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Israël : Défense au Moyen-OrientL'opération militaire à Deraa prendra fin "très prochainement", affirme Bachar el-AssadBEIRUT - L'opération militaire à Deraa dans le sud de la Syrie prendra fin "très prochainement", a affirmé le président Bachar el-Assad, cité mercredi par le quotidien "Al Watan".
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A M I S R A E L H A Y
EN PAYS ARABE ON TORTURE ON SAIGNE ON MASSACRE EN SILENCE ..........ET LE NASRALAH EST IL COMPLICE DE ASSAD ON NE L ENTEND PLUS ..............EN FAIT L ISSUE SERA LONGUE COMME UN PROCESSUS DE PLUSIEURS ANNEES LES ARABES DANS LEURS REVOLUTIONS N ONT PAS FINI D AVOIR DES CONVULTIONS PROPRES A CE QU ILS SONT REGLEMENTS DE COMPTES MEURTRES RIVALITES MASACRES C EST LEUR AFFAIRE OU EST LA LIGUE ARABE ABSENTE ...........LE CONSEIL DE SECURITE L ONU ETC.............QUAND DES TYRANS ARABES MASSACRENT DES ARABES LE MONDE EST MUET LES ARABES SERONT A¨¨ELES A Y REFLECHIR ET POUR CES HOMMES CES ENFANTS CES FRERES CES PERES DE FAMILLE QUI MEURENT QU ELLE TRISTESSE POUR L HUMANITE SOUHAITONS QUE LES DIRIGEANTS CRIMINELS SOIENT POURSUIVIS JUGES ET EXECUTES EN PLACE PUBLIQUE
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Le soulagement, mais à quel prix ? La fin de Bachar Al-Assad, désigné “tueur en Syrie” par un média français, libère non seulement les Syriens, mais surtout les Palestiniens et le processus de paix
mercredi 27 avril 2011 – 19h50, par Chawki Freïha – Beyrouth
L’affaiblissement de la dictature syrienne, avant sa chute voulue par la Révolution de la Liberté et de la Dignité, soulage toute la région et prouve, si besoin était, que le régime syrien était bel et bien l’obstacle majeur à la paix et le comploteur en chef du terrorisme, tant en Irak qu’au Liban. Envoyer par email | Imprimer cet article Aujourd’hui, les médias confirment que des combats opposent deux détachements de l’armée syrienne à Deraa. La 5ème compagnie tente de défendre la population de Deraa contre la 4ème compagnie, dirigée par Maher Al-Assad. Cette dernière protège en effet les milices et autres pilleurs de la ville, qui ont déjà fait des centaines de morts. Aujourd’hui aussi, une trentaine de cadres et de membres du parti Baas ont démissionné pour protester contre la répression sanglante qui s’abat sur la population, au moment où une trentaine de chars prend position autour de Douma, au nord-est de Damas. Un représentant du Baas en Ukraine avait démissionné hier pour les mêmes raisons. Le bateau commence à prendre l’eau et les rats sont les premiers à quitter le navire. Ce phénomène devrait s’accélérer dans les prochains jours, notamment dans les représentations diplomatiques syriennes à travers le monde. Les diplomates ne supporteront pas pour longtemps d’être désignés comme les représentants de Bachar Al-Assad, qualifié ce matin de « tueur en Syrie » par le quotidien français « Libération », qui réalise un très beau jeu de mots ! Les militants syriens de la « Révolution de la Dignité et de la Liberté » ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin ni accorder au régime le moindre répit, en dépit des 453 morts déjà recensés, et des milliers de blessés, dont certains sont achevés par les forces du régime. Le prix d’un abandon de la lutte pour la démocratie sera beaucoup plus élevé que celui de la répression en cours. Car, le maintien du régime signifie qu’au moins la moitié des 22 millions de Syriens seront purement et simplement liquidés ou évaporés, ou plus exactement dissouts dans l’acide ! De ce qui précède, il ressort que le régime est déjà très affaibli et son recours à la force excessive contre des civils, ainsi que la multiplication de ses mensonges et affabulations sur les conspirations et les complots, en témoignent. Certains évoquent déjà l’hypothèse selon laquelle le régime alaouite alimente la contestation pour provoquer les conditions optimales de créer son propre Etat sur la côte, ouvrant la voie à la division du pays entre Sunnites au centre et au Sud, et Kurdes à l’Est. Mais quels que soient le sort qui sera réservé au dictateur et à son clan, et la forme de la future Syrie, les soulagés se comptent par millions sur la scène régionale : D’abord les Syriens, qui espèrent vivre en paix, à défaut de mourir dans la grande prison gardée par le Baas depuis mars 1963, et par les Assad père, fils et frère depuis 1970. Ensuite les Irakiens, qui comptent se débarrasser définitivement des voitures et colis piégés, et des Kamikazes dont 60% passent en Irak à travers la Syrie, grâce à la complicité du régime, lequel affirme aujourd’hui faire face au même phénomène qui, s’il se révèle vrai, prouve que l’arroseur a été finalement arrosé. Les Libanais chuchotent déjà leur bonheur de pouvoir enfin se libérer du diktat de leur « faux frère ». Ils reconnaissent avoir souffert du bellicisme syrien fraternel durant 30 ans beaucoup plus qu’ils n’ont subi les agressions israéliennes. Kamal Joumblatt, Salim Lawzi, Hassan Khaled, Bachir Gemayel, René Mouawad, Rafic Hariri, Georges Hawi, Gebran Tueini, Antoine Ghanem, Pierre Gemayel, Walid Eido, Wissam Eïd, François Hage, Samer Hanna, et tant d’autres Libanais, toutes confessions confondus, ont été assassinés par la Syrie. Les Libanais rescapés du génocide, durant 30 ans, voient déjà dans la chute ou l’affaiblissement d’Assad la fin du Hezbollah, ou du moins sa marginalisation et son désarmement, en vue de sa libanisation. Ils espèrent aussi la fin du blocage des institutions, et l’assainissement de leur vie politique. Ils entendent ainsi se débarrasser des créatures héritées de l’occupation syrienne comme Nabih Berri, Wiäm Wahhab, Nacer Kandil, Sleimane Frangieh et Michel Aoun notamment. Les Palestiniens, dont une trentaine d’intellectuels ont publié aujourd’hui un communiqué refusant que le nom de la Palestine et sa cause soient exploités par les dictateurs pour justifier la répression, ont déjà abattu l’obstacle de la peur d’Assad et ont signé, ce mercredi, l’accord de réconciliation au Caire, sous l’égide de l’Egypte. L’accord entre le Fatah et le Hamas porte sur la formation d’un gouvernement d’union composé d’indépendants. C’est la première fois qu’un tel document est signé depuis le coup d’Etat du Hamas à Gaza, télécommandé depuis Damas. Une preuve supplémentaire confirmant que le régime du Baas avait bel et bien pris les Palestiniens en otage et les avait longtemps utilisés comme chair à canon pour se maintenir au pouvoir au nom de leur cause. Enfin, les pays du Golfe peuvent estimer que la chute du Baas en Syrie neutralisera – pas dans l’immédiat, car le Baas pourrait effectuer une fuite en avant et user de ses capacités de nuisance par vengeance – le terrorisme d’Etat syrien. Les monarchies pourront désormais se focaliser sur la menace iranienne. Ainsi, la « Révolution syrienne » doit être une révolution régionale. Elle a déjà abattu l’obstacle majeur à la paix inter-palestinienne, et peut, à terme, permettre une paix israélo-arabe dont rêvent tous les peuples de la région. Mais pour justifier son maintien au pouvoir, Assad avait besoin de priver les Syriens de leur liberté en adoptant un discours hostile à « l’ennemi sioniste ». Aujourd’hui, les peuples découvrent qui était leur véritable assassin. Mais à quel prix ?
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