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Israël : Défense au Moyen-OrientPrémices d'une nouvelle guerre à GazaIsraël a suivi avec beaucoup d'attention les troubles qui ont agité la frontière entre Gaza et l'Egypte craignant des répercussions à ses frontières si le Hamas tentait, par une man'uvre de diversion, de desserrer l'étau auquel il est soumis. L'Etat juif n'était pas directement concerné par le conflit entre les deux protagonistes mais peut difficilement rester impassible devant le risque d'une reprise des tirs de roquettes qui sonnerait le glas d'un calme relatif depuis plus d'une année. Le retrait israélien de Gaza en 2005 et le blocus encore en vigueur aux frontières avec l'Etat juif a entrainé le creusement de centaines de tunnels chargés essentiellement de faire passer des vivres, de l'argent et des armes en quantité tellement considérable que les services de renseignement israéliens estiment à présent que la capacité militaire du Hamas a atteint celle du Hezbollah de 2006. L'opération «plomb durci» de janvier 2009, la guerre de Gaza, avait permis la destruction de plus de deux milles tunnels dont certains ont depuis été reconstruits. Les bombardements effectués épisodiquement par l'aviation israélienne n'ont pas réduit l'activité de contrebande dans la mesure où le creusement de galeries souterraines est devenu une activité lucrative pour beaucoup de gazaouis et une source d'entrée d'impôts pour les dirigeants du Hamas. Barrière métalliqueL'Egypte a longtemps choisi la passivité face à ce phénomène en fermant volontairement les yeux sur ces trafics afin de ne pas être soumise aux critiques arabes et surtout, de ne pas donner l'impression de s'acoquiner avec Israël. Elle a cependant décidé d'agir et de mettre un terme à la contrebande en créant à sa frontière une barrière métallique, profondément insérée à 18 mètres de profondeur, avec pour objectif de scinder tous les tunnels existants. Des énormes foreuses, protégées par des blindés lourdement armés, enfoncent dans le sol des poteaux d'acier pour verrouiller la frontière de manière durable. Ce revirement politique s'explique par la volonté d'inciter les dirigeants du Hamas à accepter la main tendue par le Fatah pour s'opposer ensemble à la stratégie politique israélienne. Mais la motivation du président Moubarak est double. En asphyxiant Gaza, il cherche d'abord à appuyer Mahmoud Abbas dans sa reconquête du pouvoir en forçant le Hamas à négocier un terrain d'entente avec l'Autorité palestinienne. Son deuxième objectif est d'ordre purement interne car l'influence croissante de l'islamisme aux portes de son pays renforce les mouvements intégristes qui se développent en Egypte en mettent en danger son régime. Les autorités s'inquiètent par ailleurs de l'émergence d'une nouvelle génération de prêcheurs qui ont décidé de donner un coup de jeune à la prédication traditionnelle en l'enrichissant de préceptes modernes. L'Egypte, berceau historique de l'islamisme, ne reconnait plus l'islam issu du nationalisme arabe des années 1970, porté alors par des organisations bien identifiées agissant au grand jour comme les Frères musulmans, le Jihad et la Djamaa islamiya. Les dirigeants égyptiens craignent la proximité grandissante des Frères musulmans et du Hamas. Frontières sacréesLe ministre des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit, est monté au créneau et a justifié cette clôture de sécurité: «Les frontières égyptiennes sont sacrées et aucun égyptien ne permet qu'on les viole, d'une façon ou d'une autre». Pour se couvrir vis-à-vis de l'opinion arabe, le président égyptien a alors demandé et obtenu de la plus haute autorité de l'islam sunnite, le Conseil de recherche islamique d'Al-Azhar, l'imprimatur pour son projet: «C'est le droit légitime de l'Egypte de construire une barrière qui empêche les nuisances venant des tunnels construits sous Rafah. Ceux qui s'opposent à la construction de cette barrière violent les commandements de la loi islamique» a confirmé l'imam d'Al-Azhar, Mohammed Tantaoui. Le Hamas pouvait difficilement assister en spectateur à la perte de ses principales sources de revenus. Plusieurs centaines de tunnels rapportent chacun 2 500 dollars par jour et occupent près de 15 000 personnes qui font passer de manière quotidienne un million de dollars de biens selon Issa Nashar, maire de Rafah. En écho à la construction du mur, le ministère de l'intérieur de Gaza menace que: «Les gens veulent vivre et avoir quelque chose à manger. Ils pourraient faire n'importe quoi. Mais j'espère qu'on n'en arrivera pas là». Le Hamas a tenté de mobiliser les opinions arabes et musulmanes en suscitant des manifestations devant les ambassades égyptiennes des pays frères. Comble de l'insulte, les manifestants arboraient le portrait du président Moubarak marqué au front par l'étoile de David. Plomb durciLes évènements actuels ressemblent à s'y méprendre à ceux qui prévalaient avant l'opération «plomb durci» de janvier 2009. Les lancements de roquettes sont suivis de représailles et les morts touchés par l'aviation israélienne ont déjà atteint la dizaine en une semaine. La reprise des hostilités par le Hamas semble répondre à trois objectifs. Ne pouvant s'en prendre directement à leur voisin arabe qui construit un mur pour les neutraliser, les miliciens tentent de semer le trouble dans la région pour inciter les égyptiens à réviser leur position intransigeante qui vient de s'illustrer par l'interdiction faite à des convois humanitaires de traverser la frontière avec Gaza. Le deuxième objectif est lié aux négociations pour la libération du soldat Guilad Shalit qui sont dans l'impasse. Benjamin Netanyahou a confirmé qu'il ne changerait pas sa position. Il n'était pas partisan d'accepter un diktat en contradiction avec sa doctrine de ne jamais négocier avec les terroristes. Il a précisé le 10 janvier qu'Israël n'acceptera pas de libérer «les symboles du terrorisme» et confirmé que le gel de la construction dans les implantations ne s'étendra pas au-delà des dix mois prévus. Khaled Meshal, le dirigeant politique du Hamas a fait savoir en écho que son organisation donnerait dans quelques jours sa réponse finale à l'offre israélienne d'échange de prisonniers. En réveillant la frontière sud, le Hamas veut se rappeler au bon souvenir des négociateurs pour leur faire comprendre qu'il n'y aura jamais d'accalmie si les conditions posées ne sont pas intégralement respectées. La situation est bloquée et nous risquons donc d'assister à une séries d'attaques à la roquette suivies de représailles qui pousseront l'Etat-major israélien à prôner une intervention massive contre Gaza pour mettre fin aux tirs. Une situation similaire a déjà été vécue en décembre 2009. ReprésaillesDans le raid aérien de représailles qui a eu lieu dimanche 10 janvier dans la soirée, dans le centre de la bande de Gaza, trois membres du Djihad islamique ont été tués. Certains experts israéliens émettent alors l'hypothèse que le réchauffement de la frontière avec Israël n'a pas été ordonnée par le premier ministre Ismael Haniyé lui-même mais serait une initiative du Djihad islamique qui apprécie mal l'accalmie décidée en haut lieu parce qu'elle a pour effet de démobiliser ses troupes. Cela expliquerait que les victimes visées appartiennent toutes à cette organisation. Enfin, la mise au point avec succès par les israéliens du système anti-roquettes Kipat Barzel (Dôme de fer) qui sera opérationnel dès cet été pousse le Hamas à se manifester avant l'installation complète de cette protection qui risque de neutraliser l'action de ses miliciens. Le Hamas avait immédiatement réagi en présentant pour la première fois de nouveaux missiles introduits par les tunnels qui «constitueront une surprise pour Israël». Mais de source militaire israélienne on tend à expliquer qu'il n'y a rien de nouveau dans cette annonce qui doit s'insérer dans le cadre d'une politique d'intoxication. Mahmoud Abbas et les égyptiens n'approuvent nullement la reprise des hostilités qui desservira leur cause et qui risque de toucher à nouveau les populations civiles palestiniennes. Pour Israël, les craintes manifestées au début du déclenchement du conflit entre Gaza et l'Egypte se confirment. Jacques Benillouche LIRE EGALEMENT: «La troisième intifada n'aura pas lieu» Image de Une: Un tunnel entre Gaza et l'Egypte détruit par un bombardement israélien Ibraheem Abu Mustafa / Reuters Articles connexes
28 commentaires
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Récupérer Guilad et leur mettre un coup d'arrêt, qu'on en finisse avec ces folies, on dirait un match de basket !
d'accalmi le Hamas essaie de reprendre les cartes en main en provoquant
ISRAËL après avoir reconstitué et même doublé ses quantités d'armes.
L'EGYPTE, est aussi en première ligne et peut être menacée par l'intérieur
avec ses extrémistes qui souhaitent voir tout le Moyen Orient à feu et à sang.
Pour ce qui est de GUILAD, mon ami MOSHE 007, ce n'est pas demain qu'il
sera libéré et je suis entièrement en accord avec BIBI qui ne veut pas remettre
en circulation des tueurs de femmes et d'enfants car si la vie de ce jeune homme
est à préserver mais elle ne doit pas être au détriment d'autres aussi sacrées.
Comme d'hab. les comédiens sont en représentation.
Après avoir attaqué les populations civiles israéliennes pendant 8 ans sans interruption, et avoir reçu, en retour, la réponse LEGITIME de Tshahal pour préserver la vie de ses concitoyens, ces terroristes du hamas "craignent pour leur survie". On croit rêver, ou plutôt cauchemarder.....
Ce sont les agresseurs qui se font passer pour des victimes, toujours dans le même but: attirer l'attention de l'opinion publique internationale, toujours aussi "gogo", lui soutirer le max. d'argent, -, utiliser d'ailleurs cet argent obtenu frauduleusement, sur la base d'intimidations/manipulations tous azimuts pour se ré-armer, continuer leurs attaques contre Israêl- et déstabiliser ainsi toute la région, ce qui les "arrange bien".
Dans la confusion et le chaos qu'ils entretiennent soigneusement, eux dont les ficelles sont tirées de + loin (iran, syrie etc..), ils peuvent "jouer les redresseurs de torts", continuer à "taper sur Israêl "sans risque, et arrondir leurs butins de guerre. Tout bénéf...
Quant au sort de leurs "frères" palestiniens, c'est vraiment le cadet de leurs soucis, puisqu'ils les utilisent comme "boucliers humains" dès qu'ils aperçoivent 1 casque de Tsahal, comme les lâches qu'ils sont!!!
AM ISRAEL HAY
les armes sont l'économique et la psychologie bien plus rassurant que les missiles ......
pour autant comme dans une partie d'échecs on est jamais certain du résultat .....
le vecteur temps le plus important ? ...dans ce monde où tout s'accélère nos dirigeants sont
plutôt des pompiers de service , jouant notre avenir comme des traders avec la bourse .....
Sachez qu'une pétition coure en faveur de notre Ami MAURICE, contre un certain Mr RYAD d'Alger, qui nous pourris la vie sur ce site. Cest le MRAP QUI ATTAQUE notre Ami Maurice en justice le 27 Janvier 2010., dépécher vous de votre soutien.
Il est curieux que personne dans le monde manifeste contre le mur égyptien, tiens-tient, bizarre
Ceratianes personnes sous couvert de la liberté d"expression tienne des propos qui font honte à l'espèce humaine !
J'ose espérer que cette plainte aboutisse afin qu'un peu plus de retenue soit observé sur ce lieu d'échange qui a le mérite d'exister à condition qu'il ne devienne un exutoire.
Bonne année à tous
Il faut dire qu'qu'attaquer des juifs, physiquement ou verbalement c'est tellement + facile et "au goût du jour"!!!
AM ISRAEL HAY
ou alors me faire traiter d'antisémite c'est un comble ....mon concours est d'élever le débat ...
si cela doit rester au niveau du nombrilisme et du café du commerce
j'ai autre chose à faire ....
TANT MIEUX!!!!!