Israël : Défense au Moyen-Orient

Je suis bien d'accord Elie, mais les donnees risquent de changer dans peu de temps

Iné ahadashot

Attaque du Gazoduc d'El Arich - Israël trouve des solutions alternatives

http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4024083,00.html

Une enquête est en cours pour déterminer qui sont les réels auteurs de l'attaque - A suivre donc..........
Selon la radio israélienne, le gazoduc Egypte/Israël n'a lui pas été endommagé-
Le flux a été arrêté par précaution.
Le bureau de B.Netanyahu a déclaré s'être préparé à l'éventualité que la fourniture de gaz en provenance d'Egypte pourrait subir les conséquences des événements actuels qui se déroulent en Egypte et dans la péninsule du Sinaï. Des solutions alternatives d'approvisionnements de source d'énergie ont été immédiatement mises en place.
B.Netanyahu a rencontré Uzi Landau, le ministre des infrastructures afin de faire le point sur la sécurité et mettre en place des solutions rapides face a l'attaque qui s'est produite sur le Gazoduc. Uzi Landau a rassuré en disant qu'il n'y aurait pas de rupture de fourniture électrique.
Des mesures de sécurité ont été prises sur tous les réseaux d'installation d'énergie avoisinants selon Ehoud Barak.

Le gazoduc fournissant du gaz égyptien à Israël a été pulvérisé par une explosion, près de la ville du Sinaï d’El Arish, tôt ce samedi matin du 5 février. La télévision d’Etat égyptienne a rapporté que des « terroristes » avaient perpétré l’attentat, qui a provoqué une forte explosion suivie d’un incendie impressionnant. La suspension des fournitures de gaz à Israël après l’explosion survenue sur le gazoduc du Nord Sinaï, samedi 5 février, l'a brusquement privé d'environ 25 à 30% de ses besoins en gaz et 80% de ceux de la Jordanie. Quelques heures après l’explosion, le Premier Ministre égyptien Ahmad Shafiq a annoncé que la fourniture de gaz des deux pays sous contrat serait, dorénavant, détournée pour répondre à la demande intérieure.
Du fait de cette interruption des ressources de gaz en provenance d’Egypte dans un avenir prévisible, le Premier Ministre Benyamin Netanyahou a dû entrer dans d’âpres consultations non-stop avec ses ministres et les responsables militaires de l’énergie et de la sécurité. Parallèlement à la situation déclarée d’urgence par la compagnie d’électricité israélienne, ces consultations ont été focalisées autour de trois facettes supplémentaires de la crise : la prise de contrôle en pleine expansion du Nord Sinaï par les extrémistes palestiniens du Hamas de Gaza et les hommes des tribus bédouines anti-égyptiennes, qui a atteint son paroxysme avec l’explosion du gazoduc ;

l’échec des efforts militaires conjoints entre Israéliens et Egyptiens, afin de la contenir et, troisièmement, les nouvelles préoccupations que le Hamas puisse pénétrer en Israël et saboter les stations de réserve d’énergie ou des réservoirs de carburant, afin de provoquer l’effondrement du système de fourniture d’électricité israélien. Le premier Ministre Benyamin Netanyahou s’est concerté d’urgence avec le Ministre des Infrastructures, Uzi Landau et les compagnies chargées des ressources énergétiques, au sujet de l’interruption brutale de 25% des besoins d’Israël en gaz et a ordonné que la sécurité soit renforcée autour de toutes les installations énergétiques.
Les rapports égyptiens et israéliens de l’évènement sont contradictoires. Un porte-parole officiel israélien a précisé que l’explosion avait eu lieu, non pas près de la section israélienne du gazoduc, mais plus près de son embranchement jordanien. Le porte-parole égyptien a, quant à lui, uniquement parlé de la fourniture à Israël qu’il a prétendu être suspendue par précaution, étant donné qu’il y avait eu plusieurs explosions de plus petite intensité, tout le long du pipeline.

Le porte-parole du Ministère des infrastructures a rapporté que le gaz égyptien, qui couvre 25% des besoins d’Israël, avait été interrompu à 9h00, samedi matin. Il n’a pas prévu une interruption de longue durée des fournitures d’énergie. Les sources anti-terroristes de Debkafile révèlent que l’attaque a été planifiée de manière très professionnelle sur le plan de la préparation militaire, par une unité spéciale du Hamas qui s’est infiltrée dans le Sinaï depuis Gaza, la semaine dernière. L’étendue des dégâts n’est pas encore connue avec certitude. Le flux de gaz a dû être suspendu. Il s’agit donc d’une opération majeure du Hamas contre Israël (qui, incidemment, fournit à la Bande de Gaza la majeure partie de sa puissance énergétique), et d’une ingérence palestinienne flagrante dans les troubles intérieurs égyptiens. Cela signe également un fiasco complet des efforts conjoints entre Tsahal et l’armée égyptienne pour mener des opérations de maintien de l’ordre durant les turbulences en Egypte et pour sécuriser cette péninsule stratégique contre toute déstabilisation terroriste.

Les porte-parole des Frères Musulmans au Caire ont été prompts à imputer la responsabilité de l’attentat contre le gazoduc à des Bédouins ayant fait défection – une tentative maladroite, selon les sources de Debkafile, de laver le Hamas de toute implication, et de toute accusation dans le cadre d’une action très bien orchestrée, dont ils doivent certainement avoir eu connaissance au préalable. La Jordanie est durement frappée par la perte sèche du gaz égyptien qui couvre 80 % de sa consommation énergétique. Le royaume hachémite devra dépendre de l’essence et du diesel qui sont excessivement plus chers pour maintenir le niveau de ses besoins courants en fourniture énergétique et sera contraint à une augmentation des prix de l’essence, juste après que le Roi ait fini par céder aux exigences des manifestants soutenus par les Islamistes, consistant à réduire les tarifs. Les relations étroites entre les Frères Musulmans et les organisations terroristes palestinienne et libanaise sont apparues en pleine lumière, quelques temps plus tôt, au cours de l’opération menée par le Hezbollah pour libérer des condamnés, membres du Hezbollah libanais, du Hamas palestinien et des Frères Musulmans égyptiens de la prison de Wadi Natrun, au nord du Caire, le dimanche 30 janvier, attaque révélée, en premier lieu, par Debkafile.

PAR aschkel.info

Le régime Moubarak et l’armée égyptienne pourraient ainsi faire la démonstration qu’ils respectent l’opinion publique égyptienne et qu’ils ne sont pas des pantins de l’Amérique et d’Israël, tout simplement, en ne réparant pas le pipeline et en maintenant suspendues les fournitures de gaz à Israël.

DEBKAfile rapporte que l’assurance faite par le Ministère des infrastructures israéliennes qu’on ne prévoyait pas d’interruption de ressources, évacue à bon compte les sévères répercussions de la perte, en une nuit, d’un quart de la consommation de gaz en Israël, servant à produire l’électricité, mais qui révèle, également, le manque israélien en réserves de gaz constituées.

Les stations du réseau énergétique devront déclencher immédiatement des modalités de substitution au gaz par du pétrole non raffiné ou du charbon, un processus technique complexe qui a des effets nuisibles sur l’environnement. Des responsables de l’énergie ont confié, samedi, à Debkafile que les stations de fourniture directement affectées étaient Hadera, Haïfa (qui est en grande partie alimentée par le gaz) et l’installation de préparation de Tel Aviv qui a récemment été convertie au fonctionnement au gaz. Toutes les stations d’urgence d’Israël sont également alimentées par le gaz. Par conséquent, ces « garanties » du Ministère des Infrastructures semblent bien avoir été prématurées.