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Faut-il exhumer les reliques de la littérature'

Faut-il exhumer les reliques de la littérature'  - © Slate .fr
La littérature est un caveau. Les squelettes y coudoient momies et mort-vivants. Et à l'obituaire des écrivains, il manquera toujours un nom. Dans 1900, Morand, homme de lettres d'un autre siècle, cite Valéry. Lequel selon lui racontait l'anecdote suivante: «"Pour moi, disait un jour Zola à Mallarmé, tout à la même valeur, le diamant et la merde". Mallarmé répondit doucement: "Le diamant c'est plus rare"». Comme quoi, le mistigri des mots d'esprit n'est pas forcément vecteur de gloire posthume: chacun sait (plus ou moins) qui est Paul Valéry, mais qui lit encore Paul Morand' Brillant diplomate, fin gastronome, amateur de palaces et de grosses cylindrées, Paul Morand risqua sous l'Occupation des fréquentations malencontreuses d'outre-Rhin, et toujours des pages racornies et virulentes, ce qui lui vaudra d'être durablement ostracisé.  Sous des dehors légers et teintés d'ironie, l'antisémitisme n'est au reste pas absent de sa correspondance d'après-guerre avec Roger Nimier, l'auteur des Epées, le «hussard» fameux des lettres française, à la fois romancier, scénariste et éditeur, son cadet de près de 40 ans avec qui il se lia d'une solide amitié, jusqu'à l'appeler «fils», tandis qu'en retour l'autre lui donne du «Popaul» à l'occasion. Qui lit encore Roger Nimier'  

De gauche à droite: Léon-Paul Fargue (1876-1947), Maurice Ravel (1875-1937), Georges Auric (1899-1983), Paul Morand ... Lire la suite
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Dernière mise à jour, il y a 58 minutes