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Israël : Défense au Moyen-OrientLes chrétiens ont-ils leur place dans le nouveau Moyen-OrientLes répugnants actes de violence dont ont été victimes les manifestants chrétiens coptes au Caire le 9 octobre ont choqué les Égyptiens et ont peut-être définitivement étouffé, chez les activistes de la démocratie, ce qu'il restait de foi envers le gouvernement militaire par intérim qui semble les avoir orchestrés. Depuis plusieurs années, les coptes sont de plus en plus régulièrement la cible d'agressions, et cette dernière explosion de brutalité n'a fait qu'aggraver leur crainte que leur statut en Égypte, et peut-être même leur survie en tant que communauté, ne soit aujourd'hui en danger. Cette histoire ne s'arrête pas aux frontières égyptiennes. À l'image de la montée de l'intolérance qui chassa de grands nombres de juifs d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient dans les années 1950 et 1960, les chrétiens, dernière grande minorité de la région, commencent à ressentir un malaise. Après une campagne de meurtres et de déplacements forcés, au moins 400.000 chrétiens ont fui l'Irak depuis la chute de Saddam Hussein. Ceux de la Syrie voisine se cramponnent au régime de plus en plus précaire de Bachar al-Assad de peur de subir le même sort si la majorité sunnite syrienne venait à prendre le pouvoir (les Druzes, les Kurdes et d'autres minorités semblent en être arrivés aux mêmes conclusions). Nous avons tendance à oublier que c'est le Moyen-Orient qui a enseigné au monde comment les trois religions ... Lire la suite 3 commentaires
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Oui, mais c'était - il ne faudrait pas oublier de le mentionner - sous la domination anglaise, pour ce qui est d'Alexandrie, ou française, pour ce qui est de Tunis. Dès avant les " printemps arabes " de ces derniers mois, les vagues révolutionnaires et nationalistes ont emporté ces populations non-musulmanes. Les Juifs d'Alexandrie, présents dans cette ville depuis des millénaires, et en grand nombre, ont été spoliés et chassés dès 1956. Italiens, Maltais, Anglais, etc.n'avaient plus de place dans une ville qui est devenue, indique l'article, la capitale du salafisme égyptien, une évolution que les Coptes qui complotaient, par nationalisme égyptien, contre la présence britannique n'avaient pas prévue - pas plus que les anticolonialistes français opposés à l'Algérie française n'avaient aperçu, derrière le nationalisme algérien, le mufle du retour en force de l'Islâm ...
De même, ceux qui s'extasiaient voilà peu sur la " révolution de jasmin " tunisienne avaient-ils compté pour rien, apparemment, la force de
l'islamisme qui vient, sans avoir eu à coup férir, de remporter près de 42 % des suffrages aux élections !
Rien de ce qui n'est pas musulman n'a plus aucune place, dorénavant, dans aucune des cités du " nouveau Moyen-Orient - si ce n'est dans les cimetières ( mais il n'y a qu'à penser à ce que sont devenus les cimetières des nôtres dans un pays comme l'Algérie pour comprendre le sort que, même en des lieux de ce genre, leur réserve l'Islâm ).
Mais, compte tenu de la ruée musulmane sur l'Europe occidentale, on peut se demander ce qui, dans une génération, voire moins, restera de non-musulman dans des villes comme Bruxelles, Londres ou Paris ... : ce n'est pas seulement au Moyen-Orient que les chrétiens - et les autres non-musulmans n'auront plus de place ...