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Culture Israël

Alyah : la terre promise, et après

Alyah : la terre promise, et après - © Le Figaro
Alex - la trentaine - a un bon fond, comme on dit. C'est un gentil garçon tourmenté, consumé par ses sentiments. Sans emploi, il surnage en dealant du shit. La vie n'est pas simple. Surtout il y a Isaac, ce frère aîné qui a quelques ardoises salées par-ci par-là. Il faut les éponger. Isaac qui fut naguère son soutien est devenu aujourd'hui le fardeau d'Alex. Il aimerait bien oublier tout ça et lorsque son cousin lui annonce qu'il va ouvrir un restaurant à Tel-Aviv, il se dit qu'il serait peut-être temps de quitter Paris et ses grises perspectives. Après tout, personne ne lui demande de rester en France. Sa mère est morte et son père s'en fout. Mais pour larguer les amarres, il lui faut trouver 15.000 €. Alex dealera de la cocaïne, c'est plus rentable, et sera aidé par Mathias, l'ami fidèle. Il lui faudra aussi faire, lui qui est si étranger aux traditions de sa communauté, son Alyah, terme désignant l'acte d'immigration en Terre sainte - qui, on le sait, n'ouvre pas ses bras comme ça - pour un Juif de la diaspora. Son ex-petite amie Esther tentera bien de raisonner Alex, lui dit en gros que fuir en Israël n'arrangera pas forcément ses affaires: «On était d'accord, non? Nous on se disait qu'on était des Juifs, mais à Paris, des Parisiens, qu'on n'avait rien à foutre là-bas.» Alex lui répond, impassible: «C'est un pays foireux comme moi.» Quant à la désirable Jeanne, son nouvel amour, jeune fille volontaire et rapide, elle lui expliquera, technicienne, par a + b, la réalité des choses de la vie. Mais tout cela l'empêchera-t-il de fuir? Alyah échappe intelligemment au film dit «communautaire».«Mes personnages ont un rapport singulier à leur judaïsme. Ils se le sont approprié et l'ont aménagé. Le shabbat est plus une occasion de se réunir qu'un acte religieux. Esther dit d'ailleurs d'eux-mêmes qu'ils sont des mauvais juifs», déclare le réalisateur Elie Wajeman. Son intention merveilleusement transformée? «Inscrire des histoires sentimentales “universelles” dans un monde précis.» Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce premier film est solidement charpenté. Si sobre et si juste. Dialogues impeccables. Quant aux acteurs, ils sont au-delà de l'éloge. Voilà ce qu'on appelle une réussite.
1 commentaire
Lorsque l'on décide de faire son Alyah on ne fait pas de la fuite en avant c'est avec une envie
réelle de vivre en Heretz Israël et rien d'autre avec un idéal de s'intégrer parmi les siens.
Si non, c'est un échec avec tous les problèmes qui s'en suit.
Envoyé par Yvan_001 - le Mercredi 19 Septembre 2012 à 11:46
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Dernière mise à jour, il y a 60 minutes