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Israël : Défense au Moyen-OrientGisements de Gaz à Haïfa: le Liban prépare un projet de loi sur la délimitation de ses frontières maritimesLe ministre des Affaires étrangères Adnane Mansour a annoncé, jeudi, que le Parlement prépare un projet de loi sur la délimitation des frontières maritimes du Liban. "Nous rejetons les négociations directes que l'État hébreu tente d'imposer", a-t-il souligné. Le Liban ne renoncera pas à ses droits maritimes, avait déjà prévenu le ministre de l'Energie libanais. D'importants gisements de gaz, Tamar et Léviathan, ont été découverts en 2010 à plus de 1 600 mètres de profondeur au large du port de Haïfa. 5 commentaires
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Al Qaeda fait sauter le gazoduc égypto-israélien, après avoir tué sept personnes dans la prise de contrôle d’El Arish.
DEBKAfile Reportage spécial 30 juillet 2011, 5:09 PM (GMT+02:00)
Al Qaeda parade sur un véhicule blindé à El Arish, capitale du Sinaï
Au lendemain du déchaînement de violence à El Arish, les hommes armés d’Al Qaeda ont fait explosé, samedi 30 juillet, le terminal d’al Shulaq du gazoduc égypto-israélien, sur la côte méditerranéenne, près de la ville du nord Sinaï, interrompant ainsi la fourniture de combustible pour la cinquième fois depuis février et la troisième fois au cours de ce seul mois.
Cette fois était très différente des précédents. Les saboteurs ont tiré des roquettes en direction du terminal jusqu’à ce qu’un incendie se déclenche, les mêmes tactiques qu’ils ont utilisé durant l’assaut de la station de police d’El Arish, vendredi. Les forces égyptiennes se sont affrontées aux assaillants, mais ne sont pas parvenus à sauvegarder le terminal. Il s’agissait de la première attaque d’al Qaeda contre une installation stratégique israélienne.
Lors d’une attaque empruntant au style des Taliban, au moins 150 hommes d’Al Qaeda, masqués et vêtus en uniformes, ont sillonné sur leurs 4x4 et des motos les rues de la capitale du Sinaï, El Arish, vendredi 29 juillet, tirant à vue au cœur de cette ville du désert, à coups de mitrailleuses lourdes, de lance-roquettes et lance-grenades, des mortiers et des armes automatiques. Avant qu’ils ne reprennent la route, six heures plus tard, au moins sept personnes ont été tuées, et plus de 30 blessées.
La police et les soldats égyptiens se sont retirés vers leur station fortifiée, alors que les citoyens terrorisés de cette ville désertique de 150 000 habitants fuyaient ce déchaînement de violence. Au moins deux morts étaient des civils égyptiens, un homme de 70 ans et un adolescent de 13 ans, liquidé alors qu’il tentait de prendre une photo avec son téléphone portable.
Les sources militaires de Debkafile rapportent qu’autour de 18 h, les assaillants se sont divisés en deux groupes, l’un poursuivant les attaques à même les rues, l’autre dirigeant son attaque contre la station de police.
Des témoins affirment que les hommes masques et armés ne ont pas des locaux, pour la bonne raison u’ils ont, plusieurs fois, perdu leur chemin et demandé leur direction vers la station de police. Puis, ils ont attaqué le ba^timent à coups de roquettes et d’une batterie de cinq mortiers – pour la première fois, on sait qu’Al Qaeda du Sinaï s’est procuré des mortiers, dispose d’un camion blindé de police et d’autres véhicules de combat. Plutôt que de chercher à conquérir la station de police, les hommes armés ont semblé se préoccuper de clouer sur place la police dans un échanges de tirs ininterrompus et de l’empêcher ainsi d’interférer avec son occupation délibérée de la ville.
L’Agence de Presse égyptienne a fait savoir qu’un Lieutenant-Colonel et un capitaine égyptiens étaient morts au cours des échanges de feu. Le nombre exact de tués et de blessés pourrait être plus important qu’on ne le prétend actuellement. Deux avions militaires ont été envoyés du Caire pour évacuer les blessés.
A la tombée de la nuit, le gang s’est retiré vers le Sinaï central.
Les habitants d’El Arish sont convaincus que les Jihadistes en uniforme noir ont voulu démontrer qu’on ne pouvait pas les arrêter, qu’ils reviendront et que, la prochaine fois, ils resteront pour proclamer que le Sinaï est un Califat islamique.
Debkafile remarque qu’El Gorah, à 20 kms à l’Ouest, héberge la Force internationale d’Observation (MFO), établi là, il y a environ 3 décennies, pour superviser la démilitarisation du Sinaï, partie intégrante du traité de paix israélo-égyptien. 1000 hommes de troupes sont affectés à cette force, Américains et Canadiens pour la plupart.
Ce centre de commandement se trouve en état d’alerte maximale à cause d’une mance d’Al Qaeda, depuis sept mois. Depuis que le Président Hosni Moubarak a été renversé, le Hamas, Al Qaeda et les bandes armées bédouines ont mené des émeutes à travers le Sinaï, alors que les officiers de sécurité égyptiens restaient retranchés dans leurs casernements.
Les forces israéliennes déployées tout le long de la frontière égyptienne, de la même façon, sont demeurées à l’écart, quand El Arish était occupée et sous la terreur d’Al Qaeda. Selon les sources de l’anti-terrorisme à Debkafile, aucun des services de renseignement égyptien, israélien ni américain, qui observent la péninsule désertique, n’étaient préparées à une démonstration de force de centaines d’hommes d’Al Qaeda, équipés en uniforme, dotés d’armes lourdes et de véhicules blindés, entraînés aux aptitudes et à la discipline militaires requises pour prendre d’assaut une ville entière à à peine deux heures et demi de route de Tel Aviv et cinq heures du Caire.
Jusqu’à ce 29 juillet, on croyait qu’Al Qaeda au Sinaï n’était guère plus qu’une poignée de cellules lancées la plupart du temps, avec les Bédouins locaux, dans des filières de trafic d’armes et de drogue. Personne ne les soupçonnait d’avoir acquis les compétences d’une armée.
Cette sous-évaluation devra être révisée d’urgence, maintenant que les autorités égyptiennes ont perdu tout contrôle du Sinaï. L’absence totale de loi qui règne aujourd’hui dans ce territoire stratégique, contigu d’Israël, de la Mer Rouge et du Canal de Suez, sonne l’alarme pour Israël et les Etats-Unis.