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Communauté JuiveL'abattage rituel juif en péril en Europe ?Les rabbins d'Europe redoutent que l'UE ne rende prochainement la procédure dite de la ''Shehita'' illégale. Dans deux mois, le Conseil des ministres de l'UE doit en effet se réunir pour débattre d'un projet de loi sur les droits des bêtes qui obligerait notamment à assomer un animal avant de l'abattre, une procédure interdite par la règlementation juive.
Si ce projet de loi était accepté, il interdirait également l'importation en Europe de viande abattue ''illégalement'', donc même celle en provenance d'Israël. 264 commentaires
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Dernière mise à jour, il y a 16 minutes
( Pour répondre à votre question, il est vrai que nous nous sommes "un peu" éloignés du sujet...mais croyez-moi ou non, je n'avais pas du tout prévu la tournure de cette discussion...d'habitude je m'efforce de rester dans le sujet! Enfin, cette discussion nous aura tout de même permis de débattre de sujets intéressants, et peut-être nous aidera-t-elle à mieux nous connaître, pour mieux nous comprendre? Par ailleurs, j'ai remarqué également que certains thèmes sur les derniers billets de blogs ne collent plus non plus au sujet de départ. )
(Prière du Moussaf des 3 fêtes de pèlerinage).
" Dieu de nos pères, … rebâtis ta Maison à l’identique, réactive ton Sanctuaire, associe-nous à sa reconstruction, réjouis-nous de sa réinauguration, réinstalles-y ta Présence (chekhina), réintègre les prêtres, rétablis les chœurs et concerts des lévites, fais revenir Israël dans ses provinces…. Alors nous monterons (sur la colline du Temple), nous apparaîtrons (sur le parvis) et nous nous y prosternerons aux 3 fêtes de pèlerinage : Pâque, Pentecôte et Cabanes …
Fais-nous revenir dans la joie à Sion, ta ville, et à Jérusalem, siège de ton Sanctuaire. Nous y offrirons les sacrifices obligatoires, les offrandes quotidiennes et les donations additives … " (suit la liste détaillée)
Cette formulation, vieille de 2000 ans, perdure jusqu’à nos jours dans la liturgie orthodoxe et consistoriale. Par contre, le judaïsme libéral, réformé au XIX siècle, l’a supprimé, estimant qu’elle a perdu sa raison d’être. Le judaïsme traditionaliste (massorti), majoritaire aux Etats-Unis et en expansion en Europe et en Israël, offre au fidèles la faculté, soit de la conserver, soit de la remplacer par :
"Nous rappelons le souvenir des sacrifices obligatoires, des offrandes quotidiennes et des donations additives que nos ancêtres apportaient au le Temple tant que celui-ci existait".
Cette modification de langage, pourtant anodines et sans portée réelle, a déclanché une condamnation énergique, voire l’anathème de la part des fondamentalistes, qui détiennent le monopole de la religion.
Or, l’historique du Sanctuaire remonte à la sortie d’Egypte et l’installation des enfants d’Israël en l’an -1185 dans le pays de Canaan, Elle avait pour but de
libérer le peuple d’Israël de la persécution antisémite
le sédentariser dans des frontières défendables
lui attribuer un sol fertile, abondant "de lait et de miel"
lui faciliter la création d’un état souverain.
Le chapitre XX de l’Exode relate la déclaration de la Loi et la vision monothéiste du monde, en opposition au paganisme environnant. Un Dieu abstrait allait remplacer la multitude d’idoles et de superstitions qui peuplaient la pensée humaine. Ce Dieu refusait toute matérialité ; même un nom propre. Il se présenta sous les vocables : "J’étais, je suis, je serai" que les scribes étrangers traduisirent par "Eternel". Les "Tables de la Loi" en pierre, contenant un abrégé d’éthique et de morale, étaient la seule manifestation palpable du divin. Le reste de la doctrine fut présenté sous forme orale, la Thora, dans un langage simple, accessible à tout hébraïsant. Malheureusement, il apparut que ce projet révolutionnaire était trop ambitieux pour l’époque et le lieu. Les esclaves fraîchement libérés ont préféré un Veau d’Or, idole égyptienne par excellence, visible et palpable, à l’abstraction généralisée de l’Être Suprème et à l’unicité des lois de l’Univers. Moïse en ressentit une immense déception, jeta les Tables au pied du Mont Sinaï et les brisa en mille morceaux.
Il lui a fallu procéder par étapes, dont la première était la construction d’un Tabernacle dans le désert, puis la nomination hiérarchisé de prêtres, l’institution de rites, de sacrifices et d’offrandes pour occuper le peuple par des activités dans l’air du temps, sans tomber pour autant dans le paganisme ambiant. N’oublions pas que cela se passe il y a 3250 ans ! Il est capital de préciser les mots par lesquels la Thora donne l’ordre de construire le Tabernacle, appelé aussi la Tente de Convocation (Exode 25, 1 à 8) :
"L’Eternel parla à Moïse en ces termes : Invite les enfants d’Israël à me construire un sanctuaire, afin que je réside en eux !"
Il n’est pas dit "que je réside en lui" (le Tabernacle), mais "en eux" (dans leur for intérieur), car l’Être abstrait n’a pas besoin d’enceinte ; il réside dans l’esprit humain. L’épisode du Tabernacle est concomitant à celui du Veau d’Or, ce qui prouve leur lien.
Il faut jeter un regard chronologique sur les temples successifs du début à nos jours :
Tabernacle du désert de Sinaï (-1225 à -1185)
I-er Temple de Salomon à Jérusalem (-950) détruit par Nabuchodonosor (-600) et la déportation des Juifs en Perse. Rappelons que le roi David n’avait pas été autorisé à le construire, car "ses mains étaient souillées par le sang des guerres". C’est son fils Salomon le Sage qui eut cet honneur, car son royaume a pratiqué la paix permanente, grâce à des alliances tous azimuts.
II-ème Temple de Zorobabel au retour de Babylone (-540) ; ce temple, saccagé par les Grecs (-170) fut restauré par les Maccabées (-165)
III-ème Temple d’Hérode construit en (-10) détruit par Titus (+75) et dispersion du peuple juif. Le Temple d’Hérode n’eut pas l’adhésion du peuple, qui considérait ce roi comme usurpateur et traître (collaborateur des Romains), d’où le refus de lui attribuer le nom de III Temple
Jérusalem a subi ensuite de nombreuses occupations :
romaine de -145 à +313 458 ans
byzantine de 313 à 636 323 ans
arabe de 636 à 1099 463 ans
croisés de 1099 à 1291 192 ans
mamelouk de 1291 à 1516 225 ans
ottomane de 1517 à 1917 400 ans
- britannique (mandat SDN) de 1917 à 1948 31 ans
souveraineté israélienne/jordanienne de 1948 à 1967 - 19 ans
souveraineté israélienne depuis 1967 (…) ans
total de l’exil à nos jours 2148 ans … . (en 2004)
Remarque : La dernière souveraineté arabe (= palestinienne) date de l’an 1099, les ottomans n’étant pas Arabes. La souveraineté juive (durée 10 siècles) et arabe (durée 4,6 siècles) sur la Palestine ancienne parle d’ailleurs en faveur des thèses juives, contrairement à l’opinion propagée par les médias.
Que signifie donc "aller à Jérusalem pour le III Temple" ?
L’esplanade est occupée par 2 grandes mosquées, Al-Aksa et Omar. Faut-il les raser pour faire place au nouveau Temple ? Est-il raisonnable de s’attaquer à l’Islam ?
Et les sanctuaires chrétiens vénérés au point d’avoir suscité au moyen âge 8 croisades, que faut-il en faire ?
Le sujet mérite-t-il une guerre mondiale ?
Laissons le problème aux politiques ; contentons nous de briller par nos qualités et notre génie, par la culture et l’art, par la justice et l’empathie envers les peuples et les religions proche-orientales. Restons fidèles à nos valeurs et à nos traditions et respectons celles des autres. La doctrine juive met la Paix au-dessus de tout. La théologie doit se plier aux circonstances. Notre mission dans ce monde se fera par l’exemple. Le prince Zorobabel, cité dans le livre du prophète Zacharie, a eu une vision céleste sur la signification des symboles du peuple juif : le chandelier d’or, ses sept flammes et les deux oliviers.
Ceci est la parole de l’Eternel à Zorobabel : Ni par l’armée, ni par la force, mais par la puissance de l’esprit !…Qu’es tu donc ? Oh toi, grande montagne, devant Zorobabel ? Une simple petite plaine ! Amène donc la pierre sommitale (du Temple) au milieu des acclamations : "qu’elle est belle, qu’elle est belle !"
La mission du peuple élu consiste donc à prêcher par l’exemple et non par la contrainte. La beauté de ces paroles poétique est honorée à juste titre et avec la même ferveur par les Juifs et les Chrétiens.
Le prophète Michée, fut questionné par le peuple sur le sens des sacrifices (chap 6.6-9) :
"Quel hommage offrirai-je au Seigneur ? Comment montrerai-je ma soumission au Dieu suprême ? Me présenterai-je devant lui avec des holocaustes, avec des veaux âgés d’un an ? Le Seigneur prendra-t-il plaisir à des hécatombes de béliers, à des torrents abondants d’huile ? Donnerai-je mon premier-né pour ma faute, le fruit de mes entrailles comme rançon expiatoire de ma vie ?"
"Homme ! On t’a dit ce qui est bien, ce que le Seigneur demande de toi : rien que de pratiquer la justice, d’aimer la bonté et de marcher humblement avec ton Dieu !"
La Michna (exégèse talmudique) enseigne que le futur temple ne sera construit que par le Messie, le Sauveur définitif, qui apparaîtra à la fin des temps lorsque toute injustice aura disparu. Les fondamentalistes se gardent bien de prêcher la restauration précipitée dans ce monde imparfait. Ils préfèrent le status quo et l’attente de la rédemption céleste. Le simple utopiste qui se laisserait abuser par le slogan de pub irresponsable, se trouverait bien surpris par l’obligation d’effectuer à pied trois fois par an le pèlerinage de Jérusalem accompagné de génisses, boucs, chèvres et moutons destinés à l’autel, où ce cheptel sera égorgé et brûlé "en odeur agréable pour l’Eternel" ; dans un nuage d’encens. Spectacle incongru en l’an 5765, au commencement du XXI siècle !
Laissons donc à l’Agence Juive le soin de motiver l’alya avec des arguments sérieux.
Avant de bâtir le Temple, fournissons au peuple martyr le foyer de paix et de bien-être. Nous avons miraculeusement survécu pendant 2148 ans sans le Temple.
Si nous en bâtissons un nouveau, il faudra lui attribuer de fonctions contemporaines, a définir dans l’esprit de la Thora.
(Prière du Moussaf des 3 fêtes de pèlerinage).
" Dieu de nos pères, … rebâtis ta Maison à l’identique, réactive ton Sanctuaire, associe-nous à sa reconstruction, réjouis-nous de sa réinauguration, réinstalles-y ta Présence (chekhina), réintègre les prêtres, rétablis les chœurs et concerts des lévites, fais revenir Israël dans ses provinces…. Alors nous monterons (sur la colline du Temple), nous apparaîtrons (sur le parvis) et nous nous y prosternerons aux 3 fêtes de pèlerinage : Pâque, Pentecôte et Cabanes …
Fais-nous revenir dans la joie à Sion, ta ville, et à Jérusalem, siège de ton Sanctuaire. Nous y offrirons les sacrifices obligatoires, les offrandes quotidiennes et les donations additives … " (suit la liste détaillée)
Cette formulation, vieille de 2000 ans, perdure jusqu’à nos jours dans la liturgie orthodoxe et consistoriale. Par contre, le judaïsme libéral, réformé au XIX siècle, l’a supprimé, estimant qu’elle a perdu sa raison d’être. Le judaïsme traditionaliste (massorti), majoritaire aux Etats-Unis et en expansion en Europe et en Israël, offre au fidèles la faculté, soit de la conserver, soit de la remplacer par :
"Nous rappelons le souvenir des sacrifices obligatoires, des offrandes quotidiennes et des donations additives que nos ancêtres apportaient au le Temple tant que celui-ci existait".
Cette modification de langage, pourtant anodines et sans portée réelle, a déclanché une condamnation énergique, voire l’anathème de la part des fondamentalistes, qui détiennent le monopole de la religion.
Or, l’historique du Sanctuaire remonte à la sortie d’Egypte et l’installation des enfants d’Israël en l’an -1185 dans le pays de Canaan, Elle avait pour but de
libérer le peuple d’Israël de la persécution antisémite
le sédentariser dans des frontières défendables
lui attribuer un sol fertile, abondant "de lait et de miel"
lui faciliter la création d’un état souverain.
Le chapitre XX de l’Exode relate la déclaration de la Loi et la vision monothéiste du monde, en opposition au paganisme environnant. Un Dieu abstrait allait remplacer la multitude d’idoles et de superstitions qui peuplaient la pensée humaine. Ce Dieu refusait toute matérialité ; même un nom propre. Il se présenta sous les vocables : "J’étais, je suis, je serai" que les scribes étrangers traduisirent par "Eternel". Les "Tables de la Loi" en pierre, contenant un abrégé d’éthique et de morale, étaient la seule manifestation palpable du divin. Le reste de la doctrine fut présenté sous forme orale, la Thora, dans un langage simple, accessible à tout hébraïsant. Malheureusement, il apparut que ce projet révolutionnaire était trop ambitieux pour l’époque et le lieu. Les esclaves fraîchement libérés ont préféré un Veau d’Or, idole égyptienne par excellence, visible et palpable, à l’abstraction généralisée de l’Être Suprème et à l’unicité des lois de l’Univers. Moïse en ressentit une immense déception, jeta les Tables au pied du Mont Sinaï et les brisa en mille morceaux.
Il lui a fallu procéder par étapes, dont la première était la construction d’un Tabernacle dans le désert, puis la nomination hiérarchisé de prêtres, l’institution de rites, de sacrifices et d’offrandes pour occuper le peuple par des activités dans l’air du temps, sans tomber pour autant dans le paganisme ambiant. N’oublions pas que cela se passe il y a 3250 ans ! Il est capital de préciser les mots par lesquels la Thora donne l’ordre de construire le Tabernacle, appelé aussi la Tente de Convocation (Exode 25, 1 à 8) :
"L’Eternel parla à Moïse en ces termes : Invite les enfants d’Israël à me construire un sanctuaire, afin que je réside en eux !"
Il n’est pas dit "que je réside en lui" (le Tabernacle), mais "en eux" (dans leur for intérieur), car l’Être abstrait n’a pas besoin d’enceinte ; il réside dans l’esprit humain. L’épisode du Tabernacle est concomitant à celui du Veau d’Or, ce qui prouve leur lien.
Il faut jeter un regard chronologique sur les temples successifs du début à nos jours :
Tabernacle du désert de Sinaï (-1225 à -1185)
I-er Temple de Salomon à Jérusalem (-950) détruit par Nabuchodonosor (-600) et la déportation des Juifs en Perse. Rappelons que le roi David n’avait pas été autorisé à le construire, car "ses mains étaient souillées par le sang des guerres". C’est son fils Salomon le Sage qui eut cet honneur, car son royaume a pratiqué la paix permanente, grâce à des alliances tous azimuts.
II-ème Temple de Zorobabel au retour de Babylone (-540) ; ce temple, saccagé par les Grecs (-170) fut restauré par les Maccabées (-165)
III-ème Temple d’Hérode construit en (-10) détruit par Titus (+75) et dispersion du peuple juif. Le Temple d’Hérode n’eut pas l’adhésion du peuple, qui considérait ce roi comme usurpateur et traître (collaborateur des Romains), d’où le refus de lui attribuer le nom de III Temple
Jérusalem a subi ensuite de nombreuses occupations :
romaine de -145 à +313 458 ans
byzantine de 313 à 636 323 ans
arabe de 636 à 1099 463 ans
croisés de 1099 à 1291 192 ans
mamelouk de 1291 à 1516 225 ans
ottomane de 1517 à 1917 400 ans
- britannique (mandat SDN) de 1917 à 1948 31 ans
souveraineté israélienne/jordanienne de 1948 à 1967 - 19 ans
souveraineté israélienne depuis 1967 (…) ans
total de l’exil à nos jours 2148 ans … . (en 2004)
Remarque : La dernière souveraineté arabe (= palestinienne) date de l’an 1099, les ottomans n’étant pas Arabes. La souveraineté juive (durée 10 siècles) et arabe (durée 4,6 siècles) sur la Palestine ancienne parle d’ailleurs en faveur des thèses juives, contrairement à l’opinion propagée par les médias.
Que signifie donc "aller à Jérusalem pour le III Temple" ?
L’esplanade est occupée par 2 grandes mosquées, Al-Aksa et Omar. Faut-il les raser pour faire place au nouveau Temple ? Est-il raisonnable de s’attaquer à l’Islam ?
Et les sanctuaires chrétiens vénérés au point d’avoir suscité au moyen âge 8 croisades, que faut-il en faire ?
Le sujet mérite-t-il une guerre mondiale ?
Laissons le problème aux politiques ; contentons nous de briller par nos qualités et notre génie, par la culture et l’art, par la justice et l’empathie envers les peuples et les religions proche-orientales. Restons fidèles à nos valeurs et à nos traditions et respectons celles des autres. La doctrine juive met la Paix au-dessus de tout. La théologie doit se plier aux circonstances. Notre mission dans ce monde se fera par l’exemple. Le prince Zorobabel, cité dans le livre du prophète Zacharie, a eu une vision céleste sur la signification des symboles du peuple juif : le chandelier d’or, ses sept flammes et les deux oliviers.
Ceci est la parole de l’Eternel à Zorobabel : Ni par l’armée, ni par la force, mais par la puissance de l’esprit !…Qu’es tu donc ? Oh toi, grande montagne, devant Zorobabel ? Une simple petite plaine ! Amène donc la pierre sommitale (du Temple) au milieu des acclamations : "qu’elle est belle, qu’elle est belle !"
La mission du peuple élu consiste donc à prêcher par l’exemple et non par la contrainte. La beauté de ces paroles poétique est honorée à juste titre et avec la même ferveur par les Juifs et les Chrétiens.
Le prophète Michée, fut questionné par le peuple sur le sens des sacrifices (chap 6.6-9) :
"Quel hommage offrirai-je au Seigneur ? Comment montrerai-je ma soumission au Dieu suprême ? Me présenterai-je devant lui avec des holocaustes, avec des veaux âgés d’un an ? Le Seigneur prendra-t-il plaisir à des hécatombes de béliers, à des torrents abondants d’huile ? Donnerai-je mon premier-né pour ma faute, le fruit de mes entrailles comme rançon expiatoire de ma vie ?"
"Homme ! On t’a dit ce qui est bien, ce que le Seigneur demande de toi : rien que de pratiquer la justice, d’aimer la bonté et de marcher humblement avec ton Dieu !"
La Michna (exégèse talmudique) enseigne que le futur temple ne sera construit que par le Messie, le Sauveur définitif, qui apparaîtra à la fin des temps lorsque toute injustice aura disparu. Les fondamentalistes se gardent bien de prêcher la restauration précipitée dans ce monde imparfait. Ils préfèrent le status quo et l’attente de la rédemption céleste. Le simple utopiste qui se laisserait abuser par le slogan de pub irresponsable, se trouverait bien surpris par l’obligation d’effectuer à pied trois fois par an le pèlerinage de Jérusalem accompagné de génisses, boucs, chèvres et moutons destinés à l’autel, où ce cheptel sera égorgé et brûlé "en odeur agréable pour l’Eternel" ; dans un nuage d’encens. Spectacle incongru en l’an 5765, au commencement du XXI siècle !
Laissons donc à l’Agence Juive le soin de motiver l’alya avec des arguments sérieux.
Avant de bâtir le Temple, fournissons au peuple martyr le foyer de paix et de bien-être. Nous avons miraculeusement survécu pendant 2148 ans sans le Temple.
Si nous en bâtissons un nouveau, il faudra lui attribuer de fonctions contemporaines, a définir dans l’esprit de la Thora.
(Prière du Moussaf des 3 fêtes de pèlerinage).
" Dieu de nos pères, … rebâtis ta Maison à l’identique, réactive ton Sanctuaire, associe-nous à sa reconstruction, réjouis-nous de sa réinauguration, réinstalles-y ta Présence (chekhina), réintègre les prêtres, rétablis les chœurs et concerts des lévites, fais revenir Israël dans ses provinces…. Alors nous monterons (sur la colline du Temple), nous apparaîtrons (sur le parvis) et nous nous y prosternerons aux 3 fêtes de pèlerinage : Pâque, Pentecôte et Cabanes …
Fais-nous revenir dans la joie à Sion, ta ville, et à Jérusalem, siège de ton Sanctuaire. Nous y offrirons les sacrifices obligatoires, les offrandes quotidiennes et les donations additives … " (suit la liste détaillée)
Cette formulation, vieille de 2000 ans, perdure jusqu’à nos jours dans la liturgie orthodoxe et consistoriale. Par contre, le judaïsme libéral, réformé au XIX siècle, l’a supprimé, estimant qu’elle a perdu sa raison d’être. Le judaïsme traditionaliste (massorti), majoritaire aux Etats-Unis et en expansion en Europe et en Israël, offre au fidèles la faculté, soit de la conserver, soit de la remplacer par :
"Nous rappelons le souvenir des sacrifices obligatoires, des offrandes quotidiennes et des donations additives que nos ancêtres apportaient au le Temple tant que celui-ci existait".
Cette modification de langage, pourtant anodines et sans portée réelle, a déclanché une condamnation énergique, voire l’anathème de la part des fondamentalistes, qui détiennent le monopole de la religion.
Or, l’historique du Sanctuaire remonte à la sortie d’Egypte et l’installation des enfants d’Israël en l’an -1185 dans le pays de Canaan, Elle avait pour but de
libérer le peuple d’Israël de la persécution antisémite
le sédentariser dans des frontières défendables
lui attribuer un sol fertile, abondant "de lait et de miel"
lui faciliter la création d’un état souverain.
Le chapitre XX de l’Exode relate la déclaration de la Loi et la vision monothéiste du monde, en opposition au paganisme environnant. Un Dieu abstrait allait remplacer la multitude d’idoles et de superstitions qui peuplaient la pensée humaine. Ce Dieu refusait toute matérialité ; même un nom propre. Il se présenta sous les vocables : "J’étais, je suis, je serai" que les scribes étrangers traduisirent par "Eternel". Les "Tables de la Loi" en pierre, contenant un abrégé d’éthique et de morale, étaient la seule manifestation palpable du divin. Le reste de la doctrine fut présenté sous forme orale, la Thora, dans un langage simple, accessible à tout hébraïsant. Malheureusement, il apparut que ce projet révolutionnaire était trop ambitieux pour l’époque et le lieu. Les esclaves fraîchement libérés ont préféré un Veau d’Or, idole égyptienne par excellence, visible et palpable, à l’abstraction généralisée de l’Être Suprème et à l’unicité des lois de l’Univers. Moïse en ressentit une immense déception, jeta les Tables au pied du Mont Sinaï et les brisa en mille morceaux.
Il lui a fallu procéder par étapes, dont la première était la construction d’un Tabernacle dans le désert, puis la nomination hiérarchisé de prêtres, l’institution de rites, de sacrifices et d’offrandes pour occuper le peuple par des activités dans l’air du temps, sans tomber pour autant dans le paganisme ambiant. N’oublions pas que cela se passe il y a 3250 ans ! Il est capital de préciser les mots par lesquels la Thora donne l’ordre de construire le Tabernacle, appelé aussi la Tente de Convocation (Exode 25, 1 à 8) :
"L’Eternel parla à Moïse en ces termes : Invite les enfants d’Israël à me construire un sanctuaire, afin que je réside en eux !"
Il n’est pas dit "que je réside en lui" (le Tabernacle), mais "en eux" (dans leur for intérieur), car l’Être abstrait n’a pas besoin d’enceinte ; il réside dans l’esprit humain. L’épisode du Tabernacle est concomitant à celui du Veau d’Or, ce qui prouve leur lien.
Il faut jeter un regard chronologique sur les temples successifs du début à nos jours :
Tabernacle du désert de Sinaï (-1225 à -1185)
I-er Temple de Salomon à Jérusalem (-950) détruit par Nabuchodonosor (-600) et la déportation des Juifs en Perse. Rappelons que le roi David n’avait pas été autorisé à le construire, car "ses mains étaient souillées par le sang des guerres". C’est son fils Salomon le Sage qui eut cet honneur, car son royaume a pratiqué la paix permanente, grâce à des alliances tous azimuts.
II-ème Temple de Zorobabel au retour de Babylone (-540) ; ce temple, saccagé par les Grecs (-170) fut restauré par les Maccabées (-165)
III-ème Temple d’Hérode construit en (-10) détruit par Titus (+75) et dispersion du peuple juif. Le Temple d’Hérode n’eut pas l’adhésion du peuple, qui considérait ce roi comme usurpateur et traître (collaborateur des Romains), d’où le refus de lui attribuer le nom de III Temple
Jérusalem a subi ensuite de nombreuses occupations :
romaine de -145 à +313 458 ans
byzantine de 313 à 636 323 ans
arabe de 636 à 1099 463 ans
croisés de 1099 à 1291 192 ans
mamelouk de 1291 à 1516 225 ans
ottomane de 1517 à 1917 400 ans
- britannique (mandat SDN) de 1917 à 1948 31 ans
souveraineté israélienne/jordanienne de 1948 à 1967 - 19 ans
souveraineté israélienne depuis 1967 (…) ans
total de l’exil à nos jours 2148 ans … . (en 2004)
Remarque : La dernière souveraineté arabe (= palestinienne) date de l’an 1099, les ottomans n’étant pas Arabes. La souveraineté juive (durée 10 siècles) et arabe (durée 4,6 siècles) sur la Palestine ancienne parle d’ailleurs en faveur des thèses juives, contrairement à l’opinion propagée par les médias.
Que signifie donc "aller à Jérusalem pour le III Temple" ?
L’esplanade est occupée par 2 grandes mosquées, Al-Aksa et Omar. Faut-il les raser pour faire place au nouveau Temple ? Est-il raisonnable de s’attaquer à l’Islam ?
Et les sanctuaires chrétiens vénérés au point d’avoir suscité au moyen âge 8 croisades, que faut-il en faire ?
Le sujet mérite-t-il une guerre mondiale ?
Laissons le problème aux politiques ; contentons nous de briller par nos qualités et notre génie, par la culture et l’art, par la justice et l’empathie envers les peuples et les religions proche-orientales. Restons fidèles à nos valeurs et à nos traditions et respectons celles des autres. La doctrine juive met la Paix au-dessus de tout. La théologie doit se plier aux circonstances. Notre mission dans ce monde se fera par l’exemple. Le prince Zorobabel, cité dans le livre du prophète Zacharie, a eu une vision céleste sur la signification des symboles du peuple juif : le chandelier d’or, ses sept flammes et les deux oliviers.
Ceci est la parole de l’Eternel à Zorobabel : Ni par l’armée, ni par la force, mais par la puissance de l’esprit !…Qu’es tu donc ? Oh toi, grande montagne, devant Zorobabel ? Une simple petite plaine ! Amène donc la pierre sommitale (du Temple) au milieu des acclamations : "qu’elle est belle, qu’elle est belle !"
La mission du peuple élu consiste donc à prêcher par l’exemple et non par la contrainte. La beauté de ces paroles poétique est honorée à juste titre et avec la même ferveur par les Juifs et les Chrétiens.
Le prophète Michée, fut questionné par le peuple sur le sens des sacrifices (chap 6.6-9) :
"Quel hommage offrirai-je au Seigneur ? Comment montrerai-je ma soumission au Dieu suprême ? Me présenterai-je devant lui avec des holocaustes, avec des veaux âgés d’un an ? Le Seigneur prendra-t-il plaisir à des hécatombes de béliers, à des torrents abondants d’huile ? Donnerai-je mon premier-né pour ma faute, le fruit de mes entrailles comme rançon expiatoire de ma vie ?"
"Homme ! On t’a dit ce qui est bien, ce que le Seigneur demande de toi : rien que de pratiquer la justice, d’aimer la bonté et de marcher humblement avec ton Dieu !"
La Michna (exégèse talmudique) enseigne que le futur temple ne sera construit que par le Messie, le Sauveur définitif, qui apparaîtra à la fin des temps lorsque toute injustice aura disparu. Les fondamentalistes se gardent bien de prêcher la restauration précipitée dans ce monde imparfait. Ils préfèrent le status quo et l’attente de la rédemption céleste. Le simple utopiste qui se laisserait abuser par le slogan de pub irresponsable, se trouverait bien surpris par l’obligation d’effectuer à pied trois fois par an le pèlerinage de Jérusalem accompagné de génisses, boucs, chèvres et moutons destinés à l’autel, où ce cheptel sera égorgé et brûlé "en odeur agréable pour l’Eternel" ; dans un nuage d’encens. Spectacle incongru en l’an 5765, au commencement du XXI siècle !
Laissons donc à l’Agence Juive le soin de motiver l’alya avec des arguments sérieux.
Avant de bâtir le Temple, fournissons au peuple martyr le foyer de paix et de bien-être. Nous avons miraculeusement survécu pendant 2148 ans sans le Temple.
Si nous en bâtissons un nouveau, il faudra lui attribuer de fonctions contemporaines, a définir dans l’esprit de la Thora.
(Prière du Moussaf des 3 fêtes de pèlerinage).
" Dieu de nos pères, … rebâtis ta Maison à l’identique, réactive ton Sanctuaire, associe-nous à sa reconstruction, réjouis-nous de sa réinauguration, réinstalles-y ta Présence (chekhina), réintègre les prêtres, rétablis les chœurs et concerts des lévites, fais revenir Israël dans ses provinces…. Alors nous monterons (sur la colline du Temple), nous apparaîtrons (sur le parvis) et nous nous y prosternerons aux 3 fêtes de pèlerinage : Pâque, Pentecôte et Cabanes …
Fais-nous revenir dans la joie à Sion, ta ville, et à Jérusalem, siège de ton Sanctuaire. Nous y offrirons les sacrifices obligatoires, les offrandes quotidiennes et les donations additives … " (suit la liste détaillée)
Cette formulation, vieille de 2000 ans, perdure jusqu’à nos jours dans la liturgie orthodoxe et consistoriale. Par contre, le judaïsme libéral, réformé au XIX siècle, l’a supprimé, estimant qu’elle a perdu sa raison d’être. Le judaïsme traditionaliste (massorti), majoritaire aux Etats-Unis et en expansion en Europe et en Israël, offre au fidèles la faculté, soit de la conserver, soit de la remplacer par :
"Nous rappelons le souvenir des sacrifices obligatoires, des offrandes quotidiennes et des donations additives que nos ancêtres apportaient au le Temple tant que celui-ci existait".
Cette modification de langage, pourtant anodines et sans portée réelle, a déclanché une condamnation énergique, voire l’anathème de la part des fondamentalistes, qui détiennent le monopole de la religion.
Or, l’historique du Sanctuaire remonte à la sortie d’Egypte et l’installation des enfants d’Israël en l’an -1185 dans le pays de Canaan, Elle avait pour but de
libérer le peuple d’Israël de la persécution antisémite
le sédentariser dans des frontières défendables
lui attribuer un sol fertile, abondant "de lait et de miel"
lui faciliter la création d’un état souverain.
Le chapitre XX de l’Exode relate la déclaration de la Loi et la vision monothéiste du monde, en opposition au paganisme environnant. Un Dieu abstrait allait remplacer la multitude d’idoles et de superstitions qui peuplaient la pensée humaine. Ce Dieu refusait toute matérialité ; même un nom propre. Il se présenta sous les vocables : "J’étais, je suis, je serai" que les scribes étrangers traduisirent par "Eternel". Les "Tables de la Loi" en pierre, contenant un abrégé d’éthique et de morale, étaient la seule manifestation palpable du divin. Le reste de la doctrine fut présenté sous forme orale, la Thora, dans un langage simple, accessible à tout hébraïsant. Malheureusement, il apparut que ce projet révolutionnaire était trop ambitieux pour l’époque et le lieu. Les esclaves fraîchement libérés ont préféré un Veau d’Or, idole égyptienne par excellence, visible et palpable, à l’abstraction généralisée de l’Être Suprème et à l’unicité des lois de l’Univers. Moïse en ressentit une immense déception, jeta les Tables au pied du Mont Sinaï et les brisa en mille morceaux.
Il lui a fallu procéder par étapes, dont la première était la construction d’un Tabernacle dans le désert, puis la nomination hiérarchisé de prêtres, l’institution de rites, de sacrifices et d’offrandes pour occuper le peuple par des activités dans l’air du temps, sans tomber pour autant dans le paganisme ambiant. N’oublions pas que cela se passe il y a 3250 ans ! Il est capital de préciser les mots par lesquels la Thora donne l’ordre de construire le Tabernacle, appelé aussi la Tente de Convocation (Exode 25, 1 à 8) :
"L’Eternel parla à Moïse en ces termes : Invite les enfants d’Israël à me construire un sanctuaire, afin que je réside en eux !"
Il n’est pas dit "que je réside en lui" (le Tabernacle), mais "en eux" (dans leur for intérieur), car l’Être abstrait n’a pas besoin d’enceinte ; il réside dans l’esprit humain. L’épisode du Tabernacle est concomitant à celui du Veau d’Or, ce qui prouve leur lien.
Il faut jeter un regard chronologique sur les temples successifs du début à nos jours :
Tabernacle du désert de Sinaï (-1225 à -1185)
I-er Temple de Salomon à Jérusalem (-950) détruit par Nabuchodonosor (-600) et la déportation des Juifs en Perse. Rappelons que le roi David n’avait pas été autorisé à le construire, car "ses mains étaient souillées par le sang des guerres". C’est son fils Salomon le Sage qui eut cet honneur, car son royaume a pratiqué la paix permanente, grâce à des alliances tous azimuts.
II-ème Temple de Zorobabel au retour de Babylone (-540) ; ce temple, saccagé par les Grecs (-170) fut restauré par les Maccabées (-165)
III-ème Temple d’Hérode construit en (-10) détruit par Titus (+75) et dispersion du peuple juif. Le Temple d’Hérode n’eut pas l’adhésion du peuple, qui considérait ce roi comme usurpateur et traître (collaborateur des Romains), d’où le refus de lui attribuer le nom de III Temple
Jérusalem a subi ensuite de nombreuses occupations :
romaine de -145 à +313 458 ans
byzantine de 313 à 636 323 ans
arabe de 636 à 1099 463 ans
croisés de 1099 à 1291 192 ans
mamelouk de 1291 à 1516 225 ans
ottomane de 1517 à 1917 400 ans
- britannique (mandat SDN) de 1917 à 1948 31 ans
souveraineté israélienne/jordanienne de 1948 à 1967 - 19 ans
souveraineté israélienne depuis 1967 (…) ans
total de l’exil à nos jours 2148 ans … . (en 2004)
Remarque : La dernière souveraineté arabe (= palestinienne) date de l’an 1099, les ottomans n’étant pas Arabes. La souveraineté juive (durée 10 siècles) et arabe (durée 4,6 siècles) sur la Palestine ancienne parle d’ailleurs en faveur des thèses juives, contrairement à l’opinion propagée par les médias.
Que signifie donc "aller à Jérusalem pour le III Temple" ?
L’esplanade est occupée par 2 grandes mosquées, Al-Aksa et Omar. Faut-il les raser pour faire place au nouveau Temple ? Est-il raisonnable de s’attaquer à l’Islam ?
Et les sanctuaires chrétiens vénérés au point d’avoir suscité au moyen âge 8 croisades, que faut-il en faire ?
Le sujet mérite-t-il une guerre mondiale ?
Laissons le problème aux politiques ; contentons nous de briller par nos qualités et notre génie, par la culture et l’art, par la justice et l’empathie envers les peuples et les religions proche-orientales. Restons fidèles à nos valeurs et à nos traditions et respectons celles des autres. La doctrine juive met la Paix au-dessus de tout. La théologie doit se plier aux circonstances. Notre mission dans ce monde se fera par l’exemple. Le prince Zorobabel, cité dans le livre du prophète Zacharie, a eu une vision céleste sur la signification des symboles du peuple juif : le chandelier d’or, ses sept flammes et les deux oliviers.
Ceci est la parole de l’Eternel à Zorobabel : Ni par l’armée, ni par la force, mais par la puissance de l’esprit !…Qu’es tu donc ? Oh toi, grande montagne, devant Zorobabel ? Une simple petite plaine ! Amène donc la pierre sommitale (du Temple) au milieu des acclamations : "qu’elle est belle, qu’elle est belle !"
La mission du peuple élu consiste donc à prêcher par l’exemple et non par la contrainte. La beauté de ces paroles poétique est honorée à juste titre et avec la même ferveur par les Juifs et les Chrétiens.
Le prophète Michée, fut questionné par le peuple sur le sens des sacrifices (chap 6.6-9) :
"Quel hommage offrirai-je au Seigneur ? Comment montrerai-je ma soumission au Dieu suprême ? Me présenterai-je devant lui avec des holocaustes, avec des veaux âgés d’un an ? Le Seigneur prendra-t-il plaisir à des hécatombes de béliers, à des torrents abondants d’huile ? Donnerai-je mon premier-né pour ma faute, le fruit de mes entrailles comme rançon expiatoire de ma vie ?"
"Homme ! On t’a dit ce qui est bien, ce que le Seigneur demande de toi : rien que de pratiquer la justice, d’aimer la bonté et de marcher humblement avec ton Dieu !"
La Michna (exégèse talmudique) enseigne que le futur temple ne sera construit que par le Messie, le Sauveur définitif, qui apparaîtra à la fin des temps lorsque toute injustice aura disparu. Les fondamentalistes se gardent bien de prêcher la restauration précipitée dans ce monde imparfait. Ils préfèrent le status quo et l’attente de la rédemption céleste. Le simple utopiste qui se laisserait abuser par le slogan de pub irresponsable, se trouverait bien surpris par l’obligation d’effectuer à pied trois fois par an le pèlerinage de Jérusalem accompagné de génisses, boucs, chèvres et moutons destinés à l’autel, où ce cheptel sera égorgé et brûlé "en odeur agréable pour l’Eternel" ; dans un nuage d’encens. Spectacle incongru en l’an 5765, au commencement du XXI siècle !
Laissons donc à l’Agence Juive le soin de motiver l’alya avec des arguments sérieux.
Avant de bâtir le Temple, fournissons au peuple martyr le foyer de paix et de bien-être. Nous avons miraculeusement survécu pendant 2148 ans sans le Temple.
Si nous en bâtissons un nouveau, il faudra lui attribuer de fonctions contemporaines, a définir dans l’esprit de la Thora.
Je voudrais te dire, que celà a était dur pour moi d'avaler ta réponse, celle de faire un choix, c'est rester en travers dans ma gorge, du coup je ne sais plus quoi faire avec ton comportement envers moi. Cela me fait réfléchir pour ce que tu sais, je viens ou je ne viens pas???
je n'ai jamais dis un seule môt mesquin envers qui que ce soit sur ce site. Alors dis moi ,stp, comment devrais-je prendre ta réponse, merci par avance, Simon.
P.S.
Je t'ais envoyé l'adresse Mail de Maurice, est-ce OK.