Israël : Défense au Moyen-Orient

Israël est susceptible d'attaquer les installations nucléaires de l'Iran si cela s'avère nécessaire afin de l'empêcher d'acquérir des armes de destruction massive, a déclaré Dick Cheney, ancien vice-président américain, au site d'information indépendant Newsmax.

"Je pense que l'Iran représente une menace existentielle, et Israël fera tout ce qu'il a à faire pour garantir sa survie et sa sécurité," a déclaré Cheney.

Interrogé si il fonde sa déclaration sur une source particulière, Cheney a dit qu'il ne peut l'attribuer à aucune source israélienne, et "ne voudrais pas le faire".

Toutefois, l'ancien vice-président a noté qu'il avait eu plusieurs conversations avec des hauts responsables israéliens qui "perçoivent correctement que l'Iran est une menace fondamentale."

Dans son autobiographie récemment publiée, Cheney mentionne un autre état avec des ambitions nucléaires, la Syrie.

Dans une interview avec le New York Times le mois dernier, Cheney a affirmé que le président George W. Bush a rejeté son conseil fait en 2007 de bombarder le site d'un réacteur nucléaire en Syrie, et qu'il était "la seule voix" pour une action militaire contre ce pays.

Selon Cheney, les autres conseillers étaient réticents pour une action militaire contre ce pays en raison "des mauvais renseignements que nous avions reçu concernant les stocks d'armes de destruction massive irakiens."

Dans son entretien avec Newsmax, l'ancien vice-président a fait référence au 10e anniversaire des attaques terroristes du 11 Septembre, disant : "je m'inquiète toujours, plus que n'importe quoi d'autre, de la possibilité pour un groupe de terroristes d'acquérir des capacités vraiment mortelles."

Quand nous avons été frappé le 11 Septembre, il y avait 19 gars armés de billets d'avion et de cutters. La prochaine fois, je crains qu'ils aient une arme nucléaire ou un agent biologique de quelque sorte et soient en mesure d'infliger des dommages beaucoup plus importants et des pertes en vies bien plus importantes que celles du 11 Septembre. Je pense qu'il s'agit toujours d'une menace bien réelle."