Israël : Défense au Moyen-Orient

Un ancien combattant des gardiens de la révolution islamique iraniens, devenu espion à la solde des Etats-Unis, a offert un regard rare sur l'un des pays les plus complexe du Moyen Orient.

Lors d'une conférence qui s'est tenue à l'institut de Washington pour la politique du Proche Orient vendredi, Reza Kahlili (un pseudonyme), a estimé que l'Iran finira par attaquer Israël, l'Europe et les états du Golfe Persique. Il a appelé à une attaque préventive sur le régime de Téhéran, mais pas sur le peuple iranien ou les infrastructures du pays.

Kahlili a accusé l'administration Obama d'être naïve. Selon lui, les ouvertures américaines sont considérées par le régime iranien comme un signe de faiblesse, tandis que le peuple iranien considère ces efforts comme un acte de trahison dans son combat pour la liberté.

« C'est un régime messianique. Il ne devrait y avoir aucun doute, ils vont commettre les attentats suicides les plus horrible de l'histoire de l'humanité. Ils vont attaquer Israël, les capitales européennes, et la région du Golfe Persique en même temps, » a-t-il déclaré dans une de ses premières apparitions publiques pour promouvoir son nouveau livre : « Un temps pour trahir : l'étonnante double vie d'un agent de la CIA au sein des gardiens de la révolution d'Iran ».

Kahlili a dit avoir rejoint les gardiens de la révolution suite à la révolution islamique en 1979, mais s'est porté volontaire pour travailler pour la CIA quand il est devenu désabusé par le régime de Khomeiny après avoir été témoin d'actes de viols, de tortures et d'assassinats.

Kahlili est arrivé à la conférence avec un masque de chirurgien, des lunettes de soleil et une casquette de baseball pour cacher son identité. Dans un souci de sécurité pour lui-même ainsi que pour sa famille qui se trouve toujours en Iran, sa voix a elle aussi été déguisée.

Depuis 10 ans, sous le nom de code « Wally », il a relayé les opérations secrètes des gardiens de la révolution aux services de renseignements américains, pour finalement fuir aux Etats-Unis. Au lendemain du 11 septembre, Kahlili a repris contact avec ses sources en Iran et a commencé une fois de plus a fournir des informations à Washington, selon l'institut de Washington.