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Culture Israël

Ce qu'il faut retenir de la 35e cérémonie des César

Sans grande surprise, le film Un Prophète de Jacques Audiard, qui avait reçu déjà reçu le grand prix du jury à Cannes, a remporté samedi soir le César du meilleur film, à la suite d'une longue série de petites statuettes: meilleur réalisateur, meilleur acteur, meilleur espoir masculin, meilleur second rôle, meilleur scénario original, meilleure photo, meilleur décor, meilleur montage. Quatre ans après les huit statuettes obtenues avec De battre mon coeur s'est arrêté dont celles déjà du meilleur film et du meilleur réalisateur, Audiard s'est donc surpassé.

Le jeune acteur tenant le rôle principal, Tahar Rahim, est venu chercher les récompenses de meilleur acteur et meilleur espoir masculin. Il incarne dans Un Prophète un jeune homme apprenant à vivre dans le monde de la prison. Sourire ravageur, il a remercié l'équipe du film, sa mère, et interrogé: «Vous avez déjà vu un beurre fondre' Bah voilà».

Le César de la meilleure actrice a été décerné à Isabelle Adjani, pour son film La journée de la jupe. Elle est venue le chercher en expliquant qu'elle n'avait jamais sans doute été aussi émue de sa vie. C'était le cinquième César de sa carrière.

Riad Sattouf est venu chercher un César pour sa charmante comédie sur l'adolescence: Les Beaux Gosses; le fils de Clint Eastwood est venu chercher le César du meilleur film étranger pour Gran Torino, de son père, qui a éclipsé Le Ruban blanc, palme d'or à Cannes.

Sans grande surprise, le film de Philippe Lioret, Welcome, n'a rien reçu. Face aux films comme celui d'Audiard, ce n'était pas une grande surprise.

Lemercier /Gad Elmaleh: duo raté

La présentation était assurée par Valérie Lemercier et Gad Elmaleh. Chacun avait déjà tenu le rôle sans l'autre, mais ensemble, l'humour ne fonctionnait plus, ils n'ont pas réussi à inventer un univers. Une prestation très décevante ponctuée par une étrange blague dans laquelle Lemercier expliquait: «On a pas du tout le même humour avec Gad» et «il y a des trucs qu'il dit qui me font pas rire du tout». Cela semblait assez réaliste ? et a mis la salle assez mal à l'aise.

Il fallait donc se reposer sur ceux qui remettaient les César pour pouvoir rire. Certains furent à la hauteur, comme Jeanne Balibar, qui a d'abord entamé un chant étrange et contestable, pour s'improviser cantatrice porcine, poussant des grognements assez audacieux dans le micro. Vanessa Paradis, venue remettre le César du meilleur réalisateur, a joué sur son erreur de 1991, époque à laquelle, toute jeune et très timide, elle s'était trompée de nom, annonçant Judith Godreche comme meilleure espoir féminin au lieu de Judith Henry. Certaines scènes étaient involontairement assez comiques aussi: comme l'arrivée de Laetitia Casta dans une robe (complètement) transparente.

C.P.

Pour voir le palmarès complet: c'est ici. Pour voir le live-tweet de Slate c'est là.

Pour (re)lire les critiques des films primés: «Le Temps du prophète»; «Un Prophète, la prison comme si vous y étiez»; «Pourquoi je n'ai vraiment pas aimé La Journée de la jupe»; «L'adolescence, c'est mieux au cinéma.»

Image de une: Tahar Rahim par Gonzalo Fuentes/ Reuters. 27 février 2010.

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Dernière mise à jour, il y a 60 minutes