Israël : Défense au Moyen-Orient

Un coup d’œil à la liste des compagnies et organisations iraniennes que l’administration américaine a placé mercredi sur sa liste noire montre les fraudes menées par l’Iran vis-à-vis de l’Occident dans le but de développer son programme nucléaire et son programme de missiles balistiques.

Les nouvelles sanctions américaines arrivent deux jours après que l’UE ait également étendu son embargo sur les compagnies iraniennes dans le but d’intensifier le quatrième paquet de sanctions émis contre la dictature islamique par l’ONU.

La liste montre que la Iranian Post Bank joue un rôle central dans le transfert de fonds pour son programme de missiles, et que son importance a seulement augmenté lorsque la banque Sepah a été mise sur la liste noire des Etats-Unis et de l’ONU après les sanctions prises en 2007.

Derrière les efforts déployés pour exposer les activités de l’Iran se trouve le sous-secrétaire du département américain du trésor, Stuart Levey, et son équipe. Levey, par exemple, a révélé que la Post Bank a transféré des millions de dollars entre la Hong Kong Electronics et ceux se prévalant des services de la banque, y compris des organisations de l’armement nord-coréennes. Hong Kong Electronics a été mise sur liste noire américaine il y a exactement un an.

En outre, des compagnies que la Russie et la Chine ont empêché de paraître sur celles faisant l’objet de sanctions de la part du conseil de sécurité, ont aussi été placées sur liste noire, regroupant principalement des entreprises liées à la force aérienne iranienne et aux programmes liés aux missiles des gardiens de la révolution, qui sont le fer de lance du programme de missiles balistique de l’Iran.

Des sociétés telles que Rah Sahel et Sepanir Oil & Gas Engineering Company ont été visées, ainsi que deux filiales du conglomérat Khatam al-Anbiya Construction Headquarters, une société holding qui lève des fonds significatifs pour les gardiens de la révolution.

Deux personnalités iraniennes ont aussi été placées sur la liste noire US, le comandant des gardiens de la révolution, Mohammad Ali Jafari et le comandant des Basij, Mohammad Reza Naqdi, de même que deux responsables du programme nucléaire iranien.

Ceci ajouté à bien d’autres sociétés encore, et près d’une centaine de navires de commerce iraniens, ont peut espérer que la dynamique créée par le dernier train de sanction de l’ONU et par les nouvelles décisions américaines et européennes commence bientôt à montrer des résultats, les iraniens continuant pour le moment d’avancer vers leur première bombe nucléaire.