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Israël : Défense au Moyen-Orient

L'Iran derrière le regain de violences au Proche-Orient

Avec l'attentat de Jérusalem du 23 mars, les
groupes islamistes ont bien l'intention de réaffirmer leur puissance et prouver
à l'Etat hébreu qu'il n'est pas invincible. L'attentat n'a pas encore été
revendiqué, mais le Djihad islamique et le Hamas se sont félicités de cette
attaque. Deux hauts responsables du mouvement terroriste Djihad islamique
viennent d'être arrêtés ce jeudi, par les services de sécurité de l'Autorité
palestinienne. Qu'en est-il des dizaines de tirs d'obus de mortier tirés sur
Israël' Le Hamas cherche à raviver les tensions avec l'Etat juif. Le
mouvement islamiste prouve ainsi que sa capacité de nuisance reste intacte.

Mais derrière ces groupes armés, c'est l'Iran qui tire les ficelles. Avec deux
objectifs: faire échec au processus de paix, discuté secrètement entre
Israël et l'Autorité palestinienne, mais aussi provoquer un conflit avec
Israël, afin de détourner l'attention des révoltes dans les pays arabes. Il
n'est plus à prouver que le régime des Mollahs aide financièrement et
militairement le mouvement islamiste à Gaza. Au-delà du clivage islamique entre
l'Iran chiite et le Hamas sunnite, leurs relations sont le fruit d'une alliance
stratégique face à l'ennemi commun, Israël.

L'Iran aux portes d'Israël

Le 15 mars dernier, un commando de
la marine israélienne a intercepté en Méditerranée, en dehors des eaux
territoriales israéliennes, le Victoria, un cargo transportant 50
tonnes d'armes. Des armes destinées au Hamas, selon le Premier ministre
israélien, Benyamin Netanyahu. Ce bateau battant pavillon libérien serait passé
par le port syrien de Lattaquié, où apparemment les armes ont été chargées à
bord, selon Tsahal. L'Iran a aussitôt démenti avoir envoyé des armes à Gaza.
Selon des experts militaires israéliens, ces armes, dont le Hamas ne disposait
apparemment pas, sont susceptibles «de bouleverser l'équilibre
stratégique» dans la région. Une jolie prise pour les services de
renseignements israéliens, qui mettent en exergue le jeu irano-syrien pour
déstabiliser le Proche-Orient.

Quelques jours plus tard, ce sont
des armes et des munitions qui ont été découvertes par les autorités turques
dans un avion cargo iranien forcé d'atterrir au sud-est de la Turquie. L'avion
était en route pour la Syrie. Israël soupçonne que les armes venaient d'Iran,
via la Syrie et la Turquie, à destination du port égyptien d'Alexandrie, d'où
elles auraient été infiltrées dans la bande de Gaza. Information aussi démentie par
Téhéran. 

Autre apparition de l'Iran dans la
région: deux navires de guerre iraniens ont regagné la mer Rouge, via le
Canal de Suez, le 22 février, à quelques milles nautiques des côtes
israéliennes. Des navires qui revenaient d'une visite en Syrie. De quoi
susciter l'inquiétude d'Israël. La Syrie est devenue une plaque tournante du
trafic d'armes vers Gaza, mais aussi le Liban.

Le Hamas, mais aussi le Hezbollah
libanais, bien encadrés par la Syrie et l'Iran, sont de plus en plus
déterminés. Très puissants militairement, ils disposent de moyens financiers de
plus en plus importants. Les services secrets
israéliens avaient révélé qu'une conférence, organisée par l'Iran,
s'est tenue en secret à Khartoum au Soudan au début du mois de mars. Une
réunion en présence des chefs de toutes les organisations islamistes liées aux
Frères musulmans dans le monde arabe, dont le Hamas.

La stratégie iranienne

Derrière l'attentat de Jérusalem et d'Itamar, le Hamas cherche à faire échec au
processus de paix, discuté secrètement entre Israël et l'Autorité
palestinienne. En cas d'accord de paix, le Hamas perdrait tout légitimé puisque
son idéologie repose sur la lutte contre Israël.

D'autant qu'un éventuel accord
de paix placerait l'Autorité palestinienne au premier plan. Une Autorité
hostile au mouvement islamiste et qui n'a pas hésité à condamner fermement
l'attentat de Jérusalem. Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité
palestinienne, prévoit de convoquer des élections palestiniennes dans les six
prochains mois. Mais il a indiqué qu'il ne briguerait pas de nouveau mandat.
Mahmoud Abbas, poussé par l'administration Obama, cherche une porte de sortie
honorable, avant un éventuel retrait politique. Il semble aussi s'inquiéter du
vent de changement plein d'incertitudes, qui souffle sur le monde arabe. Des élections qui restent toutefois conditionnées à une réconciliation
interpalestinienne. Le président de l'Autorité palestinienne s'est dit, pour
l'occasion, prêt à dialoguer avec le Hamas. 

Mais l'enjeu pour le Hamas ne se limite pas au
processus de paix. A travers le mouvement islamiste, l'Iran cherche à balayer
le vent de révolte qui souffle sur les pays arabes. Ou du moins à faire
diversion. Si l'Ayatollah Khamenei affirme soutenir publiquement les révoltes
arabes, il voit d'un mauvais oeil les défenseurs des droits de l'homme qui se
dressent contre le pouvoir du parti Baas en Syrie. La Syrie est elle aussi en proie à un
soulèvement interne, depuis quelques jours. S'il s'avérait que le régime de
Bachar Al Assad était menacé, le Hamas perdrait un soutien indéfectible et ses
dirigeants du bureau politique, Khaled Mechaal en tête, se verraient peut-être
obligé de plier bagage. Les intérêts du Hamas en Syrie sont vitaux, tout comme
l'Iran qui veille, en arrière plan, au bon fonctionnement des opérations.

Oubliés les droits de l'homme, l'aspiration à la liberté,
l'ennemi reste bel et bien l'Etat juif, maux de tous les problèmes au
Moyen-Orient. L'Iran a fait de la lutte contre Israël son cheval de bataille.
C'est donc le moment opportun de raviver les tensions avec l'ennemi de
toujours. Aux attentats et tirs d'obus de mortier sur Israël, succèdent les
représailles israéliennes et son lot de victimes palestiniennes. Des images qui
ne manqueraient pas de rappeler au monde arabe, la cause palestinienne.

L'Iran cherche à tirer profit des conséquences de ces
révoltes arabes, d'étouffer celles qui dérangeraient son pouvoir et de
s'imposer comme une puissance incontournable au Moyen-Orient. Il ne manque plus
qu'un incident à la frontière nord d'Israël pour voir l'entrée en jeu du
satellite iranien au Liban, le Hezbollah.  Un regain de violences qui vise
à fédérer les peuples arabes, face à l'ennemi sioniste, au détriment d'une paix
hypothétique, qui n'est pas prête de voir le jour.

Kristell Bernaud

1 commentaire
L'Iran tire profit de la révolte arabe Par Y.Mérabet

Les pays arabes alliés des États Unis et de l’Occident subissent un grand chambardement. Après la Tunisie, voilà à présent la Libye de Mouammar Kadhafi qui est rentré dans les bonnes grâces des puissances occidentales après les attentats du 11 septembre 2001, et après avoir restituer son programme nucléaire à l'alliance américaino-occidentale en échange d'une modération politique bilatérale et qui a vu affluer en masse des capitaux notamment britanniques et italiens. Outre ses ressources d'hydrocarbures du sous sol libyen , M. Kadhafi apporte une contribution inestimable au mur invisible supposé décourager l'emmigration africaine vers l’Europe, c’est-à-dire avant tout satisfaire son principal allié et interlocuteur européen,l'Italie.
La France appuyé par le Royaume Uni font des pays qui vouent actuellement aux gémonies le régime de M. Kadhafi. On a beaucoup parlé du tweet et du facebook dans ces mobilisations qui impliquent la jeunesse arabe. Or, plus que ces instruments qui ont bien sûr joué un rôle importante comme tous les autres moyens de communication (téléphone, téléphone portable, SMS) ce sont les réseaux de télévision par satellite, al-Jazeera et Al-Arabya en premier lieu, et internet en tant qu’outil d’information, pensons à WikiLeaks) qui ont co
Envoyé par Konté - le Vendredi 25 Mars 2011 à 21:45
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 39 minutes