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Culture IsraëlPourquoi la Hongrie aura toujours besoin d'Imre Kertész«J'ai compris comment on pouvait retourner la nature humaine contre la vie humaine.» En une phrase prononcée lors de son discours de réception du Prix Nobel de Littérature 2002, Imre Kertész balaie d'un revers de main tous ceux qui refusent de croire encore à l'impensable. Ceux qui pensent que l'extermination des juifs hongrois n'est qu'une fadaise destinée à faire pleurer dans les chaumières. Ceux-là se trompent: l'amiral Miklós Horthy, alors aux commandes du pays, a instauré des lois contre cette catégorie de population dès 1930. Avant Dachau et les camps. Avant Pétain et son «statut des juifs». Et il a envoyé des milliers d'entre eux à la mort. Dans Être sans destin (1975), l'ouvrage de référence de Kertész, qui lui offrit la gloire, l'auteur transpirait la souffrance. Cette souffrance qui dépossède les hommes «de leur temps, de leur langue et de leur personnalité», selon les propres termes de ce survivant d'Auschwitz et de Büchenwald libéré en 1945. L'oscarisé Fils de Saul de László Nemes reproduit cette perte de repères, cet étouffement insensé qu'Auslander, alias Géza Röhrig, expérimente en recherchant deséspérement sa progéniture dans l'enfer des fours crématoires et des chambres à gaz puant le Zyklon B. Comme un hommage tardif. «La récompense de Kertész et le film de Nemes ont replacé l'Holocauste dans le débat public, dont il avait peu à peu disparu malgré les tensions de 2015 ... Lire la suite
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