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Culture Israël

Séance de rattrapage

Ces films sont toujours à l'affiche, mais vous avez peut-être raté les critiques des chroniqueurs de Slate. Rattrapage en six articles.

L'erreur du «Liseur»: En février, Ron Rosenbaum priait pour que «Le Liseur» n'obtienne pas d'Oscar. Raté, Kate Winslet a remporté la statuette de la meilleure actrice pour sa performance. Mais l'analyse du film par Rosenbaum est toujours d'actualité: son projet est, métaphoriquement, de disculper les Allemands de l'époque nazie d'avoir été complices de la Solution Finale. En partant de «Le Liseur», Rosenbaum revient sur cette mode cinématographique de dénaturer l'expérience de la Shoah.

Des ennemis publics de pacotille: Alors que la biographie de John Dillinger (affrontements virils et fusillades sanglantes, le tout coiffé d'un feutre parfaitement ajusté) se prête particulièrement bien au grand spectacle, l'adaptation de Michael Mann laisse indifférent. Johnny Depp ne convainc pas, la dimension sociale et historique du film est évacuée en deux répliques, bref, on a l'impression de passer deux heures dans un musée Grévin des gangsters.

I'm your Mann: Pour comprendre le réalisateur de «Public Enemies», il faut voir ses films. Ca tombe bien, la Cinémathèque organise une retrospective Michael Mann jusqu'au 26 juillet. Il débute comme scénariste et producteur de séries télé en créant le mythique «Starsky et Hutch» (qu'il adapte au cinéma en 2006 avec Jamie Foxx et Colin Farrell), avant de passer au cinéma, où son style s'affirme immédiatement. Cette rétrospective est l'occasion de voir évoluer son style, notamment avec la découverte de la HD, l'image numérique haute définition, dont il explore toutes les possibilités dans «Collateral» et «Public Enemies».

Sexe, finance et Internet: Entre deux blockbusters, Steven Soderbergh a tourné «The Girlfriend Experience», avec Sasha Grey, une actrice porno de 21 ans, dans le rôle principal. Elle joue Chelsea, une call-girl de luxe qui commence à s'attacher à l'un de ses clients, alors qu'elle a déjà un petit ami. Au travers des riches clients de Chelsea qui laissent entrevoir la chaîne de délation sur laquelle repose un capitalisme au bout du gouffre, le film prend une profondeur inattendue.

Allen, rien de nouveau: «Whatever Works» ne fait que recycler la recette classique des films de Woody Allen. Les limites de l'exercice sont rapidement atteintes puisque le contraste avec les grands Allen des années 70 à 90 est éclatant. Bref, les obsessions et les manies du réalisateur, sans nécessairement le génie qu'on espérait.

Calm your enthusiasm: Le scénario de «Whatever Works» traînait dans les cartons de Woody Allen depuis les années 70. Finalement tourné en 2008, il offre le personnage principal le plus désagréable de sa filmographie, la fille la plus nunuche, un scénario étouffant, et un New York de pacotille.

(Photo officielle du film Public Enemies)

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Dernière mise à jour, il y a 9 minutes