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Culture Israël

Anne Frank : Ari Folman se concentre sur la petite fille derrière le symbole

NEW YORK – « Le pont d’Anne Frank. L’école d’Anne Frank. Théâtre d’Anne Frank ». C’est le mantra prononcé par Kitty, l’amie imaginaire d’Anne Frank, lorsqu’elle est ramenée à la vie et s’échappe de son environnement, la Maison d’Anne Frank. Cette phrase répétée et rythmée évoque la grande histoire – l’une des grandes histoires – du nouveau film brillant et essentiel d’Ari Folman, « Where is Anne Frank ». Quand on passe autant de temps à transformer quelqu’un en symbole, on peut oublier qu’il a aussi été un être humain.

Ari Folman, réalisateur israélien dont les films d’animation précédents comprennent « Valse avec Bachir », qui traite des souvenirs refoulés et de la guerre du Liban de 1982, et « Le Congrès », une enquête hallucinogène quasi indescriptible sur la nature de l’identité, a été contacté par le Fonds Anne Frank pour réaliser ce film il y a huit ans.

Ce nouveau projet – qui a été présenté pour la première fois vendredi au Festival de Cannes cette année – n’est pas simplement « le journal intime en bande dessinée », mais une histoire imaginative fermement ancrée dans l’œuvre de la célèbre auteure, morte à 15 ans dans le camp de concentration de Bergen-Belsen. Le film est approprié, voire conçu pour les jeunes adolescents, et si le sujet est certainement bouleversant, Folman ne s’embarrasse pas d’horreurs et de violences explicites. Il s’agit d’une pause plus importante que celle qu’Anne n’a jamais eue.

Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 38 minutes