Après une
longue accalmie, le Hamas a décidé de réactiver par tous les moyens le front israélien. Le mouvement islamiste craint que la population de Gaza, à l'instar de celle de Cisjordanie, se complaise
dans une situation de ni-guerre ni-paix qui démobilise les militants et pire applaudisse à un accord de paix permettant la création d'un Etat palestinien. Il a donc décidé depuis plusieurs semaines de rompre le cessez-le feu tacite, en vigueur depuis la
fin de l'opération «Plomb
durci» de 2009. Les tirs de roquettes et les attentats se sont ainsi multipliés.
Ainsi à Jérusalem mercredi 23 mars vers 15 heures, en face de la gare centrale d'autobus, un sac contenant
une bombe a explosé, faisant un
mort et 31 blessés dont deux graves. Le bilan est encore provisoire à l'heure où ces lignes sont écrites. A deux
jours près, la liste des victimes aurait pu être plus dramatique puisque, lundi, la ville fêtait Pourim, le carnaval juif durant lequel les enfants se
déguisent et défilent dans les rues. Le lieu de l'attentat n'a pas été choisi
au hasard puisqu'il s'agissait de faire le maximum de victimes aux arrêts de
bus et le maximum de publicité puisque la bombe a explosé à proximité des deux
tours abritant toutes les chaînes de télévision étrangères et les services du
porte-parole de l'armée.
Chaque jour depuis le début du
mois, des roquettes Grad et des fusées Qassam sont lancées sur les villes du sud d'Israël. Dans la seule journée du 19 mars, 54 projectiles ont été
lancés depuis la bande de Gaza. L'armée vient de révéler par ailleurs qu'une
roquette de type Kornet a été tirée
contre un char israélien, prouvant que des missiles de nouvelle génération ont
été livrés par l'Iran à travers les tunnels reliés à l'Egypte. Nos
informations, confirmées par les fuites de WikiLeaks, avaient en effet révélé
que l'Iran envoyait des armes à Gaza via le Soudan. Le 19 décembre, le chef
d'Etat-major israélien estimait déjà que «la
situation dans la bande de Gaza est volatile. Rien ne nous permet de garantir
qu'elle ne va pas de nouveau se dégrader».
Certes des actions de représailles visant les tunnels de contrebande
ont été entreprises par l'aviation israélienne qui a aussi lancé des raids contre des bases
d'entraînement de la branche armée du Hamas, les brigades Azzedine El-Qassam. La chef de l'opposition Tsipi Livni,
qui n'est pas suspecte d'activisme, vient d'assurer que «l'utilisation
de la force était le seul moyen de lutter contre le Hamas». Mais il
semble qu'Israël ait aussi choisi la voie diplomatique en impliquant, sans conviction,
l'ONU afin de donner une portée internationale à l'escalade de la violence.
Stratégie
de la violence
Cette
stratégie de la violence a été directement dictée par Khaled Mechaal, leader du Hamas à Damas. Les services secrets israéliens avaient révélé qu'une conférence, organisée par l'Iran,
s'est tenue en secret à Khartoum au début du mois de mars, réunissant les
chefs de toutes les organisations islamistes liées aux Frères musulmans dans le
monde arabe, dont le Hamas. Un plan a été élaboré pour réactiver le front
israélien par des opérations des deux côtés de la ligne verte (frontières de 1967) et par le
lancement de missiles depuis la bande de Gaza, afin de susciter le
déclenchement d'une troisième Intifada. Les Israéliens ont précisé que
s'étaient déplacés des délégués d'Egypte, de Tunisie, de Syrie, d'Irak, de
Jordanie et même de Grande-Bretagne. Mahmoud A-Zahar, ministre des Affaires étrangères de Gaza, conduisait la
délégation du Hamas tandis que Khaled Mechaal avait fait le voyage depuis Damas
pour représenter la branche syrienne.
Le gouvernement israélien s'attendait à une reprise des tirs et
des attentats qui ont pour but de mettre un terme aux négociations de paix qui
semblent faire des progrès dans le secret des échanges entre Israël et
l'Autorité palestinienne. Pour le vice-ministre de la Défense, Matan Vilnaï, «nous sommes au début d'une guerre d'usure à la frontière avec
la bande de Gaza».
L'objectif du Hamas est d'empêcher Mahmoud Abbas de retrouver autorité et
prestige en parvenant à un accord avec le gouvernement israélien sous
l'égide de l'administration Obama.
Benjamin Netanyahou a intégré l'idée de rétrocéder à l'Autorité palestinienne une grande partie
des territoires occupés et cette approche nouvelle inquiète le Hamas qui a construit sa légitimité sur une guerre à outrance contre Israël.
Temporisation
Le débat est par ailleurs ouvert au sein des forces armées israéliennes. Certains responsables modèrent la gravité de la
situation. Selon le commandant militaire de la région sud, «les tirs d'obus de mortier provenant de la bande de Gaza ne
signifient pas forcément que la situation risque de se dégrader prochainement
dans la région». Il ne croit pas à une volonté immédiate d'embraser
le front sud car le Hamas tire profit de l'accalmie relative de ces deux
dernières années, après l'opération Plomb durci, pour se consolider, pour se réarmer et pour renforcer son
potentiel.
D'autres laissent entendre que
Tsahal devrait intervenir pour faire cesser ces attaques régulières contre les
agglomérations israéliennes et pour mettre fin aux attentats. Ils se sentent
appuyés par la chef de l'opposition qui exige des mesures fortes
immédiates: «Ce n'est pas le
problème d'Israël que de savoir quelle est l'organisation terroriste qui se
cache derrière les tirs. C'est le Hamas qui règne dans la bande de Gaza et
c'est à lui d'assumer la responsabilité de ces agressions.» La
réinstallation de check points rassurera la population civile encore
traumatisée par l'assassinat d'une famille entière à Itamar mais pénalisera les
déplacements des Palestiniens qui avaient vu leur situation s'améliorer.
Alors resurgit à nouveau la
thèse du général Yoav Galant qui avait commandé les troupes israéliennes de
l'opération Plomb durci
et qui n'avait pu faire admettre alors à son gouvernement le projet d'envahir
la totalité de la bande de Gaza pour en extirper les dirigeants du Hamas et les
remplacer par un interlocuteur privilégié d'Israël, Mohammed Dahlan, ancien homme fort de Gaza. Celui-ci estime que
Mahmoud Abbas n'est plus l'homme de la situation alors qu'il faut, selon lui,
en découdre avec le Hamas pour restaurer le pouvoir bafoué de l'Autorité palestinienne.
Les secrets révélés par WikiLeaks attestent de l'intérêt des Palestiniens de Cisjordanie pour cette possibilité.
Le ministre Matan Vilnaï a fait allusion à une éventuelle action du gouvernement israélien en déclarant cette semaine qu'Israël choisirait le jour et
la méthode de son intervention parce qu'il «semble que le Hamas n'a
pas totalement assimilé la leçon de la guerre de Gaza». Ces
déclarations font craindre que la modération dont fait preuve à l'heure
actuelle le gouvernement israélien cache en fait des préparatifs d'envergure. La région
risque à nouveau de s'embraser. Mais le Hamas aurait ainsi atteint son objectif de s'opposer à tout dialogue pouvant
mener à la paix.
Jacques Benillouche
Envoyé par Alain_094 - le Mardi 22 Mars 2011 à 07:32
Mais Alain bravo, car en verité le vrai nom de cette operation est plomb fondu
Entre la violence de l'islam et la perfidie de la chretienté (bien entendue je parle au niveau du vatican) il y a le petrole et la peur panique du maure debarquant sur les plaines de l'occident, un couteau entre les dents et les yoeux injectés de sang.avec l'idée bien etablie de faire du monde une planete islamiste. Il n'en faut pas plus pour que le monde choisisse le camp de celui qui fait le plus peur....
Mais voila la peur ne peu rien faire, et deja il y a un retournement de l'opinion arabe contre la coalition en lybie, alors nous ici on va commencer à compter les points...
Et pui pour la jalousie et l'intelligence, ou tu as raison il faudra que je pense à mettre en ligne sur Juif,org la liste des invention et decouverte juives, juste pour que ceux qui demande un boycott de tout ce qui est juif, commencent à mourrir de maladie
IDF
Plus tôt Les forces de sécurité israélienne ont mené une action de représailles dans la nuit de mardi contre des infrastructures terroristes dans la bande de Gaza. Les représailles israéliennes ont été menées à la suite du pilonnage intensif des zones civiles et des deux roquettes qui se sont abattues sur la villes d'Aschkelon.
Deux tunnels de contrebande visant à l'infiltration de terroristes sur le sol israélien, deux sites de stockage et de fabrication d'armes, ainsi que deux autres infrastructures terroristes ont été ciblées pas l'armée.
L'organisation terroriste du 'Hamas est tenue pour responsable de tout acte de terreur envers les citoyens de l'Etat d'Israël et de ses civils en provenance de la bande de Gaza. L'armée israélienne répondra avec vigueur contre toute atteinte à la sécurité des civils israéliens.
"Maintenant si tu te sens toucher par les propos de Joseph, c'est qu'il a peut être raison en un certain sens dans son histoire."
Tu vois ça par exemple c'est du n'importe quoi, il faut que je te le dise je peux pas te laisser avec ça puisque tu es mon ami.
Alors comme ça, le fait d'etre toucher, implique que celui qui touche a raison, ce qui tiendrait à dire qu'un arabe qui viendrait sur ce site nous traiter de criminel (et j'en passe), ferait de nous de véritable criminel parce que ses propos nous feraientt réagir?!
Ce n'est pas le fait d'etre toucher qui fait réagir, c'est instinctif chez moi (et le peuple élu), quand je vois un truc tordu, je le redresse, un truc qui va tomber je le réajuste, une bétise qui risque de se répandre je la camisolle de force, une mauvaise herbe je la déracine, une chakchouka en train de bruler je la remue.
Merci et bonne semaine à toi aussi.
Il etait question d'une phrase d'un point de vue général.
Une preuve encore que la compréhension des mots n'est pas ton fort.
Par exemple la encore:
"Ou tu es mytho ou affabulateur j'ai horreur des menteurs."
Mytho, affabulateur et menteur sont trois choses distinctes.
Si tu n'aimes pas les menteurs, quel rapport alors avec les deux autres?
Ou encore tu n'aimes aucun des trois, mais alors pourquoi preciser "les menteurs"?
question comment se fait-il que l'on ne puisse pas installer des détecteurs
de bruit pour arriver à déceler le creusement de tunnels?
Surtout, que l'on doit savoir les lieux propices pour le positionnement par les
terroristes du creusement des dits tunnels.