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Israël : Défense au Moyen-Orient

Les talibans de l'Afrique noire

Des «talibans» attaquent des commissariats en criant Allah Akhbar. Ils égorgent un ingénieur, un pompier, brûlent vif un officier des douanes et un policier. Près de 260 morts en deux jours. Ces scènes d'horreur ne se déroulent pas en Afghanistan, ni même au Pakistan. Mais le 28 juillet dans le nord du Nigéria à Maiduguri et dans l'Etat de Bauchi d'ordinaire si paisible, presque léthargique.

Les «talibans» en question sont essentiellement des étudiants qui ont quitté l'université plus tôt que prévu. Ils ont créé un sanctuaire à la frontière du Tchad, baptisé «Afghanistan». De ce lieu, leur mouvement appelé «boro haram» («l'éducation occidentale est un péché», en langue haoussa, celle qui domine dans le nord du Nigéria) organise des attaques contre les «infidèles» et les représentants de l'état fédéral.

Ils ont déjà attaqué des commissariats à plusieurs reprises. Cette fois-ci la police et l'armée ont répliqué, d'où le bilan particulièrement élevé.

Pour un «Etat islamique pur»

Mais les «boro haram» ont étendu leur combat à quatre autres Etats du Nigéria. Les «boro haram» veulent instaurer un état «islamique pur» dans ce pays de 150 millions d'habitants. Leurs revendications ont d'autant moins de chance d'être acceptées que des millions de chrétiens vivent dans le nord du Nigéria. Près de la moitié de la population de cette Fédération est d'ailleurs de confession chrétienne.

 

Les autorités fédérales ont déjà fait de nombreuses concessions aux plus extrémistes. Depuis une décennie, la charia a été imposée dans une douzaine d'Etats du Nord du Nigéria alors même que l'instauration de la loi islamique est contraire à la Constitution fédérale. Sa mise en place a déclenché des émeutes meurtrières entre chrétiens et musulmans qui ont fait des dizaines de milliers de morts dans l'indifférence quasi générale.

Un certain 11 septembre 2001, la ville de Jos, jusqu'alors havre de paix et de tolérance s'est transformée en pandémonium. Des émeutes ont entraîné la mort d'au moins mille personnes en quelques jours. A chaque nouveau pogrom antichrétien dans le nord du Nigéria, des chrétiens viennent se réfugier à Jos, ville du centre du pays. «Ils rêvent alors d'en découdre avec les musulmans minoritaires dans la ville» explique un Occidental qui travaille dans cette ville depuis plus de vingt ans et a pu assister à la montée des tensions. «Avant tout le monde vivait en bonne intelligence, mais maintenant les gens ne se mélangent plus. Il y a eu un nettoyage ethnico religieux comme dans le nord. Des quartiers purement musulmans. Ou purement chrétiens. Seules les classes supérieures de la société se mélangent encore un peu.» explique-t-il.

La tension monte d'autant plus que les chrétiens sont, eux aussi, de moins en moins prêts à faire des concessions. Les évangéliques gagnent du terrain. Ils veulent conquérir le nord du Nigéria et n'hésitent plus à affronter les musulmans. Au contraire des catholiques qui avaient traditionnellement des positions plus accommodantes. L'année dernière, Jos, surnommée « capital of peace » jusqu'à ces dernières années a été le théâtre de nouveaux affrontements particulièrement meurtriers : 300 morts selon les autorités, 700 selon Human Rights Watch. Bien plus de 1000, selon les habitants de la ville. «Nous avons vu passer des norias de camions chargés de cadavres, le bilan officiel est très largement sous estimé» nous a déclaré l'un d'eux.

Silence, on tue

Traditionnellement, au Nigéria, les autorités minorent le bilan des affrontements religieux. Les médias reçoivent d'ailleurs des consignes en ce sens. Car l'annonce de pogroms dans le Nord provoque la réaction des chrétiens du Sud qui veulent venger les leurs. Et massacrent à Lagos ou en pays Ibo (sud-est catholique) un nombre équivalent de musulmans. Une compétition macabre et sans fin.

Ces pogroms sont d'autant plus tabous que les Nigérians se rappellent des prémices de la guerre du Biafra, qui a fait trois millions de victimes de 1967 à 1969. La sécession du Biafra avait été précédée de pogroms anti Ibo dans le Nord du Nigeria. Les commerçants Ibos avaient été massacrés en grand nombre dans les régions dominées par l'Islam. Les leaders biafrais avaient pris prétexte de ces pogroms pour justifier et légitimer leur mouvement sécessionniste.

La cohabitation entre chrétiens et musulmans est de plus en plus difficile. Un nombre croissant de chrétiens quittent le Nord, car les exigences des fondamentalistes musulmans augmentent.

«Dans les universités du nord, notamment à Zaria, les fondamentalistes n'ont pas accepté le verdict des urnes. Un chrétien avait été élu délégué des étudiants. Des dizaines d'entre eux ont été assassinés. Les étudiantes chrétiennes ont été violées et mutilées» témoigne l'une d'elles qui a quitté cette ville et rejoint sa famille dans le Sud. Elle met aussi cette montée des intolérances sur le compte d'imams, formés au Soudan et en Arabie saoudite. «Ils sillonnent l'Afrique noire et diabolisent le christianisme et l'Occident, considéré comme responsable de tous les maux» estime cette étudiante qui, désormais, essaie d'avoir le moins de contact possible avec des musulmans.

L'Afrique de l'Ouest en proie aux tensions

La montée des tensions est perceptible à des degrés différents dans presque toute l'Afrique de l'Ouest. En Mauritanie, les autorités ont récemment demandé à Israël de fermer son ambassade à la suite des pressions exercées par les Islamistes. Dans ce pays, un Américain a été abattu le 23 juin dans la rue par des islamistes, action revendiquée par Al Qaïda Maghreb. Il était accusé de vouloir faire du prosélytisme religieux.

Au Mali, un officier chargé de la lutte antiterroriste a récemment été abattu à son domicile par Al Qaïda. Un touriste britannique a également été assassiné en juin, toujours par la même organisation. Même le paisible Sénégal ne semble plus tout à fait à l'abri. Des islamistes radicaux ont essaimé dans les quartiers populaires. Ils refusent tout contact avec l'islamisme confrérique, beaucoup plus tolérant. Ces nouveaux islamistes affichent une haine profonde de l'occident. A leurs yeux, un «blanc» est soit un américain, soit un juif, ou quelqu'un qui travaille pour eux. Ce qui rend le dialogue ou le métier de journaliste des plus ardus.

L'islam confrérique, lui-même, n'est pas à l'abri de certaines dérives. Ainsi, les mourides, la plus puissante des confréries du Sénégal, ont constitué un véritable Etat dans l'Etat à Touba, leur ville sainte qui compte près d'un million d'habitants. Dans cette «cité radieuse», les cinémas sont interdits, ainsi que la musique non religieuse. Les écoles de la République de ce pays officiellement laïc sont elles aussi interdites. Le football n'a pas davantage droit de cité. Décision étonnante dans un pays passionné de ballon rond. A la question «Pourquoi ?» Des religieux répondent tout de go par un argument imparable : « Parce que ce jeu a été inventé par des juifs qui jouaient avec les têtes des prophètes ».

Pierre Malet

crédit: reuters/ STA news. Des Nigérians morts, portés par jusqu'à un poste de police dans le Nord Est de Bauchi. 26 Juillet 2009.

Si vous avez aimé cet article, vous aimerez peut-être «Maroc, les illusions perdues» ou «Sale temps pour les Chinois d'Afrique».

32 commentaires
Réponse à hélène,
Bonsoir Hélène,
les défenseurs du nouvel ordre mondial (dirigé par la finance) font tout pour déstabiliser les pays et le changement de la politique américaine est donc compréhensible: l'Iran a du pétrole.
Croire que Obama a le pouvoir est faux.Il obéit aux lobbyes et dans l'UE c'est la même chose.Tout cela est très inquiétant pour les générations futures.
Envoyé par Claude_004 - le Jeudi 30 Juillet 2009 à 18:46
Ce commentaire a été modéré.
Envoyé par Razik - le Jeudi 30 Juillet 2009 à 19:12
Bonjour Claude,

Je ne crois pas qu'Obama soit en contrôle de pouvoir.
Je ne crois pas non plus que Rouhollah Khomeiny ou Mahmoud Ahmadinejad soient en contrôle de pouvoir.
Mais c'est à eux que les messages doivent être adressés.

Bonne journée !
Envoyé par Hélène - le Jeudi 30 Juillet 2009 à 19:57
"Les talibans de l'Afrique noire":

Une connaissance nigériane (catho) qui vit en Europe avec son mari allemand et ses enfants, m'a confié qu'elle avait très peur pour sa famille restée au pays.

Elle m' affirmé que tout ce qui s'écrivait dans les médias n'était que la "partie cachée de l'iceberg" de ce que sont capables de faire les fanatiques muzz dans son pays, vu ce qu'ils ont déjà accompli comme massacres dans un passé récent.....

Et ce n'est pas la 1ère fois qu'ils essaient d'islamiser le Nigeria tout entier -pour s'accaparer de ses richesses- bien sûr, car la religion, ils s'en foutent éperdûment et ne la pratiquent même pas, sauf devant les caméras où ils jouent la comédie des prières à plat ventre, pour se faire passer pour des saints ....

Cette situation est beaucoup + préoccuppante qu'on ne saurait l'imaginer en Europe, et vous avez tous et toutes raison de dire qu'hussein obama ferait mieux de s'intéresser à ce qui se passe au Nigéria, au Darfour, et ailleurs, au lieu d'avoir es yeux braqués sur les constructions légitimes en Israêl. Quel hmar celui-là aussi!!!
Triste

HAM ISRAEL HAYE (pour venger toutes les victimes du fanatisme muzz) En colère !
Envoyé par Viviane_005 - le Jeudi 30 Juillet 2009 à 20:09
tous les problèmes viennent encorre des extrémistres islamistes.on peut cacher tout ça, tôt où tard ce sera chez nous.
Envoyé par René_005 - le Jeudi 30 Juillet 2009 à 21:03
Une bonne nouvelle !

L'UNIVERSITÉ CARLETON FAIT VOLTE-FACE

Radio-Canada, 29 juillet 2009



L'Université Carleton change son fusil d'épaule. L'établissement a finalement fait savoir, en fin de journée mardi, qu'il retirait la charge de cours confiée à Hassan Diab, un de ses anciens enseignants accusé par la police française d'être l'auteur de l'attentat à la bombe de la rue Copernic à Paris, en 1980.



Hassan Diab, 55 ans, avait recommencé mardi à enseigner la sociologie à temps partiel à l'Université Carleton, une des deux universités où il donnait des cours avant son arrestation à l'automne dernier. La direction de l'Université Carleton avait confirmé par courriel plus tôt dans la journée l'embauche de M. Diab comme remplaçant pour donner un cours d'introduction à la sociologie pendant l'été.



Mais plus tard, en fin de journée, l'établissement a émis un communiqué dans lequel il explique avoir remplacé M. Diab par un professeur « à temps plein » afin d'« offrir à ses étudiants un environnement académique stable et productif qui soit favorable aux études ». Le communiqué souligne que l'établissement n'émettra pas davantage de commentaires sur cette affaire.



Le recrutement de M. Diab avait été dénoncé plus tôt par B'nai Brith Canada. La principale organisation juive du pays avait jugé « déplorable que des dirigeants universitaires croient qu'il n'y a rien de grave à employer M. Diab ».



Le B'nai Brith se défend d'avoir fait pression sur la direction de l'Université Carleton pour qu'elle revienne sur sa décision d'embaucher Diab pour l'été. Frank Dimant, vice-président de l'organisme, soutient qu'il y a une grande différence entre exercer des pressions et publier son opinion dans un communiqué de presse.



Comme le B'nai Brith, le Congrès juif canadien affirme aussi que Hassan Diab n'a pas sa place dans une salle de classe. Les deux organismes auraient jugé malsain pour les étudiants qu'un homme faisant face à des accusations graves puisse enseigner.



Remis en liberté



Hassan Diab a été arrêté le 13 novembre 2008 à Gatineau, à la demande de la justice française. Selon le dossier à charge français, M. Diab a fait partie du Front populaire de libération de la Palestine - Opérations Spéciales (FPLP - OS), un groupe radical qui serait responsable entre autres de l'attentat de la rue Copernic.



À la fin mars, après plus de quatre mois de détention, M. Diab a été remis en liberté sous de strictes conditions, en attendant son audition d'extradition prévue en janvier 2010. Il doit notamment porter un bracelet électronique et respecter un strict couvre-feu. Ses conditions de remise en liberté lui permettent toutefois de travailler, précise son avocat, Rod Sellar.



Le Libanais d'origine, qui a obtenu sa citoyenneté canadienne en 1993, affirme être victime d'une homonymie. Il risque la prison à perpétuité s'il est jugé en France.





ATTENTAT DE LA RUE COPERNIC : LE SUSPECT CONGÉDIÉ D'UNE UNIVERSITÉ CANADIENNE

le Parisien, 29 juillet 2009



Hassan Diab, 55 ans, un Libanais devenu citoyen canadien en 1993, ne donnera plus de cours de sociologie cet été a l'Université Carleton d'Ottawa (Canada). L'affaire menaçait, il est vrai, de faire scandale car Hassan Diab n'est pas seulement un universitaire : il est suspecté par les autorités francaises d'être l'auteur de l'attentat de 1980 contre la synagogue de la rue Copernic à Paris, qui a fait 4 morts et 20 blessés.



Il avait recommencé mardi à enseigner la sociologie à temps partiel à l'université Carleton, l'une des deux universités où il donnait des cours avant son arrestation. Le jour même, l'établissement a indiqué dans un bref communiqué avoir décidé de «remplacer» M. Diab par un professeur «à temps plein» afin «d'offrir à ses étudiants un environnement académique stable et productif qui soit favorable aux études». Ce recrutement avait été dénoncé plus tôt par B'nai Brith Canada, principale organisation juive du pays, qui avait jugé «déplorable que des dirigeants universitaires croient qu'il n'y a rien de grave à employer M. Diab».



La justice francaise voit en cet homme arrêté au Canada le 13 novembre 2008 le leader des opérations spéciales du Front populaire de liberation de la Palestine (FPLP). Il avait été remis en liberté conditionnelle au bout de quatre mois, en mars dernier, avec obligation de porter un bracelet electronique. Paris a demandé son extradition. L'audition à ce sujet est programmé en janvier 2010.

Envoyé par Hélène - le Jeudi 30 Juillet 2009 à 22:22
Excusez-moi, je me suis trompée de discussion...
Envoyé par Hélène - le Jeudi 30 Juillet 2009 à 22:28
AFRIQUE – Des images de son corps criblé de balles ont été montrées à la presse...

Capturé et tué en l'espace de quelques heures. Le dirigeant de la secte islamiste fondamentaliste «Taliban» a été tué jeudi après son arrestation, a indiqué à l'AFP une source policière ayant requis l'anonymat alors que des images de la dépouille ont été montrées à la presse.



«Il a supplié et demandé le pardon avant d'être tué par balles», a déclaré à l'AFP un policier à de Maiduguri (nord-est), capitale de l'Etat de Borno où Mohamed Yusuf aurait été tué. Une équipe de télévision locale a filmé la dépouille de Mohamed Yusuf. Le dirigeant islamiste, que l'AFP a identifié sur ces images, était dénudé et son corps criblé de balles. Sa dépouille se trouvait au quartier général de la police de Maiduguri, et autour, des policiers jubilaient.



Peu de temps avant l'annonce de sa mort, des sources policière et gouvernementale avaient indiqué que Mohamed Yusuf avait été capturé par l'armée. Selon la BBC, les forces de sécurité nigériennes ont «une terrible réputation, et des groupes de défense des droits de l'homme les accusent régulièrement d'exécutions extra-judiciaires».



Au moins 600 morts


Les combats auraient cessé, mais le bilan est lourd. Au moins 600 personnes ont été tuées en cinq jours d'affrontements entre l'armée et des extrémistes islamistes. Le numéro deux de la secte des talibans a, lui, été abattu au moment où il s'enfuyait de Maiduguri, fief des islamistes locaux. Selon un journaliste et un photographe de l'AFP à Maiduguri, capitale de l'Etat de Borno, les combats ont cessé ce jeudi en milieu de matinée.

L'armée, qui avait reçu des renforts, n'a visiblement pas fait de quartier à Maiduguru. «Toute la nuit nous avons entendu des tirs dans les quartiers de Shokai et de Dekwa Lowcost», a déclaré un témoin. Après cette attaque, l'armée a bombardé ce jeudi matin d'autres quartiers de la ville pour écraser les dernières résistances.

A l'hôpital de Maiduguri, on indiquait ce jeudi qu'il y avait «une quantité innombrable de cadavres». «Certains sont toujours dans les rues et autour du quartier général de la police», a-t-on ajouté. «La Croix-rouge Nigériane à Maiduguri, a évacué des blessés vers les centres médicaux et a visité les camps de déplacés», a expliqué un membre de la Croix rouge à 20minutes.fr. «Le CICR a envoyé deux équipes hier [mercredi] et ce matin [jeudi] pour les soutenir dans leur travail», a-t-il ajouté.


MD (Avec agence)
Envoyé par Jacqueline_013 - le Vendredi 31 Juillet 2009 à 09:02
Pitoyable, il a supllié pour qu'on l'épargne. Rigole
Pourtant en tant que "bon croyant", il ne devait pas avoir peur de la mort, surtout qu'un djihadiste va directement au paradis où l'attende 100 vierges. Choqué
Vraiment pitoyable et consternant, dire qu'à cause d'un abruti pareil des centaines (voire plus ) d'innocents sont morts. Enfin c'est un belle journée, de savoir qu'une râclure pareille mange les pissenlits par la racine, et est probablement en train de rôtir en enfer (si celui-ci existe)
Envoyé par Jocelyn - le Vendredi 31 Juillet 2009 à 09:25
Le compte de ce membre a été suspendu.
Envoyé par Hilda - le Vendredi 31 Juillet 2009 à 09:57
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 29 minutes