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Israël : Défense au Moyen-OrientHamas : « parlons des frontières de 1948 »La différence de ton entre les deux discours politiques du président américain Barack Obama sur la paix au Proche Orient ont provoqué lundi l’indignation parmi les dirigeants palestiniens.
Le porte-parole du Hamas, Mahmoud al-Zahar, a répondu en disant : « il est clair que le plan d’Obama n’est pas différent, à part quelques détails, de celui de George Bush. Maintenant il se réfère aux frontières de 1967 comme si elles étaient sacrées, mais qui dit que nous les acceptons, et que nous ne parlerons pas des frontières de 1948 ? » a-t-il dit.
Il a ajouté qu’Obama a essayé de tirer un voile sur les yeux du peuple palestinien et donc de leur faire du mal. « Obama veut nous placer dans 22% de la superficie de la Palestine, » a-t-il dit, en se referant à l’état d’Israël tout entier.
« Il parle d’échanges de terres, mais la question d’un échange de territoires nous éloigne de Jérusalem. Il veut donner Jérusalem aux israéliens, et nous donner seulement 5% de la Palestine historique (il parle ici de la terre d’Israël et de la Jordanie, ndlr), qui était à l’origine notre terre, c’est juste un truc. »
Obama a également critiqué le plan palestinien de déclarer l’indépendance à l’assemblée générale des Nations Unies de septembre. « Nous avons compris le discours d’Obama qui a dit que si les palestiniens vont à l’ONU, ils n’obtiendront rien, mais Abbas a aussi besoin de comprendre cela, comme si il s’accroche à l’espoir d’une réalisation en septembre, » a déclaré al-Zahar.
Un important chef du Djihad Islamique, Nafez Azzam, a déclaré que son organisation terroriste n’avait pas été surprise par le discours d’Obama. « Nous ne nous préoccupons pas spécialement de la position américaine, et nous ne voyons pas en elle une évolution sur la question palestinienne, » a-t-il dit.
Nafez prétend que les palestiniens devraient tirer parti des révoltes arabes pour promouvoir la question palestinienne. « Obama est un homme faible et impuissant face au lobby sioniste, et tout le monde doit s’en rendre compte, » a-t-il dit.
Pendant ce temps, l’autorité palestinienne a annoncé qu’Israël doit accepter le plan d’Obama. Le secrétaire général de l’OLP, Yasser Abd Rabbo, a déclaré que sa position au sujet d’un état palestinien dans les frontières de 1967 sera la base du processus de paix, « si Israël donne son consentement sans équivoque. »
Abd Rabbo a noté que le refus d’Israël de se retirer sur les lignes de 1967, et son insistance sur la poursuite des constructions au-delà de ces frontières – par exemple la récente approbation de 1 500 nouveaux logements à Jérusalem – prouve qu’il ne se dirige pas vers un véritable processus de paix.
Il a également rejeté les critiques d’Obama contre l’accord de réconciliation avec le groupe terroriste Hamas. « Ce n’est pas justifié, surtout lorsque les nations du monde ne sont pas appelées à traiter avec les factions, mais plutôt avec l’OLP, qui n’a pas changé sa position ou son comportement, » a-t-il dit.
Le président palestinien Mahmoud Abbas s’est rendu en Jordanie dimanche afin de consulter les dirigeants jordaniens après les discours d’Obama. Les dirigeants palestiniens ont prévu une réunion à Ramallah dans les prochains jours afin de discuter des conseils qu’Abbas a reçu de plusieurs dirigeants arabes. Articles connexes
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