Israël : Défense au Moyen-Orient

A la fin de l'enquête sur la mort de la femme palestinienne Jawaher Abu-Rahma à Bilin, l'armée a conclu mercredi qu'elle était morte d'une sur-dose d'atropine, administrée à l'hôpital. Selon l'enquête, Abu-Rahma n'avait même pas participé à la manifestation de Bilin, contrairement à ce qu'ont dis la majorité des médias.

La conclusion de l'enquête, qui comprenait un examen de son dossier médical, a confirmé les évaluations de l'armée israélienne qui disaient que la jeune femme était morte à la suite de soins médicaux inappropriés à l'hôpital, et non pas par les méthodes utilisées par les soldat de Tsahal pour disperser les foules.

Abu-Rahma s'est sentie mal après avoir inhalé des quantités infinitésimales de gaz lacrymogène. L'enquête a révélé que l'équipe médicale n'avait pas correctement diagnostiqué son cas, et a prescrit qu'elle devait recevoir de grandes quantités d'atropine. Après l'évènement, on a appris que si elle avait reçu ne serait-ce qu'une dose plus faible, elle aurait pu être sauvée.

« Comme nous l'avons affirmé au départ, » a déclaré une source de Tsahal, « le gaz lacrymogène ne l'a pas tué. Notre estimation est qu'elle avait des antécédents médicaux et avait reçu des soins médicaux inappropriés qui ont conduit à la situation tragique que nous connaissons. Il est dommage qu'il y ait eu des sources qui en ont profité pour accuser l'armée israélienne sans examiner d'abord les circonstances. »

Depuis sa mort, les palestiniens et les militants israéliens de gauche ont fait croire qu'Abu-Rahma a participé à la manifestation. « J'ai vu Jawaher participer activement à la manifestation » affirme Yonatan Pollack, de l'organisation des « anarchistes contre le mur. »

« J'ai vu comment ils l'ont mis dans l'ambulance qui l'a emmené à l'hôpital. Je sais avec certitude qu'elle est arrivé là-bas, y est resté, et est décédée plus tard à l'hôpital, » dit-il. « J'ai été en contact téléphonique constant avec des gens qui étaient à l'hôpital toute la nuit et le lendemain matin. »