|
Israël : Défense au Moyen-OrientDagan : « frapper l’Iran uniquement en dernier ressort »L’ancien chef du Mossad, Meir Dagan, a déclaré mercredi qu’une attaque contre l’Iran ne doit être considérée que comme un dernier recours, et après que tous les autres moyens et méthodes aient été utilisés.
S’exprimant lors d’une conférence à l’université de Tel Aviv, Dagan a déclaré : « une attaque militaire donnera aux iraniens la meilleure excuse pour poursuivre la course au nucléaire. Khamenei dira : ‘j’ai été attaqué par un pays doté de capacités nucléaires, mon programme nucléaire était pacifique, mais je dois protéger mon pays. »
L’ancien chef des services secrets a averti que si une guerre régionale éclate après une attaque israélienne contre l’Iran, le Hezbollah unira ses forces avec la république islamique, et la Syrie pourrait elle aussi être entraînée dans la confrontation.
Dagan a également abordé les rapports sur les possibles liens commerciaux entre les frères Ofer et la république islamique. « Il n’existe aucune loi interdisant à un navire d’accoster en Iran, » a-t-il dit.
« Je ne suis pas le défenseur de la famille Ofer, je ne suis pas leur représentant. Je me préoccupe simplement de l’état d’Israël. Je me préoccupe des milliers d’employés travaillant pour la famille Ofer, dont l’existence pourrait être compromise. »
Dagan a également évoqué l’aspect juridique de l’affaire, en disant : « ils n’ont pas fait de commerce avec l’Iran, ils sont une compagnie de navigation, d’ailleurs, il n’y a pas de boycott sur l’Iran, » a-t-il déclaré.
Dagan, qui est actuellement le président de Gulliver Energy Ltd, une société d’exploration de gaz et de pétrole, a également commenté le processus de paix, disant qu’Israël aurait du accepter l’ « initiative de paix saoudienne » qui, selon lui, fourni une « bonne base à adopter », car elle ne traite pas des questions fondamentales telle que les réfugiés.
Parlant du récent pacte de réconciliation entre le Hamas et le Fatah, l’ancien chef du Mossad a déclaré : « il y a une situation très problématique entre le Hamas et l’autorité palestinienne, qui pose à Israël des dilemmes complexes. »
« Certaines parties de l’autorité palestinienne ne reconnaissent pas Israël, et cela jette un doute sur un la validité dans le futur d’un accord avec les palestiniens, » a-t-il dit, notant qu’Israël devrait attendre jusqu'à ce que « la poussière se dépose sur leur relation. Ce n’est pas un pacte historique parce que les différences conceptuelles et idéologiques sont transversales, non seulement sur la question israélienne, mais aussi vis-à-vis de la société palestinienne dans son ensemble. »
Dagan a aussi commenté la situation du soldat kidnappé Guilad Shalit, disant que « le retour d’un soldat à n’importe quel prix est quelque chose que l’état ne peut pas se permettre. »
Dagan a souligné que, bien qu’il ne s’oppose pas à un échange de prisonniers, il ne supporte pas l’idée de voir 450 prisonniers ayant du sang sur les mains en liberté.
« Quel sera le coût humain d’un tel accord ? Un jour viendra où un père dira – qui vous a permis de jouer avec le sort de mon fils qui a été tué parce que vous avez libéré un meurtrier ? »
Tout au long de son discours, Dagan s’est indirectement référé aux critiques dirigées contre lui et d’autres responsables sécuritaires qui, publiquement, ont commenté des questions sensibles après avoir quitté leur poste. « Je pense qu’il est du devoir pour les anciens hauts responsables de présenter leurs opinions bien que parfois celles-ci peuvent êtres impopulaires, » a-t-il noté. Articles connexes
| Membre Juif.org
Il y a 6 heures - Le Figaro
Il y a 12 heures - Times of Israel
2 Mai 2025 - Kountrass
29 Avril 2025 - Le Figaro
4 Avril 2025 - Slate .fr
29 Avril 2025 par Blaise_001
28 Avril 2025 par Blaise_001
28 Avril 2025 par Guillemette
21 Avril 2025 par Claude_107
18 Avril 2025 par Claude_107
28 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
21 Juillet 2014
|
Dernière mise à jour, il y a 27 minutes