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Israël : Défense au Moyen-OrientLe printemps arabe pose des risques pour le chef de l'antiterrorisme de l'UE6 Septembre 2011 - Juif.org
    Les soulèvements arabes ont donné une opportunité pour Al-Qaïda, a déclaré lundi le chef du contre-terrorisme de l'Union Européenne, soulignant la nécessite pour l'Europe d'aider à prévenir un vide de pouvoir dans des pays comme l'Egypte, la Tunisie et la Libye.
Gilles de Kerchove a déclaré que les soulèvements étaient positifs dans l'ensemble, mais ne sont pas sans provoquer d'inquiétudes.
"Vous n'avez pas vu de manifestants dans les rues faisant des références à Al-Qaïda ou à la rhétorique d'Al-Qaïda," a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. "Mais nous sommes bien entendu tous d'accord que cela a fourni une énorme opportunité pour Al-Qaïda de reprendre des forces."
Il a également dit qu'il y a un risque qu'Al-Qaïda ait obtenu des armes et des munitions pillées lors du conflit libyen, dont des missiles anti-aériens qui pourraient constituer une menace pour les vols dans la région.
De Kerchove a déclaré qu'il était important pour l'Union Européenne d'aider la transition dans ces pays.
"Une autre préoccupation que j'ai, c'est le démantèlement des services de sécurité en Tunisie et en Egypte," a-t-il dit. "Vous ne pouvez pas avoir un vide sécuritaire… c'est ici que je vois un besoin urgent pour l'UE d'aider," a-t-il dit.
De Kerchove a dit que plus de démocratie, plus de droits de l'homme et moins de corruption devrait supprimer un grand nombre d'arguments nourrissant le terrorisme, mais a averti que cela ne se fera pas bientôt.
"La démocratie ne se fait pas du jour au lendemain, donc une économie efficace, la création d'emplois, tout cela va prendre du temps. Espérons que cela n'entraînera pas une certaine déception dans laquelle Al-Qaïda pourrait se retrouver… une fois de plus," a-t-il dit.
De Kerchove a déclaré que le cœur d'Al-Qaïda avait été considérablement affaibli par l'élimination d'Oussama Ben Laden en mai, ainsi que de son commandant en second et d'autres dirigeants en Afghanistan et au Pakistan.
Il a dit que cela signifiait que le groupe terroriste islamiste ne serait pas en mesure de monter des attaques sophistiquées comme celles du 11 septembre, mais que des actions "opportunistes" à petite échelle étaient possible.
"Nous savons par les renseignements qu'ils ont des problèmes financier. Ils n'ont pas les mêmes moyens qu'auparavant," a-t-il dit.
"En interne, nous sommes bien mieux équipés que ne l'étions il y a 10 ans. Cela ne veut pas dire que nous pourrons prévenir toutes les attaques, mais nous allons essayer d'être plus efficace dans la prévention, dans la poursuite des terroristes et en minimisant les conséquences des attaques terroristes."
Etonnement, De Kerchove n'a pas parlé de la Syrie ni du Liban, premier pays dirigé par un groupe terroriste islamiste. Il est pourtant reconnu aujourd'hui que le Hezbollah est le premier groupe terroriste de l'histoire à posséder des missiles balistiques, reçus des mains des syriens. Aujourd'hui donc, hormis les attaques terroristes "classiques", un groupe terroriste comme le Hezbollah, de loin le groupe terroriste le plus armé au monde, peut se lancer dans une véritable guerre contre les cibles ou les pays qu'il choisira. Articles connexes
12 commentaires
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Ce choix turc ( menacer directement plutôt Chypre ) peut paraître un habile moyen de pression et de chantage sur les Etats-Unis - car une agression contre Chypre risquerait d'avoir pour conséquence immédiate l'entrée en guerre de la Grèce. Et donc l'éclatement de l'OTAN, au moins pour le secteur de la Méditerranée orientale - ce que Washington ne peut manquer d'appréhender dans un contexte géo-stratégique plus large.