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Israël : Défense au Moyen-OrientLe Rafale n'a jamais eu d'avance technologiqueNicolas Sarkozy a eu la lourde tâche au Brésil de tenter de sauver le Rafale et les usines Dassault. La démonstration en vol de l'avion de combat français au dernier salon international de l'aéronautique et de l'espace du Bourget avait enthousiasmé les spectateurs et même surpris agréablement les spécialistes militaires, seuls capables de mesurer la technicité de cet avion de combat. Et pourtant le Rafale ne s'est jamais vendu hors de France et n'a jamais vraiment soulevé l'enthousiasme des forces aériennes étrangères. Un espoir avait effleuré les dirigeants de Dassault lors de la visite en France du président libyen Muammar Kadhafi mais il s'est effondré malgré toutes les marques d'attention dont a fait l'objet le dictateur au pouvoir depuis quarante ans. Par ailleurs, les pressions américaines, pour ne pas dire les chantages, ont été tels que quelques Etats qui par amitié pour la France avaient sélectionnés le Rafale pour leurs armées nationales ont renoncé. Le Maroc s'est ainsi ravisé à la veille de signer un bon de commande de l'avion français. Les raisons de cette défiance à l'égard du Rafale sont aussi à rechercher ailleurs et elles nous ont été expliquées par un nostalgique de l'épopée aérienne franco-israélienne. Le succès du Mirage, contrairement au Rafale, est lié à son avance technique et à ses succès en combat. Sa réputation est née pendant la guerre des Six-Jours qui a prouvé la domination de l'avion français piloté par des Israéliens sur les Migs russes des armées arabes. Le Mirage et Israël L'armement de l'Etat d'Israël était fourni par les alliés d'alors, les Français et la Grande-Bretagne. Tsahal représentait à l'époque un client privilégié de Marcel Dassault à travers successivement l'Ouragan, le Mystère-IV et le Vautour. Ces avions ont connu les aléas du feu et de multiples améliorations. Les pilotes ont exigé de changer la motorisation, remplacée par un réacteur de Skyhawk américain, et d'insérer des missiles air-air qui n'avaient pas été prévus à l'origine. La coopération militaire entre Paris et Jérusalem, qui était à son apogée, bénéficia de nombreuses suggestions de conception que les ingénieurs français se sont empressés de réaliser. Eizer Weizman, futur chef d'Etat-major de l'armée de l'air et futur président de l'Etat d'Israël, avait suivi les cours de l'Ecole de Guerre à Paris. Ses liens avec les militaires français le pousseront à conseiller Tsahal à mettre en service les Mirage-III dès 1959 et il obtiendra pour ses industries militaires le droit de participer au développement du Mirage. Un avion de combat ne peut se concevoir uniquement dans les centres de simulation et, quel que soit le génie des ingénieurs, il a besoin d'être validé après une analyse de son comportement lors des combats réels. L'exemple du Mirage-III est éloquent. Intercepteur de haute altitude à haute vitesse ascensionnelle, il ne correspondait pas aux critères recherchés par l'armée israélienne qui avait à faire face aux Mig-21 et Mig-17 russes. Weizman voulait faire de l'intercepteur un appareil multifonctions et recommanda l'installation de canons de 30mm pour donner à l'avion d'autres posibilités comme l'escorte et l'attaque au sol. En dépit de ces modifications, l'avion sorti des usines ne répondait pas totalement aux besoins des combats puisqu'il manquait ses cibles. Deux pilotes israéliens mirent en lumière la cause de ces défaillances dues au mauvais alignement des canons et à un défaut de conception des munitions. Ils découvrirent ainsi que le système de visée et de tir associé était mal conçu. Ils aidèrent alors à mettre au point un système tellement efficace qu'aucun avion ennemi ne fut plus raté. Doté de ces modifications techniques, le Mirage conquit ainsi la suprématie du ciel du Moyen-Orient. Toutes les armées du monde s'arrachèrent alors ce qui se faisait de mieux comme avion de chasse supérieur aux Mig russes. Embargo du général de Gaulle L'embargo décidé en 1967 par le Général de Gaulle mit un terme à la collaboration franco-israélienne dans le domaine de l'aviation de guerre. Les israéliens s'équipèrent alors de matériel américain et firent bénéficier leurs nouveaux fournisseurs de leur expérience. Les guerres de Kippour en 1973, du Liban et de Gaza, côté israélien, puis les guerres d'Irak et d'Afghanistan, côté américain, ont fini par donner à l'aviation américaine et à ses matériels ses lettres de noblesse. La frilosité des armées étrangères vis-à-vis du Rafale s'explique ainsi par une technologie moins révolutionnaire que le Mirage (aile delta) et par l'absence de référence guerrière. Cet avion manque d'expérience au feu tandis que l'armée française, limitée dans son usage, n'a pu fournir de données relatives à son utilisation au combat. Les Emirats arabes unis viennent de montrer leur intérêt pour l'avion de chasse français mais, en le comparant à la concurrence notamment américaine, ils ont imposé un cahier des charges modifiant les «spécifications techniques et opérationnelles» avant de concrétiser la signature du contrat. Ils souhaitent moderniser un Rafale n'ayant subi aucune modification technique depuis sa conception théorique afin de lui adjoindre des moteurs plus puissants et des radars dignes d'un avion de combat moderne. L'embargo, officiellement toujours en vigueur, a contraint Israël à développer des industries aéronautiques militaires. Il ne produit certes pas encore de systèmes d'armes complets comme les hélicoptères ou les avions de chasse mais il améliore les matériels étrangers et a acquis un savoir-faire indéniable dans ce domaine. Israêl aussi une expertise dans le domaine des drones. D'ailleurs, le groupe Thalès a choisi la société israélienne Elbit pour fournir en location à l'armée britannique 450 drones pour son usage opérationnel en Irak et en Afghanistan. Le concept du drone a été inventé par Israël à la fin des années 60 au moment du grand amour franco-israélien. Agent commercial La fourniture des avions les plus perfectionnées par les Etats-Unis à Israël ne s'explique pas seulement par la solidarité avec un allié historique. L'Etat juif, avec ses pilotes chevronnés, joue un rôle d'agent commercial. Après la levée par le Sénat américain de l'interdiction d'exportation, Israël recevra bientôt des F-22 de dernière génération qui seront ensuite proposés à d'autres armées du monde. Le Rafale qui est d'une génération plus ancienne ne dispose pas aujourd'hui de parrains. Sorti de l'usine sur la base de la seule conception théorique des ingénieurs, il attend qu'une armée étrangère veuille bien l'éprouver. Les acheteurs potentiels du Rafale ont besoin qu'une armée les conforte dans leur choix. Les Israéliens nostalgiques de l'épopée française et qui se sentent trop dépendants de l'allié américain, souhaiteraient bien diversifier leurs sources d'approvisionnements. Ils se mettent à rêver d'une nouvelle idylle avec Dassault, comme au bon vieux temps. Mais le rêve loin de la réalité. Le Rafale ne volera pas dans le ciel israélien à moins que Dassault mette une croix définitive sur ses espérances commerciales avec les pays arabes. Jacques Benillouche Image de Une: Rafale Reuters Lire également: Le Rafale, dernier avion de combat de Dassault 22 commentaires
| Membre Juif.org
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les pays arabes se l'arracherait!
De toute façon, ce n'est pas DASSAULT qui fait la loi pour les questions de vente de
ses avions mais le gouvernement français qui donne le feu vert ou rouge!
La FRANCE n'a pas changé de politique elle continue de faire une politique pro-arabe
Marcel Bloch futur Marcel Dassault fut un Juif brillant déporté à buchenwald parceque juif et non seulement brillant. Ce fut un Ingénieur visionnaire généreux avec son personnel, amoureux du beau de l'excellent.
Grace à lui et à ses collaborateurs Israel à construit son armée de l'air et à permis à son peuple de grandir et de prospérer. Grace au savoir faire des pilotes Israeliens dont la guerre des six jours plustot d'une journée permi d'anéantir les flottes aériennes ennemis pretent à fondre sur son territoire et sur sa population.
Le succès fut si important que le gouvernement Français d'alors dirigé par le regretté Pompetout dont chacun sut que sa mort prématurée était du au fait qu'il à maudit Israel bien qu'il fit toute sa carrière chez les Rotshilds.
A mis sous embargo les mirages v achetés et payés par Israel pour les offrir à RatDaffy qui les retourna quelques années après contre l'aviation Française au Tchad. Et ce sont ces menteurs qui se permettent de conseiller Israel cela ne manque pas d'air. c'est dire leur sérieux.
Je pense que comme pour le Merkava le souhait des industriels Français est qu'un jour proche il y ait un combat entre eux et Tsahal pour permettre de juger de l'efficacite des armes de la France. Ce jour sera celui de notre Alya n'en doutez pas, pas que nous soyons partis de nous meme mais que le sort de ce duel en décidera de la sorte. Vous pouvez etre sur que les choses se passeront tel que je vous l'écris.
Moi je n'aimerai pas etre à la place de Serge Dassault il n'est jamais bon que de trahir ses frêres n'est ce pas M. Debré?
Par comparaison les familles de processeurs développés par Intel, n''ont jamais générés d'erreur, les processeurs Thompson se plantent régulièrement, maintenant les nouvelles versions d'assembleurs, semble générés moins de bugs fatales, mais seul le temps nous dira si il est fiable, ce a quoi, je reste très dubitatif, la preuve le vol air france 747 Rio-Paris !
Lors d'exercices plusieurs rafales ont eu des comportements "inexplicables", un ou deux se sont écrasés pour raisons restées "inconnues". Maintenant lors de réels combats ce genre de défectuosité sont fatales, conclusions Rafale-Fatale !
C'est bien ce que je disais plus haut, DASSAULT a été privilégié par le savoir faire
des ingénieurs israéliens et des pilotes qui ont su améliorés les matériels français
et les rendre performant.
La collaboration entre les deux états à l'époque où la FRANCE socialiste était pro-
israélienne est malheureusement finie.
De toute façon, les américains eux, ne se privent pas de l'intelligence des israéliens
pour permettre à leurs avions et hélicoptères de progresser et de les rendre encore
plus performant.
Ce qui fait, que tous les pays achètent made USA.
Je n'oublie pas, malgré tous les différents dû à la politique du général DE GAULLE et
continués par ses successeurs qui pour des intérêts mercantiles et basés sur le fric
que la FRANCE a permis à ISRAËL de développer ses recherches sur le nucléaire et
aussi à lui apporter à une époque l'aide militaire que les autres lui refusaient.
Comme je le pense, la roue tourne et il n'est pa
et il n'est pas dit, que dans quelques années l'amour déçu ne reprendra pas
de la vigueur dans l'intérêt des deux peuples.
La France etant en islamisation rapide (2000 burkhas),ton voeu ne se realisera malheureusement pas...
Shavua tov,