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Israël : Défense au Moyen-OrientErdogan : "la Turquie est prête à tous les scénarios"Le premier ministre turc Erdogan a déclaré lundi que son pays ne cherche pas une confrontation militaire avec Israël, mais a souligné que "la marine turque est préparée à tout scénario, même le pire". Dans une interview au journal égyptien al-Shourouq, Erdogan, qui est actuellement en visite en Egypte, a défendu ses récents commentaires sur le déploiement de navires de guerre dans la Méditerranée : "tout ce que nous avons dit c'est que des navires de guerre protègeront les navires turcs d'une attaque dans les eaux internationales." "C'est notre droit légitime, et personne ne peut nous le nier. Cette déclaration a mis en colère Israël parce qu'il veut maintenir son contrôle sur les eaux internationales du Proche Orient," a noté Erdogan. Le premier ministre turc a rejeté le rapport Palmer de l'ONU, qui a déminé que le blocus israélien de la bande de Gaza était légal, le qualifiant de "non pertinent". Rappelons que le rapport onusien a été composé par une commission de quatre membres, dont un représentant turc, qui a donc accepté les conclusions du rapport. Erdogan va même jusqu'à ajouter : "le rapport est sans valeur, il a été publié par une source non objective", faisant probablement référence au membre turc qu'Erdogan a du lui-même nommé. "Israël a pris l'habitude de se considérer au dessus de la loi. Il pense qu'il est exonéré de toutes ses erreurs et de tous ses crimes," a dit le leader turc, ajoutant qu'Israël "est devenu un enfant gâté, et il n'est pas satisfait par le terrorisme d'état qu'il utilise contre les palestiniens." "Israël a refusé d'écouter les voix de la raison venant de l'Ouest, qui appelaient à s'excuser auprès de la Turquie pour le meurtre de ses fils (les neufs extrémistes islamistes morts sur le Mavi Marmara). Et qu'a fait Israël ? Accuser quiconque ose le critiquer d'antisémitisme." Répondant a la question si il est vrai que l'attaché militaire d'Israël a refusé de quitter Ankara, Erdogan a déclaré : "c'est vrai, mais nous allons le faire sortir par des moyens diplomatiques, car la rétrogradation de la mission diplomatique comprend également l'attaché militaire," a-t-il dit. Erdogan a refusé de dire si il avait d'autres mesures prévues contre Israël. "Je ne veux pas mettre la charrue avant les bœufs," a-t-il dit, "parce qu'un tel plan est articulé sur la réponse d'Israël et sur sa volonté d'accepter une solution juste qui permettra de préserver l'honneur de la Turquie." "Ce que je peux dire, c'est que nous sommes engagés a quatre choses : protéger les droits et l'honneur du peuple turc, empêcher Israël de négliger les traités internationaux et les coutumes, le mise en œuvre des exigences turques via des tribunaux internationaux, et la levé du blocus de Gaza." Articles connexes
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L’Empire ottoman (Osmanlı İmparatorluğu en turc moderne) est un empire qui a duré de 1299 à 1922 (soit 623 ans). Il a laissé la place, entre autres, à la République de Turquie. Fondé par un clan turcique oghouze en Anatolie occidentale, l'Empire ottoman s'étendait au faîte de sa puissance sur trois continents : toute l'Anatolie, le haut-plateau arménien, les Balkans, le pourtour de la mer Noire, la Syrie, la Palestine, la Mésopotamie, la péninsule Arabique et l'Afrique du Nord (à l'exception du Maroc).
Entre 1916 et 1922, l’empire ottoman et ses marches firent l’objet d’intenses tractations entre Français et Britanniques. Après 1918, les Etats-Unis se posèrent en arbitres, au nom du « droit des peuples ». Pourtant, à aucun moment, les populations locales ne furent réellement consultées. Le partage territorial en fut durablement fragilisé.
Par Henry Laurens
En 1914, les provinces arabes de l’Empire ottoman se trouvaient sous l’influence collective et multiforme des puissances européennes, auxquelles s’ajoutaient les Etats-Unis. Les Jeunes-Turcs, au pouvoir depuis 1908, cherchaient à se débarrasser de ces ingérences permanentes, mais au prix d’un centralisme autoritaire qui suscitait l’émergence d’un mouvement autonomiste arabe prêt à chercher des appuis chez les Européens.
La France était la puissance dominante en « Syrie naturelle », grâce à ses investissements économiques et à son rayonnement scolaire et culturel. On en arrivait à parler d’une « France du Levant ». Les Britanniques, qui occupaient l’Egypte depuis 1882, avaient fini par reconnaître -de mauvaise grâce - cette primauté.
En entrant en guerre en novembre 1914, les Ottomans entendaient s’affranchir des dominations étrangères et liquider les autonomismes locaux. Dès le début de 1915, la répression frappe les élites politiques arabes (pendaisons, exils en Anatolie). Des populations entières seront martyrisées (chrétiens du mont Liban décimés par la famine, sort tragique des Arméniens et autres chrétiens anatoliens déportés et massacrés). Cherchant à déstabiliser les deux grandes « puissances musulmanes » que constituent les empires coloniaux français et britanniques, les Ottomans appellent à la guerre sainte, au djihad. Les Britanniques s’en tiennent d’abord à un combat défensif à proximité du canal de Suez, tandis que l’armée anglo-indienne commence la conquête difficile de l’Irak à partir de Basra (1).
Mais le djihad menace l’Afrique du Nord française (et une partie de l’Afrique noire) et l’Inde britannique. Français et Britanniques se trouvent ainsi en position défensive, et cherchent une nouvelle formule juridique susceptible de rétablir leur ancienne domination. Ils envisagent d’abord de maintenir un Empire ottoman décentralisé, qui serait un protectorat de fait. En attaquant les Dardanelles (1915) pour menacer la capitale de l’Empire ottoman, ils sont contraints d’accepter la revendication russe sur Constantinople et donc de considérer un partage de la région.
L’échec sanglant des Dardanelles n’en remet pas en cause le principe. En suscitant un soulèvement du chérif Hussein, émir de La Mecque, ils espèrent mettre fin à la menace du djihad et créer un nouveau front contre les Ottomans. Le haut-commissaire en Egypte, Mac-Mahon, entretient donc une correspondance difficile avec le chérif Hussein pour le pousser à se révolter. Défaillances de traduction et malentendus sur le sens des mots utilisés compliquent encore le texte, déjà ambigu, de la correspondance, créant ainsi un imbroglio dont la solution est remise à plus tard.
Un certain nombre d’esprits romantiques du Caire, dont le plus célèbre sera T. E. Lawrence, le futur Lawrence d’Arabie, misent sur une renaissance arabe qui, fondée sur l’authenticité bédouine, se substituerait à la corruption ottomane et au levantinisme francophone. Ces bédouins, commandés par les fils de Hussein, les princes de la dynastie hachémite, accepteront naturellement une tutelle britannique « bienveillante ». Londres leur promet bien une « Arabie » indépendante, mais par rapport aux Ottomans. De leurs côtés, les Français veulent étendre leur « France du Levant » à l’intérieur des terres et construire ainsi une « grande Syrie » francophone, francophile et sous leur tutelle.
Depuis cote d'ivoire
Oui, il ne faut pas faire confiance à un goy, encore plus à un arabe, mais les israéliens le savent pertinemment, ce sont des stratégies sur l'échiquier du proche-orient.
La paix en Israel, c est plus un musulman de gaza à Roch Anikra et du Jourdain à la méditerranée, si les états arabes sont si concernés par leurs" frères palestiniens", ils n'ont qu a les intégrer dans leur population.
C est cela la solidarité....
Je te garanti qu'il y a des goyim qui se comportent avec nous mieux que beaucoup de nos freres qui pactisent avec l'ennemi et qui voient en nous des ennemis.
Ne juge pas tous les goyim contente toi des arabes et de ceux qui sont nos ennemis, Shindler, Da Silva, Walenberg, Harper, Aznar, tous des goyim, et pourtant nos plus grand allié d'hiers et d'aujourd'hui et je ne te parle pas de tous ceux qui ont été elevés au rang de justes.... Il ne faut pas avoir la memoire courte