres les plus difficile et délicat à examiner. En 1939 déjà, avant l'invasion de la France par l'Allemagne nazie, le gouvernement français avait ouvert des camps destinés à "accueillir" les réfugiés républicains espagnols fuyant le régime fachiste de Franco. Ces camps étaient gardés par la police française et dès 1940, le gouvernement de Petain à remis aux autorités nazie ces réfugiés politiques. Tous furent transférés vers les camps de concentration et bien peu survécurent.
Le camp de Drancy était situé dans la région parisienne. Comme beaucoup d'autres camps en France, il fut créé par le gouvernement de Philippe Pétain et était gardé par la police française. En 1941, les premières grandes rafles anti-juifs eurent lieu et les prisonniers juifs furent envoyés à Drancy. Il existe de nombreux témoignages des mauvais traitement et de la brutalité dont ont fait preuve les gardes français vis-à-vis des juifs internés dans le camp. Les conditions de vie y étaient très difficiles par manque de soins et de nourriture (Près de 3000 personnes moururent de faim et de manque de soins dans l'ensemble des camps de concentration français).
Drancy
Klaus Barbie, le célèbre "Boucher de Lyon" fut en juin 1942 envoyé de Hollande vers Dijon en zone occupée. Il avait été décoré de la Croix de Fer pour ses succès dans la persécution et la déportation des juifs.
*Le 11 juin 1941 : trois cent enfants âges de 14 à 19 ans furent envoyés à Mauthausen en Autriche afin de "tester" l'efficacité des chambres à gaz. Il n'y eu aucun survivant. *Annette Kahn "Why My Father Died."
Dans la nuit du 16 au 17 juillet 1942 eu lieu ce qu'on a appelé "La Rafle du Vel'd'Hiv". Cette opération montée par les nazis après des négociations avec le gouvernement de Pétain et avec l'aide de la police française avait comme nom de code "Vent printanier". A l'origine, seuls les juifs âgés de plus de 16 ans devaient être arrêtés et livrés aux nazis. C'est sur proposition du ministre Laval que les enfants de moins de 16 ans furent également arrêtés. Toutes les arrestations furent faites par la police française et conduite sous l'autorité d'officier de police français.
Plus de 12800 personnes (3031 hommes, 5802 femmes et 4051 enfants) furent rassemblées au Vélodrome d'Hiver et y restèrent cinq jours sans aucun soins ou nourriture. Ils furent conduits à Drancy, Beaune-la-Rolande ou Pithiviers avant d'être déportés vers Auschwitz. Les enfants furent séparés de leur parents par les policiers français dés leur arrivée à Drancy. Les parents furent transférés en Allemagne en premier. Les enfants restèrent plusieurs jours, quelquefois des semaines, sans soins et sans nourriture adaptée. Ils étaient logés par 100 dans des baraques inachevées. De nombreux enfants à Drancy moururent de maladie ou de faiblesse. Finalement, ils furent tous transférés en Allemagne et immédiatement gazés. En tout, près de 6000 enfants venant de toutes les régions de France furent transférés en Allemagne et exterminés entre le 17 juillet et le 30 septembre 1942.
Outre Drancy, il existait d'autres camps dont voici quelques-uns: Noé, Gurs, Récébédou...
Pendant près de 40 ans, les autorités français refusèrent de reconnaître la responsabilité du gouvernement de Vichy et de sa police dans la déportation des juifs français. En 1995, le président Chirac a finalement reconnu cette responsabilité dans un discours en commémoration des victimes de la "Grande Rafle".
voir vidéo ci -dessus
" Je me suis échappée du Vel d ' Hiv "
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Ils s'appelaient Francis et Julienne Melisson. Parce qu’ils ont eu le courage de protéger Thérèse Cymermann, une petite fille juive pendant l’Occupation, ce couple d’habitants de Mandres-les-Roses va avoir son nom inscrit sur le mémorial de la Shoah à Paris et à Jérusalem dans la partie réservée aux Justes parmi les nations.
Une cérémonie doit se dérouler demain matin au cimetière puis à la mairie de Mandres, en présence de nombreuses personnalités.
Depuis 1953, l’Etat d’Israël, par le biais du mémorial de Yad Vashem, distingue les personnes ayant sauvé des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. En France, presque 2 900 d’entre elles ont ainsi reçu cette distinction. Dans le cas de Francis et Julienne Melisson, décédés en 1966 et 1963, la médaille est remise à la mairie de Mandres car les époux n’ont pas d’ayants droit. Très peu de communes héritent de ce titre. « J’ai demandé à ce que la ville la reçoive afin qu’elle puisse l’exposer à la vue de tous les administrés », explique Thérèse Altglas, son nom de femme mariée. Pour Jean-Claude De Glas, adjoint au maire et très impliqué dans les recherches autour de cette histoire, la remise de cette distinction est « un honneur pour la ville » : « C’est aussi un fantastique outil pour transmettre la mémoire aux enfants… »
« Ils m’ont accueilli comme leur propre petite fille »
Aujourd’hui âgée de 67 ans, Thérèse, qui habite désormais Vincennes, a voulu rendre hommage à ceux qu’elle appelait affectueusement « pépé » et « mémé ». L’idée lui est venue lors d’un voyage au mémorial de Yad Vashem. « J’étais dans l’allée réservée aux Justes et je me suis dit qu’il manquait leur nom », se souvient-elle. Presque quatre ans seront nécessaires pour que le dossier soit instruit par l’Etat d’Israël. C’est le moment pour Thérèse de parler de ses souvenirs et de sa reconnaissance. « Ils m’ont caché au péril de leur vie !
s’exclame-t-elle. Ma mère m’a confiée à ce couple en 1942 au moment des rafles parisiennes. J’avais 1 an. Ils n’avaient pas d’enfant et m’ont accueilli comme leur propre petite fille. J’ai été choyée. Ils m’ont appris à lire et à écrire… Jamais je ne pourrai assez les remercier.»
A la même période, Abraham, le père de Thérèse, est déporté à Auschwitz dont il ne revint jamais. Berthe, la mère, vient régulièrement la voir en dissimulant son étoile jaune dans ce qui n’est encore qu’un village « au bout du monde ». Après toutes les épreuves subies, elle attendra 1949 pour revenir chercher sa fille. « J’ai continué à aller voir les Melisson régulièrement avec ma mère et ma famille », reprend Thérèse. Dernièrement, Thérèse, son mari ainsi que la mairie ont fait en sorte que les restes du couple Melisson reposent à un endroit « digne d’eux », baptisé « le carré des Justes ».