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Israël : Défense au Moyen-OrientBarak minimise la probabilité d'une guerre totale contre Israël6 Septembre 2011 - Juif.org
    Au lendemain des déclarations du commandant du front intérieur, le général major Eyal Eisenberg, avertissant des chances de plus en plus importantes d'une guerre tous azimuts, le ministre de la défense Ehoud Barak a minimisé les menaces contre Israël, et a dit qu'il n'a pas prédit que l'un des ennemis d'Israël se lancerait dans un conflit à grande échelle dans un avenir proche.
"Nous ne voyons pas de raison, pour aucun de nos adversaires, d'initier un conflit à grande échelle avec Israël. Je suis également convaincu qu'aucun de nos ennemis n'oserait utiliser des armes chimiques contre Israël, pas maintenant, et pas dans l'avenir," a-t-il déclaré lors d'une visite à la frontière syrienne mardi matin. "Nos adversaires savent très bien pourquoi il ne devraient même pas penser à utiliser des armes chimiques contre Israël."
Lundi soir, Eisenberg a tenu une conférence à Tel Aviv en disant que le bouleversement en cours dans le monde arabe a augmenté les chances d'une guerre tous azimuts contre Israël, ainsi que l'utilisation d'armes de destruction massive.
Quant à la Syrie, Barak a déclaré que le régime du dictateur syrien Bashar Assad touchait a sa fin, mais que cela pourrait prendre encore plusieurs mois avant que cela se produise. "De l'autre côté de la frontière, la famille Assad abat son peuple dans toute la Syrie dans un effort de survie. Je crois que cela ne l'aidera pas, et que l'avenir du régime d'Assad est clair, même si cela prendra plusieurs mois."
Barak a dit que "même si il y aura une nouvelle réalité ou une nouvelle situation en Syrie qui sera difficile à prévoir à l'avance, j'espère que ce sera calme, et il n'y a aucun doute que quand son régime tombera, cela sera un coup dur à l'ensemble de l'axe radical qui est dirigé par l'Iran et le Hezbollah."
Barak a également évoqué la crise actuelle avec la Turquie, et a déclaré que même dans un moment de désaccord, il est important pour les deux pays de travailler ensemble pour le bien de la stabilité dans toute la région. Articles connexes
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Ce choix turc ( menacer directement plutôt Chypre ) peut paraître un habile moyen de pression et de chantage sur les Etats-Unis - car une agression contre Chypre risquerait d'avoir pour conséquence immédiate l'entrée en guerre de la Grèce. Et donc l'éclatement de l'OTAN, au moins pour le secteur de la Méditerranée orientale - ce que Washington ne peut manquer d'appréhender dans un contexte géo-stratégique plus large.